C’est toute le paradoxe du marché immobilier en cette fin d’année 2017 : Les taux immobiliers sont toujours très faibles et affichent même quelques baisses (Cf « barème des meilleurs taux immobilier actuels« ). Cette faiblesse excessive des taux de crédit immobilier est à l’origine d’une forte hausse des prix de l’immobilier. Les prix vont ils pouvoir éternellement augmenter ?
N’allons nous pas assister à un blocage du marché à cause d’une demande qui n’a plus les moyens de suivre la hausse des prix ? 
Au contraire, l’amélioration de la conjoncture et le retour de l’inflation dans un contexte de taux de crédit immobilier excessivement bas, ne vont ils pas permettre de justifier une nouvelle hausse des prix ? 
 
Comme nous vous le présentions dans notre article des meilleurs taux de crédit immobilier pour le mois d’Octobre 2017, les taux sont stables et toujours excessivement faibles au regard de l’amélioration certaine de la conjoncture. Le mot important dans cette phrase est  « excessivement ». Ni forte hausse, ni forte baisse, seulement quelques ajustements des dernières banques qui adaptent leur barème pour atteindre leurs objectifs commerciaux avant la fin de l’année et préparer une année 2018 qui s’annonce d’ores et déjà comme complexe et imprévisible.
Il n’est pas normal que les taux d’emprunt pour investir dans l’immobilier soient inférieur au taux de croissance nominal de l’économie (inflation + taux de croissance). Cette situation créée une opportunité incroyable pour l’investisseur de long terme ! (cf »Les taux immobiliers vont augmenter mais cette hausse sera modérée et non catastrophique » pour comprendre)
Cette situation de taux immobilier excessivement faibles au regard du niveau de croissance et d’inflation n’est pas saine et pourrait être la cause d’une augmentation encore plus forte des prix de l’immobilier dans les prochains mois si elle devait perdurer. 
 
 

Des prix de l’immobilier qui augmentent au premier semestre 2017

Au premier semestre 2017, les prix de l’immobilier continuent d’augmenter. Selon la dernière note de conjoncture des notaires :

  • Sur un an, la hausse des prix des maisons anciennes atteint + 2.7% ;
  • Sur un an, la hausse des prix des appartements anciens atteint + 3.9% ;
  • Sur un an, l’accélération de la hausse des prix est encore plus forte en Ile de France avec +4.9% pour les appartements (dont +6.60% pour les seuls appartements parisiens) et +1.90% pour les maisons anciennes ;
  • Sur un an, la hausse des prix de l’immobilier est également soutenue en province. La hausse est similaire
    pour les appartements (+3,0 %) et les maisons (+2,9 %) ;

 
Cette forte hausse des prix de l’immobilier est la conséquence directe de taux excessivement faibles La demande augmente du fait d’une meilleure visibilité et les taux trop bas autorisent des prix toujours plus hauts.
Si les taux immobiliers devaient rester aussi faibles pour une longue période encore, la hausse des prix pourrait se poursuivre au fur et à mesure de la confirmation d’une conjoncture améliorée.
Tant que les taux immobiliers seront inférieurs au taux de croissance nominale (taux de croissance + inflation), les prix pourront continuer d’augmenter ! 
Bref, le moment est parfait pour se lancer dans l’acquisition d’un bien immobilier grâce au taux d’intérêt négatif (taux d’emprunt inférieur au taux de croissance nominale de l’économie)… mais le nombre de candidats qui a les moyens d’investir se réduit à cause de la hausse des prix…
 
 

Carte de l’évolution des prix de l’immobilier selon les villes au second trimestre 2017 par rapport au second trimestre 2016.


 

 
 

La hausse des prix de l’immobilier conduit à une perte de la surface achetable pour une même mensualité.

Le corollaire de la hausse des prix de l’immobilier est la perte de pouvoir d’achat des investisseurs et peut être l’exclusion d’un certain nombre du marché. Seule la confirmation de l’amélioration de la conjoncture et donc les hausse de salaire qui devraient venir avec pourraient être de nature à compenser la hausse des prix.
On ne peut plus compter sur la baisse des taux de crédit immobilier pour solvabiliser les investisseurs. C’est maintenant la croissance de leur revenu qui doit prendre le relais… sinon, les prix devront s’ajuster à la baisse !
Est ce que la politique actuelle du gouvernement qui vise à améliorer le pouvoir d’achat des actifs (au détriment des retraités) combinée à l’amélioration de la conjoncture ne sont ils pas de nature à permettre une amélioration du pouvoir d’achat immobilier des emprunteurs ?

Crédit logement a calculé la perte de la surface achetable due à la hausse des prix de l’immobilier.

Voici les résultat de ce nouvel indicateur Crédit logement :
 

 
A suivre …

Besoin d'un conseil ? Découvrez nos services :
Conseil indépendant 
Bilan patrimonial
Conférences patrimoniales
Gestion conseillée
Livres et formation 
Assurance-vie et gestion de patrimoine
Investir dans l'immobilier
Optimiser sa Succession

Vous êtes les meilleurs ambassadeurs !

Depuis quelques mois, j'ai mis en place un système d'avis client (indépendant et certifié).
Un client vient de déposer un nouvel avis. C'est grâce à ce genre de commentaires que j'adore mon métier ! #MERCI :