Depuis quelques mois, nous vous expliquons que la vie des marchés financiers n’est qu’une suite de cycle haussier, puis de cycle baissier, puis de cycle haussier … Le tout construisant une tendance de long terme que l’on dit favorable à l’investisseur grâce à des rendements attrayants.
C’est ainsi tout naturellement que nous vous expliquons, binairement, qu’après la hausse des marchés financiers, la baisse doit intervenir. Il ne s’agit d’être pessimiste, alarmiste… mais simplement réaliste : Après la hausse, la baisse. CQFD. Rien de plus.
Malheureusement, personne n’est jamais capable de savoir à l’avance quel sera le prétexte utilisé par la collectivité des acteurs de marché pour engager la baisse des cours. C’est une analyse que nous vous avons proposée dans cet article « Le système recherche le prétexte qui permettra de purger les excès et repartir sur de bonnes bases ? ».
Personne ne peut déterminer à l’avance quel sera le fait générateur de la prochaine crise boursière … mais elle viendra, c’est inévitable et consubstantielle aux marchés financiers. En octobre 2017, nous écrivions déjà : « Rien ne sert de prédire la prochaine crise. Elle n’arrivera pas tant que nous l’attendrons« .
Une crise ne peut jamais venir de là ou on l’attend, sinon, ce n’est pas une crise.
Ainsi, pour le moment tout va bien, l’économie va bien, on nous annonce une croissance robuste, une révolution intelligence artificielle et data qui devrait permettre de profondément reconstruire la société… Pourtant, pourtant, rien ne va ! Nous sommes tristes, nous nous ennuyons… La confiance ne revient pas. Mais où est l’euphorie et l’enthousiasme qui devrait aller de pair avec une tel renouveau économique ? Le poids des excès du passé sont ils trop lourds à gérer pour emporter l’insouscience des peuples ? 
 

« Cambridge analytica » et le scandale de l’utilisation des données personnelles collectées par l’ensemble des start-up qui annoncent révolutionner leur secteur n’est il pas le cygne noir qui va lancer un mouvement de baisse des marchés ?

Il est encore trop tôt pour savoir ce qu’il en sortira mais une certitude, il y aura un avant et un après « Cambridge analytica ». L’empire des Googles, Amazon, Facebook et Tesla ne va t’il pas s’effondrer lorsque nous nous rendrons compte de la fragilité de leur modèle économiques ?
« Cambridge analytica » n’est il pas le scandale qui permettra une prise de conscience collective ? Quelles sont les potentiels de valorisation de ces entreprises lorsqu’elles ne pourront plus exploiter vos données personnelles ?
Quelle sera la valeur de Tesla, lorsqu’elle ne pourra plus poursuivre ses levées de fonds faute de confiance aveugle des investisseurs dans cette nouvelle économie tant prometteuse ?
 
Le scandale « Cambridge analytica » remet en cause tous les modèles économiques des entreprises qui se sont constuites autour de l’exploitation des datas !
 
Un monde n’est il pas en train de s’effondrer comme nous vous le présentions dans cet article « Stratégie d’investissement : 2018, Éclatement de la bulle des start-up et retour aux fondamentaux « développement durable ». » 

Extrait :

« Nous vivons une magnifique bulle du capital investissement et de l’innovation qui trouve sa source dans l’abondance de liquidité et dans une politique monétaire particulièrement accommodante.

2018, c’est le dixième anniversaire de la grande crise de 2008 sans laquelle nous ne serions peut être pas dans l’euphorie de l’innovation que nous vivons et qui s’accélère depuis quelques années. La crise de 2008 et sa tentative de  résolution, c’est surtout une politique monétaire particulièrement accommodante qui conduit à une abondance de liquidité dont personne ne sait quoi faire !
L’argent gratuit et la recherche de rendement dans un monde à taux zéro est à l’origine de l’innovation à laquelle nous assistons depuis quelques années : La révolution de la voiture électrique serait elle à ce niveau là, si Tesla n’avait pas réussi à lever les milliards pour investit et construire l’impossible ?
Bref, la politique monétaire accommodante et l’excès de liquidité qui en découle sont à l’origine de l’accélération de l’innovation et de toutes ces tentatives de start-up pour révolutionner les modèles économiques d’entreprises rentières.
 

Ne nous y trompons pas. Une bulle finie toujours par exploser.

En 2007, Sarkozy voulait une France de propriétaire à la veille de l’éclatement de la bulle immobilière… en 2017, Macron voulait une startup nation à la veille de l’éclatement de la bulle de l’innovation et du capital investissement.
L’année 2018 pourrait être l’année symbole de la fin des politiques monétaires accommodantes à l’extrême. L’année 2018 pourrait donc bien être l’année de la fin de l’abondance du capital et donc du financement rapide et facile de l’innovation et des startups. »

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