L’assurance-vie, c’est un outil extra-ordinaire pour réduire les droits de succession et organiser la transmission de son patrimoine en dehors des règles civiles et fiscales de succession. C’est là un fait incontestable qui explique pour beaucoup le succès de l’assurance-vie auprès des épargnants.
Mais l’assurance-vie, c’est aussi un placement, et notamment le fonds euros, dont les rendements passés sont très satisfaisants pour un placement financier qui dispose d’une garantie du capital à tout moment t d’une disponibilité totale des capitaux épargnés. Malheureusement, si les rendements passés sont flatteurs, les rendements futurs anticipés sont tellement médiocres que l’intérêt fiscal et patrimonial de l’assurance-vie en est remis en cause.
Les épargnants sont confrontés à un dilemme :
- Doivent-ils conserver leur contrat d’assurance-vie, et leur abondante épargne sur le fonds euros, au risque d’un appauvrissement relatif quasi-certain pour espérer réduire les droits de succession qui seront à payer par leurs héritiers ?
Ou
- Doivent-ils renoncer aux avantages fiscaux de l’assurance-vie et rechercher une nouvelle manière d’utiliser leur épargne afin d’améliorer le rendement de leur patrimoine ?
Les épargnants sont tellement attachés à la notion d’avantage fiscal qu’ils en perdent toute analyse objective. En effet, dans un monde de taux d’intérêt durablement proche de zéro et potentiellement nulle, l’épargne de long terme est source d’appauvrissement. Les épargnants doivent accepter d’arrêter d’épargner et investir leur stock de monnaie accumulé dans l’assurance-vie en fonds euros.
Pour ne pas subir l’appauvrissement relatif de l’épargne, conséquence naturelle des taux d’intérêt négatif, vous devez donc investir votre argent dans des actifs dont l’évolution est indexée au dynamisme de l’économie. Les épargnants n’ont pas beaucoup de solutions pour investir.
Il existe deux solutions principales :
- L’investissement immobilier ;
- L’investissement à long terme dans le capital des entreprises cotées ou non cotées.
Comme l’explique récemment Patrick ARTUS dans un papier « Si la monnaie et les obligations du secteur public deviennent parfaitement substituables, le potentiel d’investissement en obligations risquées, en actions et en immobilier est considérable« , le mouvement d’arbitrage au profit des actions, de l’immobilier et des obligations sur secteur privé pourraient alors être considérable et expliquer une hausse incroyable des valorisations des actions et des prix de l’immobilier.
Extrait :
Si la monnaie et les obligations du secteur public deviennent parfaitement substituables, le potentiel d’investissement en obligations risquées, en actions et en immobilier est considérable. Si les taux d’intérêt à long terme sur les dettes publiques deviennent voisins de zéro, et si le risque qu’ils bougent dans le futur devient faible, la monnaie et les obligations du secteur public deviennent très substituables. Ceci implique que les épargnants des pays de l’OCDE détiennent une quantité considérable d’actifs monétaires ou équivalents (obligations rémunérées durablement à 0%), et donc que le poids de la monnaie dans leurs portefeuilles est devenu massivement excessif.
Le potentiel de réinvestissement de la monnaie et des obligations équivalentes à la monnaie dans les autres classes d’actifs (obligations à risque, actions, immobilier) est donc considérable, ainsi donc que la hausse des prix de ces autres classes d’actifs.
Normalement, les épargnants, s’ils détiennent trop de monnaie, peuvent diversifier leurs portefeuilles en achetant des obligations du secteur public. Mais aujourd’hui ces obligations sont devenues substituables à la monnaie et cette possibilité de diversification a disparu.
Les épargnants détiennent donc beaucoup trop de monnaie et d’actifs substituables à la monnaie, et vont se reporter sur les autres classes d’actifs (obligations risquées, actions, immobiliers…), d’où la forte hausse à attendre des prix de ces actifs.
Si la monnaie et les obligations du secteur public deviennent parfaitement substituables, le potentiel d’investissement en obligations risquées, en actions et en immobilier est considérable par Patrick ARTUS
Les réflexions que nous sommes en train de vous proposer (et que nous vous proposons depuis de nombreuses années déjà) quant à la nécessité d’investir votre épargne dans l’économie réelle illustrent parfaitement ce mouvement massif de désinvestissement des actifs monétaires ou quasi-monnaies au profit d’actifs capables d’accompagner le dynamisme de l’économie.
Nous sommes probablement qu’au début d’un vaste mouvement de hausse du prix des actions et des prix de l’immobilier (là où ils n’ont pas déjà augmenté, c’est-à-dire en dehors de Paris, Lyon, Bordeaux et autres très grandes métropoles – Les prix de l’immobilier sont-ils vraiment élevés en France ?) et du prix des entreprises via la cotation des actions en bourse.
À long terme, cette hausse du prix des actions et de l’immobilier sera à l’origine de l’accélération d’appauvrissement des épargnants qui auraient conservé leur argent dans le fonds euros des contrats d’assurance-vie.
Prenons un exemple pour comprendre.
Monsieur DUPONT, 65 ans a une espérance de vie de -+ 20 ans. (cf. tableau d’espérance de vie à l’âge de 65 ans).
Monsieur DUPONT possède 500 000€ sur le fonds euros de son contrat d’assurance-vie.
Cela signifie que Monsieur DUPONT a le choix entre :
- Conserver son argent sur le fonds euros de son contrat d’assurance-vie rémunéré à -+1% maximum pour les 20 prochaines années. Dans 20 ans, les 500 000€ qu’il possède en 2020, seront devenus 610 000€.
- Sortir son argent du fonds euros et l’investir directement dans l’économie réelle (action, immobilier) et espérer un rendement de long terme meilleur. Considérant un rendement de long terme global (loyers + hausse des prix de l’immobilier et/ou dividendes + hausse des cours des actions) de :
- 5%, il possèderait, dans 20 ans, d’un capital de 1 326 000€ ;
- 4%, il possèderait, dans 20 ans, d’un capital de 1 095 000€ ;
- 3%, il possèderait, dans 20 ans, d’un capital de 903 000€ ;
- 2%, il possèderait, dans 20 ans, d’un capital de 742 000€ ;
- 1%, il possèderait, dans 20 ans, d’un capital de 610 000€.
L’appauvrissement relatif des épargnants en fonds euros, c’est ça !
Les unités de compte dans les contrats d’assurance-vie, une fausse bonne idée à cause des frais de gestion exorbitants.
Au lieu de sortir de votre contrat d’assurance-vie, vous pourriez être tenté de réaliser un arbitrage vers les unités de compte que votre banque ou votre compagnie d’assurance-vie proposent. Au regard des frais de gestion supportés par la très grande majorité de ces unités de compte, je crains qu’il ne s’agisse en réalité d’une stratégie source de déception.
En moyenne, les frais de gestion des unités de compte, c’est -+ 3% chaque année, calculés sur le montant de l’épargne. C’est trop ! Les frais mangent le rendement. Il sera difficilement possible d’espérer un rendement élevé pour votre capital en payant de tels frais annuels.
Si vous voulez rester dans le cadre de l’assurance-vie ou du PER, vous devrez impérativement investir via des supports à frais très réduits tels que les ETF ou encore les titres vifs.
Enfin, attention au piège des SCPI dans l’assurance-vie. Il ne semble pas très pertinent d’investir aujourd’hui dans l’immobilier d’entreprise et notamment l’immobilier de bureaux alors qu’une crise importante semble se dessiner pour le secteur (cf. « Quelle baisse pour le prix des parts de SCPI en 2021 ou 2022 ?« ).
Les solutions simples et efficaces existent. Il suffit de sortir des sentiers balisés par l’industrie financière et immobilière et retrouver le bon sens que possèdent toujours les investisseurs de long terme.
Bonjour, merci pour votre article qui nous rappelle que l’investissement n’est pas un long fleuve tranquille.
SCPI dans l’assurance-vie : quizz de l’immobilier tertiaire ? Par exemple Alderan… (je ne sais pas si j’ai le droit de citer de nom, je ne travaille pas pour eux, je suis étudiante)
Quizz de l’assurance-vie luxembourgeoise investie en titres vifs mais avec un ticket d’entrée à 250 000 euros ?
Qu’en pensez-vous
Bonjour
Rien à voir avec le fond de votre commentaire… mais on dit « Quid » pas « Quiz »
Sans doute le correcteur automatique, qui ne doit pas connaître le latin…
Bonjour, chez Nalo pour ne pas les nommer, 0€ de frais d’entrée, 0€ de frais de sortie, 1,65% de frais de gestion annuels et c’est tout. Et on peut trouver moins cher (mais pour un ticket d’entrée plus élevé). Bonne journée.
Oui mais pourquoi payer 0.85% pour l’Assurance Vie en UC ? vous pouvez avoir un compte titre ou un PEA pour beaucoup moins (droit de garde, tenu de compte, transactions).
Ci joint la rentabilité après 8 ans d’un placement de 100 000€ sur un ETF Action à 6% brut l’an, avec des frais de l’ETF à 0.25%. Comparaison entre mettre cet ETF dans une Assurance Vie (frais UC à 0.85% l’an), un compte titre ou un PEA (frais à 0.20% l’an). Rendement net après frais et fiscalité.
Assurance Vie : 135 175€ soit 3.84% l’an
Compte titres : 137 726€ soit 4.08% l’an
PEA : 144 624€ soit 4.72% l’an
Il n’y a pas photo….
Démonstration imparable, mais peut-être photo finish… Je ne conteste pas qu’un ETF Monde est performant sur le moyen-long terme avec des frais inférieurs. Mon propos visait plus à mettre en lumière le fait que sans UC point de profits. Et que ces profits méritent rémunération. L’ETF Monde (c’est mon étalon) va répliquer les hausses et les baisses. La gestion pilotée aussi, mais avec une relative souplesse que ne permet pas un ETF monde. Mon AV, à ce jour en 2020 affiche un rendement supérieur à un ETF monde géré de manière passive, frais de gestion compris.
Je ne fais aucune pub, qui serait de toutes façons mauvaise, je souligne simplement le fait que le fonds euros qui fait gagner de l’argent sans risque est une espèce disparue.
Après chacun choisit, actif avec un ETF, passif avec une gestion pilotée dont on a soi-même défini le profil…
Pour corriger la dernière phrase « passif avec un ETF » puis « passif »,avec une gestion…
Bonjour,
Nous avons ce matin une jeune intervenante étudiante. Je suppose en économie d’après ses questions. Bravo.
Concernant l’immobilier tertiaire Guillaume a déjà répondu : l’incertitude du post covid et des secteurs qui redémarreront le mieux implique d’attendre.
il faudra cependant regarder dans le détail où sont situés les bureaux, sont ils modernisés qui sont les locataires ….
La mode est aux entrepôts. ça construit dur dans ce domaine pour le e- commerce.
Mais il ne faudra pas arriver trop tard.
Quant aux assurances vies, là aussi il faut choisir celles dont les frais de gestion sont raisonnables .
les associations et mutuelles sont mieux placées que les banques ou les AV luxembourgeoises. (ces dernières présentent cependant l’avantage de proposer un panel d’investissement plus large et plus personnalisé en général).
Mais les AV françaises ont aussi de tout dans leurs portefeuilles.( actions et immobilier diversifiés )
Je pense que l’on peut associer les avantages de la fiscalité des AV et si les frais de gestion sont faibles ceux des ETF.
Rares sont les gérants qui surperforment les indices. C’est souvent le contraire.
Choisir plutôt ceux qui reflètent les indices que l’on a choisi.
Je veux dire, qu’il ne faut pas se croire plus fort que les autres !!! A moins d’être soi même spécialiste.
Dernière recommandation : toujours acheter la qualité, mais au creux de la vague (maintenant par exemple)
Bonjour Julien, un grand merci pour votre réponse. J’ai évoqué les AV luxembourgeoises en relation avec le triangle sécuritaire de sécurité et la loi Sapin 2 afin de sécuriser les AV au vue de la législation et de l’environnement incertain actuel. Belle journée
Bonjour,
Je me permettrai de développer un peu l’excellent article (Guillaume, Arthus) à ma façon.
L’investisseur doit prendre conscience que nous vivons une période économique extraordinaire et sans précédent historique.
Nous avons eu dans le passé à l’époque moderne une crise économique avec une baisse de PIB comparable en 1929, traitée par la restriction monétaire.
On en connaît les conséquences sociales et politiques dramatiques.
La crise du covid nous permet d’expérimenter un traitement inverse : au lieu d’une restriction monétaire, nous avons une création monétaire sans limites, et nous ne savons pas ce qu’il en résultera dans quelques années.
On peut quand même penser que tout se paye un jour, sans pour cela faire intervenir des notions moralisatrices.
Et celui qui paye c’est nous. Nous tous, chacun avec nos moyens, l’épargnant en perdant de l’argent, et celui qui n’a pas d’argent soit par le travail soit par la misère, donc une difficulté de vivre accrue.
Nous avons actuellement une récession de l’ordre de 10 % et pour y palier les banques centrales inondent la terre de monnaie. Comme cela nous avons tous l’impression de continuer à vivre sur un nuage… l’argent ne manque pas pour la majorité la plus favorisée d’entre nous.
Mais il s’agit d’une création monétaire ex nihilo, sans contrepartie de création de richesse. Et cela va sûrement continuer, maintenant que le plis est pris par nos politiques !!!
Cela menait autrefois directement vers l’inflation la hausse des taux et les dévaluations monétaires.
Aujourd’hui, il n’y a pas d’inflation, les taux sont administrés par les banques centrales et resteront à zéro ou un peu moins pour un temps long et indéterminé nous en somme convaincus.
En effet, dans le cas contraire, les États ne pourraient alors plus donner l’illusion de rembourser les dettes.
Certains pensent même que les taux devraient être plus largement négatifs encore (-5% à -10 %Jacques Delplat) pour mieux correspondre à la réalité économique. Et désendetter les États.
Mais ce n’est pas possible pour plein de raisons dont psychologiques.
Ce serait pourtant une excellente méthode pour faire payer l’excédent monétaire aux épargnants.
Il est tout à fait possible pourtant, si la croissance ne revient pas au stade antérieur à la crise que nous ayons des incursions de taux un peu en dessous de zéro pour le public ( on les a déjà pour les institutionnels)
On peut penser que tôt ou tard (peut être plus tôt que prévu) nous aurons une fuite devant la monnaie. Surtout si le retour de la croissance générale fait défaut.
Et comme ni l’Or, ni les monnaies étrangères ni les crypto-monnaies ne peuvent y répondre, seuls les actifs solides pourront se mettre en face de cette masse financière disponible :
Immobilier et actions d’entreprises performantes. Accessoirement les objets.
Un hausse importante de l’immobilier par conséquent est à prévoir, ainsi que des actions(pas toutes), qui pourraient faire voler en éclats les critères d’appréciation tels que le PER.
J’invite donc nos amis à la réflexion sur cette nouvelle donne.
Bonjour Guillaume,
Lecteur quotidien de votre blog, je trouve votre position un peu trop tranchée au sujet de l’assurance vie.
Tout d’abord, en termes de placements sécurisés, le fond euro demeure à mon sens le placement le plus intéressant en 2020 (c’est celui que j’utilise actuellement pour constituer un apport immobilier). Même si les performances vont encore baisser, elles demeurent pour le moment supérieures à celles des livrets réglementés. À titre personnel, mes fonds euro m’on rapporté autour de 1,50 % brut en 2019 (et j’escompte 1% de performance en 2020). C’est plus du double de la perf. du livret A qui est d’ailleurs tombé à 0,50 % (et vite limité en termes de plafond de versement…).
Vous l’avez dit, l’assurance vie multisupport permet de diversifier ses placements en unité de compte. Les frais de gestion des meilleures assurances vie sont contenus, on tombe à 0,60 % voire 0,50 % par an. Ces frais sont faibles au regard des droits de succession (on arrive rapidement à 20 %, et cela monte jusqu’à 45 % en ligne directe).
Aussi, l’assurance vie est une enveloppe capitalisante au sein de laquelle les gains générés en UC peuvent être pleinement réinvestis sans passer par la case impôt (tant que l’argent reste dans l’enveloppe). Cette absence de frottement fiscal est un vrai avantage.
BONJOUR, je suis d’accord avec le point de vue de Ludovic. Peut-être que l’âge de l’épargnant confronté à ces futures mutations est aussi à prendre en compte
Bonjour Pauline,
La réglementation luxembourgeoise est plus rassurante que la notre. Alors pourquoi pas si on remplit les conditions.
Mais plus largement, la loi Sapin 2 qui consisterait à mettre la main sur l’argent des épargnant en cas de difficultés financières pour l’État, et dehors de son aspect suicidaire pour un gouvernement, est elle encore d’actualité ?
Prendre l’argent aux épargnants directement dans leurs poches relève de périodes de restrictions monétaire où la liquidité fait défaut.
Donc, la réponse est non.
Il y a la BCE pour cela. Et c’est parti pour longtemps.
Merci beaucoup Julien pour vos réponses qui me permettent d’avancer dans ma réflexion. Belle fin de journée
Ludovic,
Je partage tout à fait votre avis.
Les AV les mieux gérées valent le coup même en fond euro encore actuellement.
Les 3% de frais de gestion que cite Guillaume sont ceux des banques mal gérées. Et il ne faut dans l’ensemble pas placer son argent dans les banques ….
Les fonds euro sont encore intéressants pour la partie du capital que l’on souhaite rester disponible à tous moment.
Mais ce n’est pas l’essentiel de l’article de Guillaume.
Ce qu’il sous entend fortement, c’est qu’il faut arbitrer aujourd’hui entre fond euro et unités de compte (ou ETF) en privilégiant ces derniers nettement.
Et quand on dit aujourd’hui, c’est réellement en ce moment avec un CAC en dessous de 5000 points.
En effet, si l’on regarde l’aspect de la courbe actuelle du nombre de morts du covid, on voit que c’est environ 10% des morts quotidiens de mars/avril.. alors que le nombre de contaminations semble plus élevé. (en mars avril on ne savait pas vraiment car on ne testait pas).
les vagues durent environ 3 mois. Celle ci se terminera vers la fin de l’année ou début janvier, avec un sommet mi novembre.
Nous avons une 2eme vague qui n’en est pas une réellement et qui serait passée inaperçue dans d’autres circonstances.
Les mesures de confinement prises actuellement ( bars, masques …) sont des leurres uniquement destinées à cacher au public l’essentiel : la misère de l’hôpital et le manque de structures d’accueil des malades.
Tout le monde sait que les conséquences sociales de ces mesures, qui continuent à retarder la reprise économique sont bien pires que les morts actuels du covid.
Le 3eme vague ( de janvier à avril) sera encore plus faible en nombre de morts car à chaque mutation la virulence du virus s’affaiblit.( c’est le cas général pour ce genre de virus) En extrapolant il n’y aura plus que quelques morts/ jour.
Et nous aurons alors d’autres plans de relance dont le plan US de 2000milliards.
Autrement dit, pour ces raisons et celles invoquées dans l’article, la probabilité d’un redémarrage boursier en trombe en 2021 est grande.
bjr,
La file pose de nombreuses considérations qui rendent les décisions de gestion pour le moins délicates. Si je m’en tiens aux tendances, les rendements fonds en euros vont continuer à s’effriter (et donc les obligations).
Certaines actions (donc entreprises) vont rester au tapis. Mais d’autres, vont profiter des changements de modes de vie et de travail.
La dématérialisation des transactions fait son oeuvre.
L’innovation est porteuse de fruits.
Les US en sont le berceau.
D’ailleurs, tous les marchés financiers de la planète respirent avec celui des US. L’ETF monde respire aussi avec les marchés US d’où sa bonne tenue (pondération à plus d e50%).
Dans cet environnement, il faut absolument se remettre en cause.
Tout allant relativement très vite, la clé de la réussite sera synonyme de mobilité, réactivité.
Comment identifier les rotations sectorielles, avec quel tempo arbitrer son allocation ?
Pour le particulier, ce sera toujours trop tard.
Pour les professionnels ce n’est pas mieux au vu des frais de gestion qui s’empilent.
La diversification de son allocation se construit en continu. Les adaptations sont à faire par retouches successives. La bonne recette, n’existe pas…et c’est bien cela le drame.
un conseil : rester simple…et l’ETF monde (actions internationales) me semble le meilleur parti pour se prémunir des rotations sectorielles et géographiques. Une barriere de défense(vente massive des positions) vis à vis d’un krach entre -5 et -10% sous quelques jours me parait utile.
Je n’oublie pas l’immobilier (diversification en direct et pierre papier(attention aux SCPI qui accuseront forcément le coup COVID)) et l’optimisation de la fiscalité en continu et dans la perspective des successions.
Encore merci à GUILLAUME et à tous les intervenants pour la qualité des propos de la file
Franchement l’assurance vie c’est mort avec le rendement ridicule.
PEA + TOTAL = 9% de rendement. Pas de risque, pas de frais, pas de blabla.
Total a déjà perdu beaucoup et continue à perdre. On ne saisit pas un couteau qui tombe
Bonjour
Suivre
Bonjour l Assurance Vie fond en euros avec les frais de gestion et les frais de versements ne rapporte plus rien…autant placer sur un livretA sans frais…capital garanti là …l AVie est juste un support avantageux pour les droits de succession…. faut il aussi que les assureurs ne laissent pas traîner l heritage du défunt (e) aux héritiers..bonne
Journée .Mary
Bonjour,
Je propose à vos lecteurs une approche totalement différente de celle que vous prônez dans ce billet pour une raison simple.
L’arrêt de l’économie durant la pandémie va laisser des traces durables au travers d’une période de stagnation séculaire qui s’ouvre devant nous. Les taux d’intérêt extrêmement bas, voire négatifs des obligations d’état européennes sont amenés à perdurer. L’épargne privée des ménages s’est muée en épargne de précaution qui perdurera tant que la confiance ne sera pas revenue .
Et à mon sens, il me semble hasardeux de pousser des détenteurs de contrats d’AV ,épargnants historiquement désireux de constituer un capital pour préparer leurs retraites et /ou faire face aux aléas de la vie à investir dans des actifs de long terme volatiles et non garantis . Nous vivons dans une bulle immobilière et boursière qui va éclater à un moment donné non prévisible et « le mouvement d’arbitrage au profit des actions, de l’immobilier et des obligations du secteur privé »me semble entièrement dangereux et inopportun .
Mieux vaut se tourner vers des produits de type tontine, commercialisé par Le Conservateur sans risque de perte en capital et offrant des rendements moyens nets d’inflation supérieurs à 3% au cours des trois dernières années.
https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/le-modele-d-assurance-vie-a-la-229235