Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous aviez autant d’épargne ? Et si, c’était là une erreur. L’épargne, c’est une accumulation de monnaie, une thésaurisation qui doit être temporaire et dont la vocation principale est le financement futur d’un projet ou d’une dépense importante.
Il est une erreur d’accumuler de la monnaie sans objectif. C’est là une source d’appauvrissement. Il est important de remettre en question votre manière de concevoir la gestion de votre patrimoine et votre perception de l’épargne.
Stocker de l’argent sous forme d’épargne, c’est être passif ; C’est une situation d’attente qui ne peut être créatrice de richesse.
L’épargne ne peut pas être source d’enrichissement. Il n’est pas possible d’espérer valoriser son patrimoine avec de l’épargne. Pour valoriser votre épargne, vous devez investir votre argent dans l’économie. Il faut alors transformer votre épargne, stock de monnaie en actif qui participe au dynamisme de l’économie.
L’épargne ne doit pas être une fin en soi, ce n’est qu’un moyen au service d’un objectif principal.
Cet objectif principal peut être une dépense de consommation, la satisfaction d’un plaisir personnel ou un investissement.
De manière concrète, épargner, c’est stocker de l’argent sur vos comptes bancaires type livret A, CEL ou encore PEL, mais aussi sur le fonds euros de vos contrats d’assurance-vie. Cette accumulation de monnaie sans objectif précis et sans perspective d’investissement dans l’économie n’est pas créatrice de valeur et sera donc synonyme d’appauvrissement à long terme.
Vous devez donc limiter votre stock de monnaie, votre épargne aux sommes nécessaires au financement de votre vie quotidienne. L’épargne de précaution est alors la seule qui soit utile ; L’épargne de long terme est une grave erreur qui est source d’appauvrissement.
De manière tout aussi concrète, investir dans l’économie, c’est transformer votre stock de monnaie qu’est l’épargne en actifs investis dans l’économie, c’est à dire en :
- Achetant des biens immobiliers dont la valeur de long terme suit mécaniquement le dynamisme de l’économie (inflation, croissance des loyers sont directement fonctions de l’économie) ;
- Investissant dans le capital d’entreprises dont la valeur reflète naturellement leur capacité à générer des bénéfices à long terme et construire la croissance économique.
Ainsi, vous devez réduire votre épargne, votre stock de monnaie inerte, au profit d’investissement dans l’économie sous forme de biens immobiliers ou d’actions. Vous n’avez pas besoin d’épargne long terme. C’est une erreur qui est source d’appauvrissement.
« Épargne » et « long terme » sont deux termes antinomiques.
Il me semble de plus en plus évident que votre patrimoine devrait être organisé comme suit :
- Épargne de précaution : Livret A et autres Pel pour des montants qui permettent de vous sécuriser et d’assurer le maintien de votre train de vie en cas de coup dur et notamment de perte de revenus. ==> 6 mois à 12 mois de revenus doivent pouvoir être suffisants selon le niveau de risque et d’aléa sur votre revenu. L’épargne de précaution, c’est le fonds de roulement dont vous avez besoin pour financer votre train de vie et vos projets. L’épargne de précaution est la seule qui ait sa place dans votre patrimoine.
- Immobilier : Immobilier locatif, résidence principale, résidence secondaire. Peu importe, l’immobilier est un actif investi dans l’économie. À long terme, la valeur des biens immobiliers et le revenu générés accompagnent la croissance inexorable de l’économie ;
- Action : Il s’agit de détenir des participations à long terme dans le capital d’entreprises dont vous jugez le modèle économique suffisamment solide pour s’adapter aux évolutions de la société ; A long terme, la valeur de ces entreprises accompagne également la croissance inexorable de l’économie.
Tout le reste, et notamment l’assurance-vie et autres outils de spéculation sur les marchés financiers sont, me semble-t-il des erreurs qui seront source d’appauvrissement. Attention, il est très important de ne pas confondre investir dans l’économie en investissant en actions ou dans l’immobilier et spéculation.
Le spéculateur joue avec le marché et croit pouvoir s’enrichir indépendamment de la capacité des entreprises à générer des bénéfices.
- Un spéculateur, tel un joueur de PMU, achète des actions parce qu’il croit que son cours de bourse va monter dans trois mois.
- Un investisseur profite de la faiblesse d’un cours de bourse pour devenir actionnaire d’une entreprise et l’accompagner à long terme (10 à 15 ans) dans sa capacité à mettre en œuvre un modèle économique pérenne et rentable.
La spéculation n’a pas sa place dans la gestion de patrimoine.
L’industrie de la finance et de la gestion de patrimoine est organisée autour de la spéculation alors même que ces outils ne devraient pas avoir leur place dans la construction d’un patrimoine solide à long terme. L’affaire H2o illustre parfaitement le mauvais sort qui est réservé aux boursicoteurs de comptoir qui se croient plus fort que le hasard !
A titre personnel, je m’aperçois que je n’ai pas d’épargne ou très peu.
J’ai 38 ans, marié, 3 enfants. Des revenus du couple très satisfaisants au regard de nos besoins et de notre train de vie.
Je n’ai pourtant pas d’épargne ou très peu.
Lorsque mon épargne de précaution devient trop importante, je l’investis, systématiquement :
- En réalisant un achat immobilier avec un apport personnel important qui permettra de « dépenser » cet argent qui s’accumule et dont je n’ai, à priori, pas besoin pour financer mon quotidien ;
- En remboursant mes crédits immobiliers par anticipation, car qui paye ses dettes s’enrichit ; A titre personnel, je n’aime pas les crédits immobiliers qui me semblent être source d’aliénation et privatifs de liberté. Je préfère me priver de l’effet de levier du crédit immobilier et pour sentir libre de prendre des risques et de m’investir sans mettre en danger mes enfants ;
- En achetant des actions en direct dans mon PEA ; J’achète de belles entreprises dont je crois le modèle économique perenne et ne les vends jamais ou presque (sauf si le modèle économique de l’entreprise devient fragile et remet en question la capacité de l’entreprise à générer des bénéfices à long terme).
Très bonne analyse, ça remet en effet en perspective. Ne pas confondre épargne et investissement en effet.
A titre personnel, je privilégie en priorité PEA, PEA/PME, compte-titre (foncières cotés) pour l’investissement, et livrets pour l’épargne. L’assurance-vie avec les taux actuels n’est pas intéressante, la majorité des gains part en frais de gestion! Avec la flat-tax à 30%, un compte-titre est plus intéressant que la plupart des assurances-vies ou contrats de capitalisation (je préfère payer des impôts que des frais aux banques…), avec des choix d’investissement beaucoup plus large (ETF, actions nues…)
Quand aux SCPI, en ce moment, à fuir! Investir dans les foncières cotées est beaucoup plus rémunérateur et probablement pas plus risqué (on confond souvent en effet risque et volatilité!). Je pronostique des baisses de valorisation de beaucoup de SCPI pour les prochaines années. Beaucoup d’investisseurs croyaient à tord qu’une SCPI était un placement « sûr » qui ne pouvait pas se dévaloriser.
Bonjour Laurent,
d’accord avec vous, mais investir dans les foncières cotées ne met pas automatiquement à l’abri de déconvenues comme avec les SCPI… Certaines foncières sont par ex. très investies dans les centres commerciaux ou dans des bureaux, alors même que l’époque que nous vivons laisse à penser qu’il y a du soucis à se faire pour ce type d’actifs.
Georges
Oui, les foncières cotées sont volatiles je ne nie pas, mais pas forcément très risquées sur le long terme. Les SCPI commerce / bureaux sont certes peu volatiles, mais aussi risquées. Mais le différentiel de valorisation entre les deux est tel en ce moment qu’il faudrait être fou pour acheter des SCPI sur le tertiaire (ce qu’elle sont souvent).
Investir dans une SCPI c’est ce que notre conseiller nous avait proposé mais quand on est en fin de vie 70 ans, et qu’il faut au moins garder cette SCPI pendant au moins 15 ans, je ne pense pas que ce soit quelque chose de rentable. Nous avons laissé tomber et je m’en réjouis. Acheter un bien immobilier, je suis plutôt pour mais pour le louer à qui ? à des personnes qui ne paieront pas les loyers et que le propriétaire mettra des années à les mettre dehors ou alors sera obligé d’abandonner des mois et des mois de loyer ? Laisser le bien à la merci des squatteurs? non merci. La seule chose intéressante est de louer à des touristes sur de courtes périodes mais encore faut il que la maison soit près de chez vous afin de la surveiller. Nous sommes dans une démocratie qui soutient les voyous et ne protège pas les honnêtes gens. A désespérer. Quant Guillaume parle qu’il ne faut pas épargner bcp, je pense que les gens ne le font pas par plaisir mais quand on voit la situation actuelle, il y a de quoi se faire bcp de soucis et avoir de l’avance rassure un peu.
Hormis pour la résidence principale, l’investissement dans l’immobilier est aussi de la spéculation . Il n’y a qu’à voir tous les investisseurs pris à la gorge aujourd’hui avec le remboursement de leurs prêts immobilier sur fond de covid (effet airbnb, défauts de loyers en hausse vertigineuse, vacances plus nombreuses, loyers en baisse, et bientôt chute des prix à la vente) . Sans parler de l’immobilier de bureau et autres. A vous lire, il semblerait que vous spéculiez dans l’immobilier, mais je peux me tromper, ce n’est pas clair. Du coup ne seriez vous pas en train de vous contredire ?
Guillaume,
« Tout le reste, et notamment l’assurance-vie et autres… sont, me semble-t-il des erreurs qui seront source d’appauvrissement ».
L’assurance-vie est une enveloppe juridique qui bénéficie d’un régime fiscal particulier.
Tout dépend du/des sous-jacents.
Vous visiez peut-être uniquement les fonds en €?
Guillaume, le choix de remboursement de crédit, vous privent de l’effet levier, positif ou négatif il est vrai, est un choix de stratégie dont vous avez déjà débattu sur un autre blog.
Toutefois comme le fait remarquer #Dominique Feron, avec les retards liés à l’effet COVID, l’épargne de précaution peut permettre de passer tranquillement le cap, hors bien sur arbitrages rapides sur d’autres investissement.
Come vous le dites votre approche est « confortable ». Ce n’est pas forcément le cas de petits investisseurs pour qui il conviendrait de prévoir une couverture suffisante pour la prise en compte des aléas d’investissements, immobiliers en particulier (clause météo et maintenant pandémie) que l’état ne saurait prendre en compte.
Il me semble que pour investir dans l’immobilier sans trop faire appel au crédit il faut accumuler pas mal de cash et que dans ce cas l’assurance vie est une bonne envelope.
En accord avec ce papier et la mentalité qui l’anime.
Egalement, pour ma part très peu d’épargne financière, laquelle est principalement constituée d’une légère épargne de précaution, de titres en direct via PEA et de métaux précieux physiques.
De l’immobilier avec ma résidence principale, du locatif, du foncier non bâti, de façon très proportionnée sans la volonté d’empiler des investissements sur des investissements (je calibre en fonction de mes besoins, de l’exposition aux risques, de la résilience de mes investissements et de leurs potentielles conséquences négatives sur ma situation personnelle matérielle… Nul besoin de mon point de vue d’avoir à la retraite plus de revenus qu’aujourd’hui d’autant plus avec la considération de l’échéance actuelle de remboursement pour ma résidence principale qui disparaîtra à la retraite).
Pas d’assurance-vie, pas de PEL et autres produits d’épargne bancaire (je ne suis pas trop sur la perception d’une rémunération usuraire et privilégie la rémunération à titre de dividendes-plus-value sur le financier et de loyers-plus-value sur l’immobilier).
Le fait de « vivre légèrement », de favoriser la « sobriété », de ne pas être dans une optique d’accumulation, permet de ne pas se faire de mauvais sang quant à la préservation de son épargne, de ne pas être dans la schyzophrénie de ceux qui ont peur pour leur épargne pléthorique qui ne sera jamais consommée, qui s’offusquent du côut de la transmission de leur patrimoine, de la pression fiscale sur leurs flux (mais qui leur laisse en net une trésorerie bien supérieure à leurs besoins annuels…) mais qui continuent à s’endetter massivement pour générer des revenus qui seront 3 à 4 plus élevés que leurs besoins à la retraite… Libre à chacun de faire comme il l’entend. Pour ma part, j’essaie de ne pas servir Mammon.
@ Sénèque : https://www.capital.fr/votre-carriere/ces-anciens-salaries-ont-arrete-de-travailler-a-40-ans-ils-temoignent-1385841?amp
Merci adnstep pour cet article que j’ai lu avec beaucoup d’attention. Il comprend de multiples éléments dont certains avec lesquels je suis particulièrement en accord (interrogation du travail et de la santé qui peut y être laissée ? la question du sens du travail: « censé travailler ou travailler sensé? », réflexion sur les flux de trésorerie avec particulièrement les charges…), d’autres un peu moins (position quant à la rémunération du travail et celle du capital, particulièrement en faveur de cette dernière).
Il convient toutefois de noter que les situations de rentiers décrites ont été particulièrement acquises grâce à des revenus professionnels antérieurement élevés. Cela rejoint le fait que cette situation de « rentier » n’est pas accessible à tous, ce qui va à l’encontre de l’interrogation finale de l’article « demain tous rentiers ? » (sauf à imaginer la situation du « Revenu Minimum Universel », où ce ne sera pas une rente acquise sur un patrimoine mais une rente servie par un Etat, système qui me paraît personnellement férocement dangereux, notamment avec cette dévaluation – réduction à néant ! – de la valeur du travail).
Cet article très intéressant manquait effectivement d’infos sur comment développer son capital initial, surtout en si peu de temps (objectif d’être rentier à 40 ans) ce qui laisse bien peu de temps pour bénéficier des intérêts composés !
Je vous rejoins sur de nombreux points. Y compris sur le RU et la valeur travail. Mais je pense qu’on n’y coupera pas, pour des raisons de basse politique. Néanmoins, dans une économie robotisée, c’est une réponse au moindre besoin de main d’oeuvre. Mais j’anticipe…
Sénèque, vous dites « réduction à néant ! – de la valeur du travail »
Le travail n’a pas de « valeur », c’est pourquoi on le paie !
Pour en savoir plus –> André Comte-sponville
« croissance inexorable de l’économie »
ok boomer
J’ai 38 ans 😉
Bonjour
Pourrait on avoir une idée en relatif de vos charges (logement, nourriture, assurances, eau/élec, impôts) afin d’avoir une idée de votre volant disponible pour investir ?
Car habitant une grande ville, je trouve que le côut du logement est vraiment prohibitif !
Ah ? L’Asie ne croît pas ? L’Afrique ne va pas croître ?
La vision des millénaristes (Milleniumnistes ? Collapsistes ? Décroissantistes ? Passéistes ? Écologistes ? Amish ? Mennonites ? ) est passablement réductrice.
Et étriquée.
Et occidentalo-centrée.
Faut être open, John.
C’est ce que je dis depuis des lustres
Bonjour Guillaume 🙂
Bonjour Guillaume et à tous,
Je vois que vous ambitionnez de changer la mentalité des français, de les amener à prendre goût au risque.
Vous avez évidemment tout à fait raison, mais, il reste du travail à faire.
Pour le moment en effet les + de 100 milliards d’économie dues à la crise du covid, stagnent sur les comptes en banques ou caisse d’épargne pour l’essentiel.
Concernant l’immobilier, les choses sont plus faciles du moins pour le résidence principale, mais dès qu’il s’agit d’investir dans le locatif, quelques commentaires ci dessus montrent déjà de la réticence.
Il est vrai que les SCPI sont risquées (je n’arrête pas de le dire chaque fois qu’on en parle), de même que les foncières.
Je crois qu’il faudrait commencer par leur expliquer la nécessité de s’occuper soi même de son argent. Et ne pas tout déléguer à d’autres qui vont s’en occuper à leur place.
Que ce soit pour l’immobilier ou pour la bourse, il faut accepter de faire l’effort de se former, et ensuite de prendre un peu de son temps pour la gestion de son patrimoine.
Rien de tel que de lire le blogpatrimoine régulièrement, articles et commentaires pour à peu près tout savoir, au moins pour débuter !!!!! en plus c’est gratuit…
Je garde toujours des liquidités qui me permettent de profiter d’un investissement Immo ou en bourse sur un claquement de doigt. Ça m’a bien servi au mois de mars et en septembre.
Maintenant je reconstitue cette réserve, comme on remplit une retenue d’eau après utilisation.
C’est, dans mon esprit, différent de l’épargne de précaution, ou des investissements au longs cours ou réguliers qu’on fait au fil de l’eau.
Bonjour,
Je ne partage pas trop ( du tout ) votre point de vue.
ACHAT IMMO, certainement pas sauf si c’est pour son logement principal. Pb de liquidité importante et d’impayés à moyen terme et logique baisse de marché à venir, et taxe éco à venir qui sera d’une violence exemplaire pour les proprios.
REMBOURSEMENT IMMO par ANTICIPATION, non plus si le taux souscrit était bas; aucun intérêt.
EVENTUELLEMENT PRENDRE UN CREDIT pour améliorer son propre habitat
ACTIONS, OUI dans un PEA pour un particulier. Attention à la sélection plûtot cycliques en bonus pater familias et visez uniquement le long
termes.
Et je suis plutot pour des investissements direct dans des PME. Eventuellement crownfunding.
Bonne journée
À lire ce blog, on a l’impression que seule la bourse permet d’investir son épargne.
À quand un article sur le crowdfunding type wiseed, à l’investissement responsable type énergie partagée ?
Vous avez dû rater les quelques centaines d’articles qui parlent d’investissement immobilier 🙂.
Quand au crowdfunding, immobilier ou autre, en effet, les derniers articles datent de 2017.
Mais combien peut on raisonnablement investir en crowdfunding ? 10% de son patrimoine ? Que proposez faire pour le solde ?
Bj, pour part 10 % en risque++. Le crowdfunding en fait parti tout comme le vin ou les oeuvres les voitures etc… Rien à voir mais 10 % pour du placement un peu aléatoire, ca me parait sage.
Pour ma part, 30% de mon épargne est investie dans le crowdfunding. Peut-être ai-je tort ou non, mais cela me donne le sentiment de réellement investir dans une économie, de façon palpable. De plus, beaucoup de projets proposés concernent des investissements plus orientés social/solidaire/environnemental.
Pas d’investissement dans les PME-PMI ou startup, pour ma part, je laisse ça aux capital risqueurs et business angels qui ont les reins beaucoup plus solides que moi. Uniquement du crowdfunding immo, (donc du financement de promoteurs immobiliers et marchands de biens, pour être clair). Et ça représente aujourd’hui 20% de mes investissements. 20% en bourse. 60% en immo locatif. Mais la part bourse et crowdfunding va augmenter. Quand je n’ai pas besoin des revenus de l’un ou de l’autre je le réinvestis dans l’un ou l’autre.
Quand au risque, que dire… J’ai tendance à penser, pour donner un exemple, que financer la FIB dans une opération Rue des Ternes sur 24 mois n’est pas plus risqué que bloquer des fonds pendant 20 ans dans une résidence de services…
Mais je ne suis pas un spécialiste.
Ce qui m’amuse bcp avec cet article et TOUS les commentaires qui l’accompagne, c’est que je m’aperçois que en fait, les Français ne savent pas quoi faire de leur argent. Finalement, tout va bien, j’ai entendu parler qu’on était en « crise » en France, vous avez vu une crise, vous ? Non, puisque personne ne sait quoi faire de son argent, c’est très rassurant…. 😉 ( personne n’a l’air de souffrir de cette « crise » ciovid.. ) On vit vraiment dans une opulence obscène … C’est ça la vie ? chercher à quoi faire de son fric trop abondant ? pas très interessant finalement.
Je ne pense pas que les quelques commentateurs sur ce blog représentent l’ensemble des français.
Ça s’appelle le blog patrimoine. Ça intéresse surtout ceux qui ont un patrimoine, ou cherchent à le créer.
Personnellement, je vais très peu sur des blogs révolutionnaires comme rebellyon.info, par exemple. Et s’il advient qu’un de leurs lecteurs habituels se perde ici, je crains qu’il ne s’étouffe de rage rouge (ou noire).
Non l’argent c’est amusant, alors on s’amuse !!
Ah oui..Il fallait oser créer un titre en 2020..tel que « pourquoi vous ne devriez pas avoir autant d épargne »,?? ..Tous à vos copies ..sujet philosophique? ou simplement un éveil de la conscience pour les plus fortunés ??….Mary
Tout le monde ne se jette pas sur le dernier iphone, le dernier SUV, l’abonnement à canal ect et fait de l’épargne. Alors oui , on se pose la question de gérer au mieux ses économies, cet épargne patiemment économisée . Cela peut faire « marrer » les brillants esprits mais c’est aussi cela qui fait la résilience d’un pays et de son économie , ne vous en déplaise.
Phylosophiquement, on pourrait tout simplement le partager… Elle est peut être la la richesse…
Donne-moi ta montre, je te donnerai l’heure.
Avec l’age on comprend que l’épargne peut-être très utile. Pour un coup de foudre (pourquoi ne pas s’offrir une belle moto ou belle voiture), pour un voyage exceptionnel (nous l’avons fait, d’un budget supérieur à 50K€), pour pallier à une forte baisse de revenus à cause du confinement (ils doivent être nombreux les Français à regretter de ne pas en avoir assez). Ou tout simplement parce qu’à l’approche de la retraite on se rend compte qu’il ne sera plus possible de modifier ses revenus, qui seront déjà divisés par deux, en travaillant plus. Quand aux boursicoteurs de comptoir, merci pour eux car j’en fais partie. Détenteur de H2O Multibonds depuis longtemps, je suis encore en nette plus-value; j’en avais racheté après la chute de juin 2019, ce qui m’avait permis une plus-value de 30% en 2019. J’en ai aussi racheté en avril 2020. La baisse de 2020 s’amenuise, elle est inférieure à celle de fonds réputés dits non spéculatifs (CGG, Klepierre, ACCOR…). Vous ne devriez pas être aussi critique, boursicoter sur une partie de son patrimoine peut être source d’enrichissement financier et intellectuel.
Bonjour, merci pour cet article intéressant; dans cette idée je me souviens que vous aviez publié un post sur l’intérêt comparé de rembourser son prêt ou bien de garder son épargne; pourriez vous nous renvoyer le lien?
C’est bien beau tout ça mais quand on est à la retraite, on ne pense pas à investir. On a plus besoin de cette épargne.
Surtout quand la retraite est minable (femme conjoint collaborateur).
Les seuls qui peuvent se permettre de ne pas conserver d’épargne sont ceux qui ont un salaire ou retraite garantie. Comme les fonctionnaires…
Où sont mes 38 ans ?…
Oui je suis aussi en phase avec une grande partie de l’article. J’aime investir en bourse sur des entreprises à LT mais aussi spéculer cela permet aussi un peu d’adrénaline!
Sinon sur l’épargne de précaution 6 mois à un an me paraît bcp, mais quand j’y mets livrets bleu, LDD PEL et PEP, j’en ai plus!
Je ne comptais que bleu et LDD dans la précaution. Le reste c’est pour moi de l’épargne de long terme non risqué. Jai environ un tiers d’immo, un tiers de bourse, et un tiers d’épargne CT et LT et cela peut importe les véhicules d’investissement, PEA PEE AV…
Bonjour
J’ai géré le patrimoine de personnes relativement fortunées dont le patrimoine moyen tournait entre 1 & 5 ME net d’endettement…(je n’ai jamais géré les très fortunés de 5 à XM€), et me suis tourné récemment vers une branche toute différente.
Lors de cette expérience, j’ai observé plusieurs points communs :
– d’abord et avant tout ce sont des bosseurs invétérés qui profitent finalement assez peu de leur fortune personnelle (leur conjoint et enfants lorsqu’ils héritent en tirent bien plus avantage);
– ils sont à la tête d’une Pme ou en possédant une bonne partie des actions,
– beaucoup se sont faits eux même et ont maintenant passé la cinquantaine et malgré leur patrimoine sont souvent assez anxieux —> ce point explique à lui seul pourquoi ils ont beaucoup de cash :
1 – ils ne viennent pas d’une famille déjà riche et ont peur de manquer (ce n’est pas une vérité universelle mais c’est assez redondant) et donc ils accumulent par peur de manquer.
2 – ils ont pris beaucoup de risques professionnels et à de rares exceptions ne veulent plus trop en prendre après avoir empoché le fruit de cession des titres de leur(s) entreprise(s) —> ils sont restés sur les modèles de leurs parents (assurance vie, livrets blindés, pea, pea pme).
3 – ils ont eu du flair pour les bons coups immo…cela leur a permis des multiples de dingue à la revente, le plus que j’ai observé est un ‘prix d’achat x30’ en 19 ans (2001 à 2020) de détention dans une station de ski très huppée mais c’est tout à fait exceptionnel)
4 -Aparté : leur vie dédiée au travail les a souvent éloigné de leurs enfants et femmes (ils sont souvent remariés) et ils sont relativement souvent assez malheureux de cette prison dorée …
Enfin, ils meurent souvent assez jeunes après avoir pris leur retraite passé 62 à 65 ans car ils y ont en partie laissé leur santé.
Le cash accumulé faisant ainsi le bonheur de la génération suivante…
Lorsqu’on bosse comme un fou, on y laisse des plumes perso : divorce, s’éloigne de ses enfants, santé… Tout cela n’a pas de prix, où l’évaluation. C’est seulement en fin de vie ou en retraite, que ces personnes se rendent compte du prix à payer ….
Tout à fait Laurent, le problème du système actuel est que soit on est »On » soit on est »Off ». L’organisation pyramidale mise en place les fait »exister » et ils se disent que sans eux rien ne va fonctionner aussi bien. Ils ont pourtant largement les moyens de se payer un bras droit de qualité…le peu que j’ai vu tenté cette solution pour se donner de l’air ne savaient pas garder leur bras droit car les attentes étaient démesurées et les temps ont changé (les jeunes ne vivent plus exclusivement pour le travail) et l’expérience tournait court 😉
Le bras droit de qualité demande également de la confiance. A quoi sert de coopter quelqu’un si c’est pour vérifier tout ce qu’il fait ?
Cette génération qui s’est faite par elle-même repose sur d’autres valeurs non transposables car guère collaboratif et souvent sans vision à long terme, avec le temps.
Ils ont souvent conduit leur action le nez dans le guidon, saisissant parfois des opportunités, mais avec ‘âge et le temps n’ont pas toujours su préparer l’avenir ou la relève.
Bonjour ; quand je lis que: » l épargne est source d appauvrissement « ..c est vrai comme je me le répète assez souvent ; mon niveau ‘élémentaire » sur l étude des finances est très basique…je raisonne donc juste avec un peu de bon sens…suis retraitée..ai »épargné ‘ depuis 40ans…pour me constituer 1 épargne » active » et non ‘ passive comme je puis le lire..également…ainsi , ayant une épargne de précaution pour mon avenir je pense aussi contribuer « un peu » à l économie de la France…dix it…on sera au moins tous d accord .avec’ sans épargne..pas d achats »…bonne journée..Mary