Vous le savez, c’est un sujet qui nous tient à cœur et que nous suivons avec grande attention. Les chiffres du CGEDD (Conseil Général de environnement et du développement durable), placé sous l’autorité du ministre chargé de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, sont sortis et confirment un début de retournement du marché de l’immobilier.
L’évolution du prix des logements par rapport aux revenus des ménages.
Pour la première fois depuis 2009, les prix de l’immobilier commencent à baisser sur fond de baisse du nombre de transaction. Le rapport entre baisse du nombre des transactions immobilières et prix de l’immobilier est un indicateur d’anticipation des prix.
D’un point de vue internationale, la tendance est claire : les prix continuent de baisser.
En France, PARIS et provinces semblent concernés par cette consolidation des prix, avec un léger retard pour l’ile de France.
Le pouvoir d’achat immobilier des ménages au plus bas, malgré des taux faibles
La hausse des taux d’intérêt du premier trimestre a pour conséquence la dégradation du pouvoir d’achat immobilier des ménages, mais la récente baisse constatée depuis devrait avoir pour conséquence d’améliorer cette statistique.
On constate clairement que l’obtention de prêt est en chute libre au premier trimestre. Deux analyses sont alors possibles :
- Soit les banques resserrent les conditions d’octroi des prêts immobiliers,
- Soit les demandes de prêts se réduisent.
Le montant des nouveaux crédits chutent de manière très important et nous rappelle la situation de 2008.
La chute du nombre des transactions immobilières
Les ventes immobilières soumises au régime de droits de mutation de droit commun est en chute libre depuis le début de l’année 2012. Lorsque l’on connait la relation étroite entre nombre de transaction et prix des logements, on peut avoir quelques inquiétudes sur l’avenir des prix.
Mais prudence dans l’interprétation de ces chiffres, la suppression du Scellier et donc l’effondrement des ventes dans le neuf peut expliquer les variations de cet indicateur.
Le premier graphique est un taux de variation du nombre de transaction sur 3 mois, il présente la violence du retournement. Le second graphique présente le nombre de transaction et permet de relativiser les conséquences du retournement : Celui semble violent, mais le nombre de transaction reste sur un niveau important.
SYNTHESE : Les indicateurs sont tous orientés à la baisse.
