Les prix de l’immobilier sont sur une folle dynamique. Les derniers chiffres publiés par l’INSEE confirment ce que nous ressentons collectivement sur le terrain : Les prix de l’immobilier augmentent fortement partout en France, et surtout pour les maisons.
Le mouvement à la hausse est violent même si la hausse tend à ralentir en Ile de France et à Paris. Les maisons sont très recherchées et tirent les prix à la hausse. De surcroît, ce mouvement de hausse se fait sur des volumes records.
Bref, la dynamique du marché immobilier est très très forte…
Ce premier graphique est vraiment intéressant. Il faut observer la pente de la courbe. La pente de la courbe rouge (Appartement en Ile de France) semble de plus en plus faible alors que toutes les autres courbes affichent un rythme de hausse très élevé qui ne pourra probablement pas être maintenu éternellement.
Il ne serait pas étonnant, et même rassurant, de constater un ralentissement de la hausse dans les prochains mois. On ne parle pas de baisse des prix, juste d’un ralentissement du rythme de la hausse tant le rythme actuel ne peut être éternel.
La hausse des taux de crédit immobilier qui semble se dessiner pour les prochains mois pourrait être à l’origine de ce ralentissement de la hausse. (cf. « barème actuel des meilleurs taux de crédit immobilier« ).
Détails chiffrés de la hausse des prix de l’immobilier au premier trimestre 2021.
Sur les trois derniers mois, la hausse des prix de l’immobilier reste très forte partout, sauf à Paris ou les prix baisse de -0.9% sur 3 mois.
Le pourcentage n’a pas beaucoup d’importance, ce qui importe c’est la dynamique. La hausse des prix de l’immobilier est forte partout, sauf à Paris qui subit une baisse des prix.
Dans le détail, les chiffres de l’INSEE sont les suivants :
Variations (en %) au cours des 3 derniers mois (CVS) | Variations (en %) au cours des 12 derniers mois | Variations (en %) au cours des 12 derniers mois | Variations (en %) au cours des 12 derniers mois | |
2021T1(p) | 2020T3(d) | 2020T4(d) | 2021T1(p) | |
France métropolitaine | 1,4 | 5,2 | 6,4 | 5,9 |
Île-de-France | 0,6 | 6,1 | 6,3 | 4,7 |
Province | 1,7 | 4,9 | 6,5 | 6,4 |
– Auvergne-Rhône-Alpes | 2,1 | 5,5 | 6,9 | 7,2 |
– Hauts-de-France | 1,1 | 4,4 | 7,1 | 5,5 |
– Provence-Alpes-Côte d’Azur | 1 | 3,3 | 4 | 4,1 |
Appartements | 1 | 6,6 | 6,4 | 5 |
Île-de-France | -0,1 | 6,7 | 6,1 | 3,6 |
– Paris | -0,9 | 7 | 5,5 | 1,7 |
– Petite Couronne | 0,5 | 7 | 7,4 | 5,8 |
– Grande Couronne | 0,7 | 5,2 | 5,1 | 4,4 |
Province | 1,9 | 6,5 | 6,7 | 6,3 |
– Agglo. > 10 000 hab | 1,9 | 6,7 | 6,8 | 6,4 |
* Villes-centres | 1,9 | 7,9 | 7,3 | 6,7 |
* Banlieues | 1,9 | 4,7 | 5,8 | 5,8 |
– Agglo. < 10 000 hab et rural | 2 | 5,1 | 5,9 | 5,4 |
– Auvergne-Rhône-Alpes | 2,1 | 7,2 | 7,1 | 7,4 |
* Lyon | 1,2 | 11,5 | 9,2 | 8,6 |
– Hauts-de-France | 2,6 | 5,9 | 7,1 | 6,5 |
– Provence-Alpes-Côte d’Azur | 1,8 | 4 | 3,8 | 3,4 |
* Marseille | 2,8 | * | 6,1 | 4,9 |
Maisons | 1,7 | 4,2 | 6,5 | 6,6 |
Île-de-France | 2,2 | 4,8 | 6,8 | 7,1 |
– Petite Couronne | 1,4 | 5,5 | 8,3 | 7,4 |
– Grande Couronne | 2,5 | 4,5 | 6,1 | 6,9 |
Province | 1,7 | 4,1 | 6,4 | 6,5 |
– Auvergne-Rhône-Alpes | 2 | 4 | 6,7 | 7,1 |
– Hauts-de-France | 0,9 | 4,2 | 7,1 | 5,4 |
* Lille agglomération | 0,7 | 7,6 | 10,4 | 6,4 |
– Provence-Alpes-Côte d’Azur | 0,4 | 2,7 | 4,2 | 4,7 |
A suivre.
Etait – ce vous qui aviez prévu une baisse des prix des appartements à Lyon ? :-))))))))))
😉 Effectivement. Mon analyse était d’expliquer que les villes dans lesquelles les prix ont explosé depuis 10 ans (contrairement à la tendance nationale avec des prix stables) devaient être les premières villes à subir une conjoncture dégradée.
Intellectuellement, votre raisonnement est bon, notamment s’il repose sur une logique d’allocations d’actifs et de leur rotation.
Mais l’immobilier dans ces villes correspond à une véritable demande, plus que sur une opportunité financière. Cette demande repose sur une activité économique soutenue (Paris et Lyon), et un attractivité territoriale (Lyon et Bordeaux). Donc du solide et stable.
Voilà pourquoi il est vain d’essayer de prédire le marché. On ne sait jamais ce qu’il va se passer. La façon la plus terre à terre d’investir c’est d’acheter en dessous du prix du marché à l’instant T.
S’agit-il de prix dans l’ancien, ou tout confondu ?
Dans l’ancien uniquement.
La hausse du nbre de transactions dans l’ancien, et la hausse des prix, peuvent donc être dues au manque de nouveaux programmes.
Il faudrait aussi connaître la part de nouveaux accedents, de résidences secondaires,…
Mais, bon, globalement, les prix augmentent.
Par contre les seuils de l’IFI ne bougent pas😤😤
Bonjour
Il est intéressant de noter que l’excès d’épargne du aux confinements depuis un an, plus abondant que jamais, ne profite pas aux appartements ds Paris, au contraire. Imaginez sans excès d’épargne ce qui se passerait …
Peut être que cet « excès d’épargne » est dans les poches de Parisiens qui en profitent pour investir en province, ou d’acheter une résidence secondaire, ou les deux.
Bonjour ,
Habitant Paris arrdt familial du sud .. oui ds une école primaire assez grandeà côté de chez nous il y aura 40 élèves en moins en sept 2021.. la directrice est sous le choc .. donc mon ressenti il y a un « exode citadin » ..
par contre je ne vois pas comment ces futurs provinciaux vont s habituer à ne plus avoir tout ds la demi heure .. par ex en ruralité point d uber eats etc… et quid de l acclimation d avoir deux vehicules alors qu avant aucun et surtout de leurs principes ecologiques ..
bref entre Hidalgo les gilets jaunes le covid Paris se vide petit à petit .. la nature ayant horreur du vide je ne sais qui seront les « futurs « citadins …
« je ne sais qui seront les « futurs « citadins »
Ben, voyez Stalingrad…
Bonjour
« la nature ayant horreur du vide je ne sais qui seront les « futurs « citadins …
Répondre. » ————–>> jus qu’à un certain point . On voit plusieurs jeunes couples avec de jeunes enfants goutant leur bonheur à la campagne. Tout nouveau tout est beau. Quand viendra le temps du collège et surtout du lycée et plus encore des études supérieur ce sera plus problématique Du temps pour emmener les enfants à l’école. je connais déjà des gens en 3ème couronne qui mettent leurs enfants en internat pour se soulager quant aux déplacements. Même en 2ème couronne j’ai eu des étudiants en location. Dans la ville universitaire ou j’habite on construit à tout vent on envisage même de renforcer la construction en verticale ( manque de terrains). à chaque fois qu’il est possible d’acheter deux maisons adjacentes elles sont abattues pour faire un immeuble. Le prix de L’immobilier a progressé ( moyenne)de 14,8% en un an !!!!!
source journal local. C’est de la folie !!! d’autant qu’à ces prix là il va falloir bien réfléchir en tant qu’investisseur car les loyers ne suivent pas
A mettre en liaison avec les prix de l’immobilier, le REVENU FISCAL DE REFERENCE des français (article de MIEUX VIVRE)
12% des français ont un RFR supérieur à 50 000 euros,
sachant que parmi ceux-ci :
– 43% résident en IDF
– 11% résident en Rhônes-Alpes-Auvergne
– 10% résident sur la Côte d’Azur
ce qui fait pour ces 3 régions 64% des français ayant un RFR de plus de 50 000 euros , soit près des 2/3 des français
Simple info soumis à votre réflexion !
Bien sûr. Lorsqu’on parle d’immoBillier a prix élevé, de maison de campagne etc … cela concerne ces 3 régions. Ailleurs, l’immO ne vaut pas grand chose
Pourtant le patrimoine médian est plus faible a paris qu’en province.
Le patrimoine des Français étant essentiellement constitué d’immobilier, peut-être y-a-t-il plus de locataires à Paris que dans le reste du pays.
On fait dire ce qu’on veut à des chiffres. Je le sais, je suis DAF 🙂
« ce qui fait pour ces 3 régions 64% des français ayant un RFR de plus de 50 000 euros , soit près des 2/3 des français »
=> Non, 2/3 des 12% qui ont un un RFR de + de 50K€ sont sur ces 3 régions, soit 8% des Français.
Le niveau de vie médian est de 26 000€ dans les Yvelines contre 18 000€ dans la creuse. Un écart de seulement 6000€ / an, ce qui est finalement très peu.
Certes, mais comparons plutôt les revenus des 19% les plus riches en Creuse et des 10% les plus riches dans les Yvelines.
Autre comparatif, les écarts de revenus. Ils doivent être plus faibles dans la Creuse que dans les Yvelines.
Immobilier : les prix ne peuvent que continuer de grimper dans les grandes villes
https://www.xerficanal.com/economie/emission/Mirlicourtois-Alexandre-Immobilier-les-prix-ne-peuvent-que-continuer-de-grimper-dans-les-grandes-villes_3749740.html
Les marchés de l’immobilier de Paris et des grandes métropoles ne boiront pas la tasse ni cette année ni en 2022. La crise de la Covid-19, c’était pourtant le cygne noir qui devait les précipiter dans une crise profonde avec l’exode de leur population à la recherche d’espace et de verdure.
Des prix en hausse dans les plus grandes métropoles
À Paris, la spirale baissière semble toutefois engagée : la forte chute des transactions en 2020 (-16% par rapport à 2019) a fini par se propager aux prix qui, après s’être modérés au fil du temps, ont fini par lâcher début 2021 en recul de 0,9% sur le trimestre. Il s’agit d’un effet ciseau traditionnel avec d’un côté une demande en baisse avec notamment la quasi-disparition de la clientèle étrangère et de l’autre, le gonflement de l’offre immédiatement disponible avec plus particulièrement les ventes forcées de certains « particuliers-investisseurs » qui s’étaient endettés pour se lancer dans la location de meublés de tourisme, via des plateformes spécialisées type Airbnb. Mais ce sont deux facteurs ponctuels. Surtout, les transactions se sont de nouveau animées pour se rapprocher au 1er trimestre 2021 à 4% seulement de leur niveau du début 2020 et en prenant du recul, les ventes sur les 3 premiers mois de 2021 sont désormais proches de leur moyenne calculée sur les 10 dernières années. Quant aux avant-contrats, ils indiquent déjà une légère augmentation des prix de vente pour le 2e trimestre.
En petite couronne, l’immobilier ne connaît pas la crise. Là où la concentration de la population est pourtant particulièrement élevée avec de nombreuses villes parmi les plus denses de France, la hausse des prix des appartements a atteint 7% l’année dernière pour la première fois depuis 9 ans. En outre, contrairement à Paris, les évolutions infra-annuelles, si elles sont chahutées, restent positives.
Cette tendance haussière se retrouve de façon écrasante dans les plus grandes métropoles : fin avril, dans 75% des villes de plus de 100 000 habitants, la hausse des prix signés des appartements anciens restait égale au mois à 5% sur un an selon le groupe SeLoger. Hors Paris, les hausses dans le top 5 des plus grandes villes françaises s’étalent ainsi de 5,4% à Toulouse jusqu’à 12,4% à Nantes. En hausse de plus de 9% en moyenne, les prix à Lyon de 7 arrondissements sur 9 ont désormais dépassé la barre des 5 000 euros le m².
L’immobilier souffre toujours d’une crise d’offre
Si ces marchés ne se sont pas grippés, c’est qu’il y a avant tout un problème d’équilibre offre — demande. La pression des acheteurs sur les marchés en situation de pénuries a finalement été très peu entamée par la crise sanitaire est ses conséquences économiques. L’évolution globale des ventes en France en donne un aperçu : malgré la fermeture des agences immobilières sur une partie de l’année et les restrictions sanitaires, le décrochage est resté très léger en 2020 (-4% seulement), notamment comparé au choc encaissé en 2008-2009 où les mutations se sont effondrées de 27% en deux ans. À 1,08 million en cumul sur 12 mois à fin mars 2021, les transactions se sont même hissées à un niveau record.
Or, sur de nombreux territoires, l’immobilier souffre d’une crise d’offre. Et cette pénurie, peu de grandes villes peuvent prétendre y échapper. Au contraire, elle a eu même tendance à se renforcer avec la crise. Ainsi à peine plus de 345 000 logements sont sortis de terre en 2020 quand les experts estiment qu’il en faudrait 500 000 pour répondre aux besoins de logements des Français. Bien entendu, l’arrêt des chantiers lors du 1er confinement, l’apparition très rapidement ensuite de goulots de production empêchant tout rattrapage ont joué, mais la tendance était déjà à la baisse.
De surcroît, nombre de vendeurs jouent la montre et se retirent du marché quand les temps sont incertains ce qui entretient et même aggrave la pénurie de logements. Viennent ensuite les conditions financières. Les banques ont effet décidé d’encore améliorer les conditions d’octroi de crédit : les taux sont bas et sont même quasiment descendus à leur plancher historique, la durée des prêts s’allonge, elle n’a même jamais été aussi élevée, et les montants prêtés sont importants même s’ils ne sont pas à leurs pics historiques.
Et il ne faudrait pas oublier que les grands centres urbains sont aussi de véritables aimants à investisseurs à la recherche de valeur refuge et une partie des milliards d’euros injectés par la BCE se retrouvent ainsi dans la pierre. C’est un signe : le niveau d’apport personnel progresse rapidement, signe du transfert de la clientèle vers les ménages les plus aisés, ceux-là même à la recherche des meilleurs emplacements dans les grandes métropoles.
Bref, tant que les taux demeurent au plancher, acheter dans une grande ville coûte et coûtera de plus en plus cher.
Immobilier : les prix flambent de façon affolante dans l’Ouest, voici pourquoi
Antoine Laurent – Capital
Des envolées de prix affolantes dans le grand Ouest. Voilà ce que constatent les professionnels de l’immobilier un an après le début de la crise sanitaire.
D’après une étude de Century 21, entre le premier semestre 2020 et le premier semestre 2021, la valeur du mètre carré de maison a ainsi grimpé en moyenne de 10,5% en Normandie, de 10,1% en Bretagne, de 9,7% dans les Pays de la Loire, ou encore de 14,8% en Nouvelle-Aquitaine. Côté appartement, la tendance est même encore plus forte : l’inflation atteint 14,5% en moyenne dans les Pays de la Loire, 15,1% en Normandie, et même 20,3% en Nouvelle-Aquitaine !
De son côté, la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), dans sa dernière note de conjoncture, dresse un constat similaire : les villes de l’Ouest ont été “dopées” par la crise sanitaire. D’après ses chiffres, à Poitiers, les prix ont ainsi flambé de 14,2% entre mai 2020 et mai 2021. Avant-crise – entre février 2019 et février 2020 -, le marché immobilier était certes déjà en hausse, mais de seulement 5,3% sur la période. D’autres exemples pour illustrer le phénomène ? A Lorient, les prix post premier confinement ont flambé en moyenne de 13,4%. Soit 7,7 points de plus que l’année d’avant-crise. Pour Brest, les prix ont grimpé de 19,3% l’année dernière… soit 10 points de plus que pendant l’année d’avant-crise !
Des flux migratoires qui dopent les prix dans certains départements
Pour expliquer ce contexte exceptionnel, la Fnaim avance plusieurs éléments qui se superposent. D’abord, les taux de crédit immobilier ont été historiquement bas, dopant les capacités financières des acheteurs. Ensuite, avance la Fnaim, le marché immobilier est globalement pénalisé par une crise de l’offre de logements à vendre… à l’heure où les acheteurs, eux, n’ont pour la plupart pas fait de croix sur leurs envies de déménager. D’après une enquête réalisée par Ipsos pour la Fnaim en juin 2021, 41% des foyers qui envisageaient de vendre leur logement avant la crise ont retardé la mise en vente à cause de la pandémie… Et cela même si parmi ces vendeurs contrariés, 90% envisagent de reprendre leur projet de vente dans les douze prochains mois.
Pourtant, au-delà de tous ces éléments, un autre mouvement de fond explique les hausses de prix dans l’Ouest : la démographie. Depuis trois ans, rapporte la Fnaim, la plupart des départements du littoral atlantique attirent en effet de nouvelles populations. Des familles qui emménagent, et font pression sur les marchés immobiliers locaux… Se basant sur des données compilées par l’Insee, la Fnaim présente ainsi une carte montrant le “solde migratoire” de chaque département. C’est-à-dire, la différence entre la population qui s’installe dans le département, et la population qui la quitte, entre 2018 et 2021.
On constate ainsi qu’en Loire-Atlantique, par exemple, le “solde migratoire” a été supérieur à 0,5% de la population totale du département. Dans le même temps, Paris s’est dépeuplé de plus de 0,5% de sa population… C’est ainsi que les prix des logements dans des villes telles que Nantes (+3,2% sur un an) ou Saint-Nazaire (+13,6%) ont continué de grimper, au contraire de la capitale où les prix – et c’est une première depuis 1995, commente la Fnaim – diminue de 0,9% sur un an. “Il y a une cohérence entre les flux migratoires et les prix de l’immobilier qui grimpent très vite dans l’Ouest”, résume Jean-Marc Torrollion, le président de la Fnaim. Pour le plus grand bonheur des vendeurs sur place.
Immobilier à Paris : le prix du mètre carré en baisse de 1.97% au premier semestre 2021
par Denis Lapalus – France Transactions
Le seul indicateur financier fiable concernant le prix du mètre carré d’habitation sur Paris (PARISQM Index) est en baisse de 1.97% depuis le début d’année 2021 (au 18 juin 2021). Le prix du mètre carré ressort tout de même encore à 10.880€.
Publié le mercredi 30 juin 2021
Un léger retour à l’équilibre. Après une bonne décennie de baisse des prix en zones rurales, les périodes de confinement ont marqué les esprits. Les résidences à la campagne redeviennent une source d’intérêt et leurs prix grimpent logiquement. À l’inverse, au centre des grandes villes, le phénomène s’inverse, mais pas avec la même ampleur. Ainsi, pour la Capitale, si nombre de parisiens cherchent à fuir l’hyper centre, les prix ne baissent encore que bien peu. Selon l’indice PARISSQM, le seul véritable indicateur utilisé par les professionnels de la finance, le prix du mètre carré résidentiel à Paris est en baisse de 1.97% depuis le début d’année.
Si l’on en juge par les annonces immobilières, la tendance des prix serait aussi à la baisse. En effet, la baisse serait deux fois plus forte, afin de s’établir à -4%. Cette baisse des prix est d’autant plus remarquable que le stock de biens à vendre n’a jamais été aussi faible. Sans cette pénurie de biens à vendre, les prix du marché de l’immobilier pourraient reculer bien plus sévèrement. Ainsi, pour Century 21, avec un prix moyen à 10.287 euros du mètre carré, la baisse serait de -4% en 2021.
Description de l’indice PARISSQM
L’indice COMPASS Kalstone Paris Residential Property Index (PARISSQM) mesure le prix “représentatif” en euro d’un mètre carré échangé sur le marché de l’immobilier résidentiel à Paris. Ce prix est calculé sur une période d’observation de deux semaines.