J’ai bientôt 39 ans. Je fais partie de cette génération qui est arrivée sur le marché immobilier après l’envolée des années 2000. Certains de ma génération expliquent que nous sommes les victimes de la bulle immobilière des années 2000, ceux qui ne pourront jamais se constituer un patrimoine immobilier élevé et que la génération précédente s’est enrichie sans effort sur le dos des générations futures.
Ainsi, une forme de jalousie intergénérationnelle s’installe et le point goodwin est atteint avec l’utilisation permanente du terme « Ok Boomer » par les jeunes d’aujourd’hui.
L’optimisme et la capacité de s’investir dans le futur sont indispensables.
Je ne partage pas du tout cette vision. Vivre dans la jalousie du passé et dans la frustration permanente ne permet pas d’avancer et de s’investir dans le présent. Je ne crois pas que les choses étaient plus faciles avant ; Chaque génération à des opportunités ; Chaque génération à ses difficultés. Rien n’est jamais facile.
Se construire un patrimoine est avant tout une question de posture. Celui qui vit dans la jalousie et dans le « c’était mieux avant » n’arrive pas à s’investir dans la vie présente et passe à côté des opportunités offertes à sa génération. Que penser de tous ces jeunes qui reprochent aux générations d’avant d’avoir détruit l’environnement, qui se construisent dans ce ressentiment et oublient qu’ils jouissent d’une aisance et de la vie facile héritées du travail acharné de ceux qu’ils accusent. C’est tellement facile de reprocher aux autres ce que nous ne sommes pas capables de construire.
Gérer son patrimoine doit s’envisager dans la même dynamique positive. On ne peut construire un patrimoine dans la jalousie. Pour se construire un patrimoine, il faut être optimiste, opportuniste et être capable de profiter des opportunités offertes à chacun pour créer de la valeur. On ne construit rien dans le ressentiment et la jalousie du passé.
Réussir n’est pas une question de génération, c’est une question de posture. Dans une même génération, il y a toujours ceux qui réussissent et ceux qui n’arrivent jamais à rien.
Depuis 16 années que j’exerce ce métier passionnant, cette posture, cette volonté d’avancer, de s’investir, cet optimisme permanent et la naïveté de croire que l’avenir est favorable est le point commun partagé par nombre de mes clients.
Le travail. Pour se construire un patrimoine, il faut beaucoup travailler.
Ceux qui réussissent à se construire un patrimoine ont souvent un point commun : Ils ne sont pas posés 1000 questions existentielles pour savoir s’il était rationnel de faire tel ou tel choix. Ils l’ont fait. Ils se sont trompés, ils ont fait des erreurs, ont beaucoup travaillé, beaucoup travaillé et encore beaucoup travaillé. Il n’y a aucun secret.
Cette seconde qualité n’est pas dans l’ère du temps tant la mode est à la rente et au vain espoir de vivre dans l’aisance financière sans travailler. Malheureusement, j’ai une mauvaise nouvelle. Je n’ai jamais rencontré un client qui n’ait construit son patrimoine sur le travail (ou sur le travail de ses aïeux).
Le travail est au cœur de tous les patrimoines. Le travail qui permettra de dégager un revenu suffisant pour épargner, emprunter et investir ; Le travail qui permettra de créer une valeur entrepreneuriale élevée pour celui qui saura créer et développer une entreprise rentable.
Le travail est au cœur de tous les patrimoines. Le reste n’est qu’illusion et mensonge.
La naïveté. Pour se construire un patrimoine, il faut agir et moins réfléchir.
Comme écrit juste avant, pour se construire un patrimoine, il faut arrêter de se poser 1000 questions existentielles pour savoir si c’est le bon moment ou si c’est la bonne décision. Il faut agir. Et pour agir, il faut un peu de naïveté et arrêter de réfléchir. En effet, plus on réfléchit, moins on agit.
C’est là une discussion parfois difficile que j’entretiens avec mes clients ingénieurs; Les ingénieurs sont des mathématiciens, souvent des hommes brillants qui ne peuvent pas prendre une décision qui ne soit pas validée par une théorie mathématique aboutie ou un tableur excel.
Au final, ils tombent trop souvent dans le piège de l’inaction car plus ils travaillent sur le tableau excel, moins ils arrivent à prendre un décision. Par exemple, l’achat d’une résidence principale, qui pourtant est à la base de tout patrimoine, est un passage à l’acte compliqué tant il s’agit d’un investissement irrationnel et non rentable sur excel.
Se constituer un patrimoine suppose d’être capable d’écouter son bon sens et de prendre des décisions qui ne sont pas rationnelles ou validées par une simulation excel. Il faut être capable de prendre des risques et accepter l’aléa de ne pas savoir.
Une partie non négligeable de mes clients est devenue riche de manière involontaire. Leur patrimoine est le résultat de choix de vie, de décisions irrationnelles à l’époque, mais qui se sont avérées excellentes avec le temps, leur talent et surtout le travail injecté pour valoriser la décision.
S’il était possible de se construire un patrimoine élevé à partir d’une feuille excel… alors tout le monde ferait fortune. La prise de risque et l’acceptation de l’aléa sont indispensables pour vivre sereinement son patrimoine à long terme.
La prise de risque et l’aléa suppose une forme de naïveté et d’inconscience qui seules permettent de supporter le stress temporaire que cela engendre.
Ce n’est pas de la naïveté, c’est tout simple l’esprit d’entreprise !
Qui nécessite d’être davantage un homme d’action qu’un homme de reflexion
Merci pour cet article ! Oui du travail et de l’optimisme !
Nous avons commencé en faisant suivre le couffin sur nos chantiers au lieu de partir en vacances et maintenant nous ne regrettons pas. Nos enfants sont conscients que notre patrimoine n’est pas tombé du ciel et c’est un principe fort d’éducation que nous avons essayé de leur transmettre
idem , pas de naivete juste une vision juste de vers ou l’on va .accompagnée de connaissances des failles
Le plus grand risque pour un entrepreneur , c’est justement de n’en prendre aucun .
Choisir entre » Être acteur de sa vie » ou « Spectateur de sa vie »
Les jaloux sont tous des SPECTATEURS
en effet mais difficile d’entreprendre lorsque les autres sont attentistes
Tellement juste et rafraichissant.
Merci.
Je partage totalement cette analyse. Prendre des risques c’est la base de l’action et du succès
Merci pour cet article rafraichissant, totalement vérifiable au quotidien.
Je suis entièrement d’accord avec cet article. On n’a rien sans rien, et chacun, chaque jour a des opportunités. L’époque actuelle fait effectivement miroiter des réussites éclairs sans rien faire, mais ce n’est qu’avec la détermination, la formation, le travail, l’implication et la gestion et valorisation du temps qu’on peut y arriver.
Ceci dit, bonne chance à tous
Et ne pas voir trop grand !
Investir ses économies, c’est normal… Mais s’endetter pour investir, c’est quelque chose qui me dérange…
Une babyboomeuse…
Disons, qu’il faut etre fort optimiste, ou fort ,naif, pour prendre de nos jours un emprunt sur 20 ans, alors que en fait la majorité de la population n’a pas la certitude d’avoir encore son emploi dans 6 mois ( à part les fonctionnaires, médecins, … ) , la révolution technologique commence à peine à faire son œuvre, l’intelligence artificielle n’en étant que à ces débuts, et la compétition internationale va devenir bcp plus importante. Donc, GF a entièrement raison… 😉
Bonjour,
Beaucoup de vérité, mais à tempérer en fonction des choix de vie et des opportunités.
Certains éléments, outre la situation familiale, comme la stabilité doivent également être pris en compte.
Guillaume, vous conseillez souvent de commencer; logiquement, l’investissement par la résidence principale. Cela peut être difficile en début de carrière de certaines profession avec des mutations géographiques.
De plus, la prise de risque doit-elle mettre en péril l’équilibre économique familial ?
Sans être ingénieur, mais plutôt comptable, je travail aussi avec un tableur pour peser le pour et le contre, surtout dans la période actuelle à tendance décroissante.
Donc le travail et l’optimisme bien sur, la naïveté pas trop quand même, mais également le bon sens.
Les 3 conseils pour réussir
– Explorez plusieurs domaines
Devenez « expert généraliste », Plus vous avez des connaissances dans des domaines différents, plus vous avez de chances d’avoir l’avantage sur d’autres qui excellent dans une seule spécialité.
– Transférez vos savoirs
Prenez les connaissances que vous possédez dans différents domaines pour les appliquer dans d’autres contextes. C’est ce qu’on appelle « l’apprentissage par transfert » (« learning transfer »)
– Questionnez et reconstruisez
Apprenez à remettre en question ce que vous avez appris, « à explorer des cas de figure différents, en déconstruire les principes pour les comparer et les mettre en perspective »,
Demandez:
« Qu’est ce que ça me rappelle ? » et « Pourquoi ça me rappelle cela ? »
Vous pourrez ensuite les mettre en application dans des domaines différents comme l’a fait Elon Musk en repensant l’aéronautique pour créer SpaceX, l’automobile pour créer Tesla et la technologie pour créer Paypal.
et ca ne lui à pas mal réussi ……..
Tout à fait d’accord sur le fond. Comme je suis ingénieur, personne n’est parfait, nous prenons les décisions à 2.
Bonne chance !
Bonjour,
Tout cela est vrai bien sur.
Mais il faut encore quelques éléments supplémentaires pour remonter aux origines de la réussite,
Pour les jeunes, L’Éducation de la réussite, et les bonnes informations sur ce qui est porteur au moment T
Et pour les parents cela consiste souvent à lutter contre le bourrage de crane « égalitariste » de l’École. ( même privée)
Le temps reste l’élément directif : d’une manière générale, si on veut réussir, on n’a pas le temps d’en perdre, quel que soit son age.
Ce qui n’empêche pas de vivre son age normalement.
Je pense très sérieusement que la réussite (ou pas) d’un individu est déjà décidée très tôt, vers le début de l’adolescence. Les parents étant les premiers responsables en fonction de leur comportement, de leur équilibre, de leur savoir, de leur culture, de l’amour qu’ils donnent à leurs enfants.
Bojour,
Je partage votre opinion, égalitarisme qui n’a aucun sens, pas de temps à perdre, concept que j’ai renoncé à défendre auprès de ma fille qui est, hélas, un pur produit de ces esprits que formate l’université depuis ces vingt dernières années, à tel point que je regrette qu’elle n’ait pas fait « ses universités » dans la rue comme le chantait très justement Philippe Clay. Je suis une farouche adepte des apprentissages en courant le monde, ce n’est pas toujours confortable, souvent exposé mais on apprend tellement mieux ! A condition d’avoir quelques dispositions quand même… Se constituer un patrimoine, c’est d’abord être curieux et avoir envie d’apprendre, ensuite risquer son argent personnel, le perdre souvent, il n’y a que comme ça qu’on apprend, et toujours garder la tête froide. Un échec est formateur, un deuxième passe encore mais il vaut mieux changer de voie si on les collectionne.
Bonjour
Votre article tombe à pic comme bien souvent.
Je suis en train d’écrire : « Ma vie au fil de l’immo », et ce que vous dites colle parfaitement et me fait sourire.
Il y a une grande humanité dans ce que vous dites.
J’y vois aussi un parallèle avec notre fils ingénieur, qui a besoin de toutes les certitudes pour être convaincu qu’avec Covid, on nous mène en bateau dans une direction où beaucoup n’ont pas envie d’aller.
Remerciements à vous pour votre travail et votre humanité.
Bien cordialement
Françoise
« Ma vie au fil de l’immo ». est un projet de livre ? Dites nous en plus ..
Bonjour!
J’étais dans le Queyras ou les paysans sont partis le siècle dernier chercher fortune. Tous ne l’on pas faite.
Je demandais à notre chauffeur de car en regardant les maisons des Mexicains (belle villas pour montrer fortune faite et tombeaux flamboyants dans les cimetières) si ces fortunes existaient toujours et il m’a dit:
Le grand-père a fait fortune, le fils l’a entretenue et le petit-fils l’a croquée!!!!!
Mes parents (4 enfants qui n’ont pas permis à ma mère d’avoir un travail – père petit employé SNCF) m’ont laissé quelque chose que j’appelle l’héritage de la souffrance…J’ai réservé ce qu’ils m’ont laissé pour mon petit-fils sans y toucher. Je laisserai à mes enfants l’héritage (le patrimoine) du travail comme j’ai pu le lire ci-dessus.
J’ai pris un escalier…en vendant tous les dix ans un bien pour acheter le suivant plus gros…J’échappais ainsi à la plus value et n’ai pas eu à subir l’effet EURO. D’un studio en entre sol, j’ai une petite villa avec piscine…
Les agents immobiliers vous disent les points importants:
L’emplacement
L’emplacement
L’emplacement
Le chateau et le vallon (lieu encaissé ou il y a peu de soleil dans le midi)
Vous êtes fier d’avoir un chateau! mais l’autre vous dit : oui, mais dans un vallon!
Oui, mais j’ai un chateau! Oui, mais dans un vallon!
Ressortons les vieux dictons: mieux vaut être petit chez soi que grand chez les autres!
Je finis à 68 ans de payer ma maison le mois prochain…Maman, si tu savais toi qui a été bonne à 12 ans…J’en ai chié…Toi Papa, respect! Après la nuit dans le train, changement de tenue pour quelques heures dans tes vignes. J’en ai chié, mais ce n’était rien comparé à vous!
Vous ne voyez pas que vous reproduisez le schema ? Vous serez un grand pere un jour et votre petit fils va croquer. Chacun doit vivre sa vie, ne laissez rien que le necessaire a vos enfants
😊
J’aurai 69 demain.
Je vis à la Réunion depuis bientôt 45 ans.
Nous avons au fil des ans, mon mari et moi, acheté pour habiter, acheter pour louer, pratiqué à plusieurs reprise la défiscalisation, en Girardin en Scellier, acquis et géré un immeuble de 7 appartements en LMP, un appartement au ski avec bail locatif de 9ans, dénoncé par le gérant la quatrième année, acheté une résidence secondaire en métropole et construit … et j’en passe.
Le plus compliqué ayant été de s’occuper d’appartements achetés en résidence hôtelière par ma belle-mère au Cannet Rocheville avec un bail Résidence hôtelière. Tout s’est très bien passé les premières années, et ensuite la cata : plus de bail, résidence squattée avec la mainmise de tchétchènes, drogue prostitution, appartements des propriétaires loués au bénéfice de truands …
On revient de loin !
Et tout ça à côté de notre métier.
J’ai envie de retracer ces histoires pour mes enfants et petits-enfants.
Et je me retrouve parfaitement dans tout ce que vous dites : Optimisme et confiance, beaucoup de travail et encore en ce moment, naïveté dans le sens où on a parfois cru à des promesses qui n’ont pas été tenues.
Vie bien remplie et somme toute plutôt passionnante, bien que des moments aient été très difficiles à gérer.
Bien cordialement
Bonjour, je suis globalement d’accord.
– Il faut être optimiste et croire à l’avenir de nos Economies au niveau mondial.
La richesse se créé et cela continuera, grâce aux progrès technologiques, aux savoirs, aux organisations, aux connaissances économiques etc qui ne cesseront pas. Il y a aussi des zones géographique en expansion, il ne faut pas regarder que notre France parfois endormie (mais qui a aussi de nombreux atouts par ailleurs).
– du travail et des sacrifices, oui il en faut pour se forcer à gagner de l’argent, et à limiter ses dépenses, pour en garder pour investir, et ensuite c’est l’effet boule de neige (les nouveaux revenus des placements, s’additionnent au revenus du travail, et une dynamique vertueuse se met en route, en augmentant la capacité d’épargne et d’investissement
– de la naivité : oui il faut parfois se lancer à l’eau sans trop réfléchir et éviter l’immobilisme qui ne mème à rien. On en connait trop qui disent 30 ans trop tard « si j’avais su.. » et qui continuent tout de méme à ne rien faire… Pour le fichier excel cela m’a fait beaucoup rire … 🙂 je suis ingénieur et je valide tous mes investissements avec des modélisations Excel et des hypothèses optimistes et pessimistes pour peser le pour et le contre avant de me lancer en connaissance de cause. Mon dernier excel en date (modélisation très poussée) : en décembre dernier pour essayer de comparer sur 20 ans (oui je sais on ne connait pas l’avenir..) un investissement SCPI à crédit en metttant en évidence l’effet de levier du crédit, avec des hypothèses de baisses de dividendes, et de baisse du prix des parts. La conclusion est que l’effet de levier est tel actuellement, que l’investissement bat les SCI en assurance vie, les SCPI en assurance vie, les PEA et UC en assurance-vie si ces dernières ont des performances annuelles de l’ordre de 7% (ce qui est réalisable d’ailleurs). j’ai donc validé l’investissement en SCPI (A CREDIT !), en complément d’autres biens déjà détenus sur les autres supports listés, et que je continuerait d’alimenter. C’est la conclusion qui vaut pour mon cas particulier (TRI, revenus, nb de parts, fiscalité SCPI étranger, fiscalité Assurance vie etc). Mais pour moi il faut impérativement ce genre de calcul pour évaluer les opportunités.
Cordialement
Bonjour David,
J’ai adoré ce bel article J’ai 40 ans d’expérience en immobilier et si vous m’aviez demandé mon avis aujourd’hui avec la perspective d’avenir du télétravail, je n’aurais pas investi dans les scpi. J’airai peur que les bureaux et commerces soient vides.
Les scpi ont vocation à investir dans de l’immobilier tertiaire, bureaux et commerces en tête.
Faites attention.
Par contre, j’ai investi en même temps que Guillaume dans le portefeuille boursier qu’il nous a conseillé et il prospère bien.
Merci Guillaume pour vos conseils
Cordialement
merci Denis.
je suis en télétravail, mais mon entreprise garde des bureaux car le lien s’y fait également. Je ne crois pas en une énorme baisse des occupations des bureaux. Et ces bâtiments sont convertibles pour certains. Les mises en chantier seront peut être moins nombreuses à l’avenir mais je pense que le parc actuel restera relativement occupé
D’autre part il n’y a pas que du Bureau et commerce en SCPI ….
J’ai pris soin de diversifier sur d’autres secteurs
Concernant les commerces l’impact est rude mais il y aura toujours des Supermarchés, ou commerces de proximité. Le e-Commerce ne va pas tout tuer.
Bonjour Denis,
J’ai adoré ce bel article J’ai 40 ans d’expérience en bourse et si vous m’aviez demandé mon avis aujourd’hui avec la perspective d’avenir de l’économie, je resterais pas investi dans les actions. J’airai peur que les entreprises fassent faillite.
Les actions ont vocation a être investies lorsque les cycles économiques sont favorables, et les bulles sont en formations.
Faites attention.
Par contre, j’ai aussi investi en même temps que vous il y a plusieurs mois et années dans des UC et elles prospèrent bien (par exemple BE0946564383 mais attention c’est une mode le Durable et la bulle pourrait dégonfler)
Merci Denis pour vos conseils
Cordialement
PS : cette parodie est évidemment écrite sous le ton de l’humour, mais ni vous (qui avez une grande expérience de l’immobilier), ni moi, ne savons lire l’avenir et connaitre le bon dosage dans nos investissements. L’important est de mesurer les risques/opportunités, et d’être diversifiés.
« Réussir n’est pas une question de génération, c’est une question de posture. Dans une même génération, il y a toujours ceux qui réussissent et ceux qui n’arrivent jamais à rien. »
Attention Guillaume, certains risquent bientôt de vous taxer pour vos élans pro-Macroniste et élitiste relatifs à ceux qui réussissent et à ceux qui ne sont rien… 😉
Ah, non, pas de politique ici. On vaut tellement mieux 😉
Bonjour
Suivre
Il est effectivement malsain d’accuser la génération précédente de facilité. Chaque génération a ses opportunités; mais c’est parfois le timing qui est différent. La crise de 2008 puis le COVID sont des bons points d’entrée en bourse. La hausse massive des prix de l’immobilier est terminée. Pour reprendre une expression à la mode, nous sommes sur un « plateau ascendant ». Les cryptomonnaies vont peut-être monter en puissance. L’inflation va peut être venir nous donner des opportunités. Il faut être prêt à saisir ces opportunités.
bonjour Maitre
vous faites bien de remonter les bretelles de ce djeune Calimero
Cette generation d’assistés trouve toujours des excuses pour ne pas se sortir les doigts du Q
Heureusement pour eux, qu’il n’y ait plus de guerre, ils n’auraient pas survécu.
Ils oublient que beaucoup de boomers rognent dans leurs faibles retraites pour aider leurs enfants
salutations
Yann/70 ans
si vos enfants ont besoin de votre aide à plus de 40 ans, c’est que vous avez manqué quelque chose dans leur éducation…
Tout à fait ok
article concret simple mais que j’apprécie beau coup
un investisseur de 74 ans
Je ne crois pas en matière de réussite professionnelle que l’on puisse faire l’impasse désormais sur l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies. Quelle que soit la voie choisie par celui qui débute dans la vie, un fossé se creusera dans les 15 ans avenir entre ceux qui maîtrisent ces techniques et les autres. Nous serons certainement distancés par les américains et les chinois mais il y a des places à prendre dans l’usage transversal de l’IA.
Bonjour,
Merci pour ces informations…si ces propos viennent de vos entretiens, c’est intelligent de les partager et malin à la fois. Bonne continuation à vous et à votre blog.
D’accord avec vous Guillaume mais plus que de la naïveté je mettrais plutôt de l’inconscience. Il faut analyser un minimum avant d’agir mais si on se pose trop de questions on ne fait rien. Et c’est vrai que si vous entreprenez et que vous réussissez vous aurez droit à la jalousie malsaine qui règne en France. Les gens n’aiment pas les riches et ceux qui réussissent mais à la fin ils les envient et les jalouses. Là où vous avez également raison c’est qu’ils ne voient que le résultat et pas du tout la somme de travail investie. A part celui qui a gagné sa fortune en naissant ou au loto je n’ai jamais rencontré de gens qui avaient réussi sans avoir travaillé.
Le seul souci en France quand on entreprend c’est que l’Etat vous attend au coin du bois pour presque vous dissuader de réussir, mais ça c’est un autre problème.
Bonjour
Encore un article plein de bon sens et de vérité. Merci . Je suis d’accord avec vous . Cependant, je rajouterai qu’il faut un petit brin de folie et parfois d’inconscience pour se constituer un patrimoine. Et que nous sommes, par nature, habiles à saisir les opportunités.
Marie
Bonjour,
Je confirme que la constitution de notre patrimoine immo, de plusieurs millions d’euros aujourd’hui, et qui nous rend désormais “rentiers”, a été le fruit de travail, d’optimisme et (un peu) d’inconscience. Notamment, inconscience sur la gourmandise de l’état et son penchant à chamger les règles du jeu en plein match ! Difficile, par exemple, de bâtir une stratégie fiscale durable dans ces conditions.
Cela dit, une des clés essentielles de réussite a été sans équivoque notre couple durable et très complémentaire. On ne peut surestimer l’importance psychologique, émotionnelle et financière d’un couple pérenne dans un plan d’investissement réussi. Quelle chance que nous nous sommes retrouvés ! Nous avons constaté l’hécatombe financière autour de nous avec l’explosion des couples, l’un après l’autre. Notre propre couple a été mis à rude épreuve par tout le travail et sacrifices nécessaires pour construire notre patrimoine. Mais il a tenu ! Et la fameuse “crise de midi” est à priori derrière nous :).
Réussir (en France particulièrement) demande du travail, de l’optimisme et des compromis, y compris sur la base constituée par le couple et la famille !
A propos de famille, notre fils unique (choix de notre part de ne pas avoir plus d’enfants), bien qu’il sait qu’il héritera un jour, est très dynamique et motivé à réussir par lui-même. Il nous dit qu’il ne sera jamais salarié. Il a déjà commencé une activité commerciale sur internet avant de terminer l’école de commerce. Il ne pense pas que l’école peut vraiment lui préparer pour un avenir très incertain. Mais ce que l’école ne lui apporte en savoir-faire, elle lui apportera en état d’esprit, en relations et en réputation (être diplômé est comme un “raccourci” pour indiquer que vous êtes sérieux, cultivé, capable, … Nb : Je ne défend pas ce point de vue—je constate.).
Un regret : On était trop la tête dans le guidon dans notre parcours. Notre réussite nous a même un peu pris de court ! Et on paie actuellement très cher notre manque de planification patrimoniale, pour éviter à notre fils de devoir tout vendre pour payer les taxes de succession à notre mort. Une vision à long terme dès le départ (si cela est possible) est donc également importante..
En résumé, les clés de la réussite, pour nous, sont optimisme, travail, esprit pragmatique, et vision à long terme, à la fois sur le plan personnel et professionnel.
Complètement d’accord avec cet article mais pas de naïveté mais savoir être opportuniste.
Savoir créer c est être acteur.
Je salue l’intervention d’investisseur lambda.
la continuité dans l’action est un gage de réussite.
Sa description de la cohésion familiale avec héritier unique fait un peu « ancien régime », mais cela exprime deux points forts que les » familles recomposées » d’aujourd’hui »hui semblent avoir oubliés :
-les divorces sont ruineux
-,les divorces ont un effet catastrophiques sur le mental des enfants, qui ont tendance à reproduire les mêmes erreurs.
Le couple est une chose, mais avoir des enfants implique un engagement sur lequel on ne devrait plus revenir.
Il vaut mieux y penser avant….
Le fils d’ investisseur lambda dit qu’il ne sera jamais salarié.
Cela prouve que son éducation économique au travers d’une responsabilisation personnelle de son destin a été réussie, et il est probable que l’exemple des parents n’y est pas pour rien.
Bravo.
1) Je crois que c’est Goethe qui conseillait :
« si tu as un rêve, franchis le premier pas et le reste suivra… »
2) Et, pour rester dans la culture, je citerai Snoopy (pour les plus de 50 ans… majoritaire ici ?) :
« Pensons, travaillons, rêvons… il en restera toujours quelque chose ! »
3) Pour reprendre la formidable exhortation de Guillaume à l’action pour les jeunes générations, je dirais qu’il faut arrêter de cultiver la victimisation et considérer que l’on est toujours acteur de sa vie et non pas « spectateur victime » !
Quant aux papy boomers, et nos plus anciens, ils ont connu la grippe espagnole, la/les guerres, les wc au fond du jardin, avec du papier journal ;-), le 110 Volt (quand il y avait l’électricité), les corvées d’eau au puit, le vélo pour aller au bal à 30km…
Me concernant, j’ai connu un père qui travaillait plus de 60h par semaine sans se plaindre, la menace du sida à l’aube de mes premières expériences, les deux crises du pétrole, la guerre froide avec la peur de l’est, les formalités et changes compliqués pour aller en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, … les transatlantiques en 10 jours de bateau quand l’avion n’était pas accessible, le chômage, les licenciements, la désindustrialisation, mitterand président, …
bref que du bonheur.
Nos jeunes générations ne sont pas à la fête dans le monde que nous leur avons construit; mais si un seul instant elles se victimisent, elles sont perdues avant d’avoir vécu.
Alors oui ! Optimisme, Travail et Volonté ! (plutôt que naïveté)
Bonsoir,
Guillaume professe qu’Optimisme, Travail et Naïveté sont les « mamelles » constitutives d’un patrimoine.
J’adhère à ce triptyque de valeurs cardinalices, et j’ajouterai la Lucidité, par « compensation » de la Naïveté et l’entreprenariat.
Nombreux sont les investisseurs, boursiers, immobiliers, ou je ne sais quoi d’autre, qui ont agi sur la foi
aveugle de leur bon sens, de leur « flair », de leurs « anticipations objectives » et se sont fourvoyés, non pas sur l’intégralité de leurs choix, du moins je l’espère, mais sur tel ou tel investissement « malheureux ».
Je ne leur jette pas la pierre, j’en fais partie. Et l’on grandit de ses erreurs, à condition de les reconnaître.
C’est là qu’intervient la Lucidité.
Les vieux adages sont là pour nous le rappeler : « mieux vaut se couper la main que perdre le bras » ou encore « mieux vaut tenir que courir ».
Mais, quoi qu’il en soit, ne jamais perdre de vue que celui/celle qui ne tente rien ne se trompe jamais qu’une fois.
Et bien garder à l’esprit « que la quête irrésolue du meilleur à venir fait bien souvent perdre du temps et passer à côté des bonnes opportunités qui s’offrent à nous à l’instant présent » pour plagier Guillaume…
Guillaume, vous n’avez pas osé utiliser mon expression: de l’huile de coude. Mais j’ai compris ça!
Vous avez oublié la localisation.
Par contre votre paragraphe sur les ingénieurs, dont j’ai eu l’honneur de faire partie, m’interpelle, à plus d’un titre.
« C’est là une discussion parfois difficile que j’entretiens avec mes clients ingénieurs » Je peux le comprendre, avec les autres aussi non?
« Les ingénieurs sont des mathématiciens » C’est vrai
» souvent des hommes brillants » Merci 🙂
« qui ne peuvent pas prendre une décision qui ne soit pas validée par une théorie mathématique aboutie ou un tableur excel. » Et alors? Investir n’est pas acheter. Un compte d’exploitation, un bilan sont absolument nécessaires. C’est une erreur de penser le contraire. Le hasard ne fait pas toujours une réussite. Le tableur n’est qu’un moyen moderne, qui facilite la chose, à mes débuts j’avais un simple cahier, et les tableurs n’existaient pas, leur principe si.
« Au final, ils tombent trop souvent dans le piège de l’inaction car plus ils travaillent sur le tableau excel, moins ils arrivent à prendre un décision. » Je m’inscris complètement en faux avec ceci. Vous n’avez pas de vrais ingénieurs dans votre entourage, ou peut-être des polytechniciens 🙂
Le piège vous le connaissez, c’est de travailler avec des % 🙁
« Par exemple, l’achat d’une résidence principale, qui pourtant est à la base de tout patrimoine » Ce n’est pas mon avis! Pas du tout! C’est la base d’une vie sentimentale, mais certainement pas celle de la finance, dans l’immobilier il y a bien d’autres possibilités plus juteuses. D’ailleurs, vous avez bien écrit l’achat d’une RP et non l’investissement dans une RP, ce qui est une évolution très favorable dans votre lagage.
Croyez mon expérience qui date de plus d’un demi-siècle: j’ai fait cette erreur. Et sentimentalement je ne la regrette pas. « est un passage à l’acte compliqué tant il s’agit d’un investissement irrationnel et non rentable sur excel. » la suite de la phrase est exact, même si je n’aime pas beaucoup le mot rentable. Bref, c’est une erreur.
Financièrement
Il est toujours intéressant d’investir dans l’immobilier
Il est jamais intéressant d’acheter sa résidence principale
Huile de coude, et des genoux, le terrain et la situation
Bonne journée
Acheter sa résidence principale est indispensable, même Marco Polo l’a fait et y conserver une place pour ses enfants adultes leur permet de tenter plus de choses.
Le pire ennemi pour les investisseurs ce sont les accidents de la vie et le divorce est un poison.
Oui, c’est indispensable pour perdre de l’argent 🙂
Avec mon humour.
Avec l’argent, il faut oublier les senbtiments
Je découvre votre site et j’apprécie vos conseils intéressants, techniques mais qui comportent également une certaine philosophie et une morale nécessaire au monde d’aujourd’hui.
Je dirai que toutefois que se constituer un patrimoine (en dehors d’un héritage) n’est pas non plus à la portée de tout le monde. Il faut quand même des compétences dans le business, comprendre les bases de l’économie et un minimum les rouages de la fiscalité.
Oui il faut des compétences, du travail, et une prise de risque plus ou moins limité suivant son profil.
Je vous dis à très bientôt pour un rdv conseil patrimonial :-))
Merci pour votre post. Je suis mille fois d’accord avec vous. Le travail et l’optimisme ce sont des attitudes gagnantes !
« Cette seconde qualité n’est pas dans l’ère du temps tant la mode est à la rente et au vain espoir de vivre dans l’aisance financière sans travailler. »
En parfait accord avec cet extrait. Je travaille dans un cabinet d’expertise comptable et je vois arriver des dizaines de jeunes investisseurs immobiliers dopés aux formations YouTube qui ont pour objectif la « liberté financière » (nouveau nom à la mode pour dire rentier) en très peu de temps. Pour eux s’enrichir signifie acheter un maximum de biens immobiliers à crédit, sans qu’ils anticipent les risques (travaux à venir, obsolescence énergétique, baisse du marché, hausse du chômage, …) ou les contraintes (temps à passer, gestion administrative, …).
Je crois que l’on sous-estime ce phénomène… J’habite à Angers où le marché immobilier est très dynamique (pénurie de logements étudiants notamment), et je vois certains néo-investisseurs accumuler de très gros encours de crédits dans un seul but : générer du « cash-flow » (leur graal, qui au passage est rarement bien calculé…)
Guillaume, vous aviez fait des articles il y a quelques temps sur ce phénomène. Je pense qu’il serait très intéressant de s’y pencher à nouveau pour analyser ce phénomène (qui a un réel impact sur le marché immobilier local, comme ici à Angers) dont on parle assez peu dans les médias spécialisés. J’ai notamment lu que la part des investisseurs dans la production de crédit habitat était à son plus haut, c’est donc un phénomène réel et d’ampleur.
Sont-ils des entrepreneurs géniaux qui verront leurs emprunts être remboursés sans effort par l’inflation (à force d’injections de liquidités par les banques centrales) ou bien de jeunes chiens fous qui se brûleront les ailes à la prochaine crise ?
J’aimerais beaucoup avoir votre analyse et échanger sur ce sujet qui me passionne !
Mission accomplie. Je viens de publier cet article « Immobilier locatif : La catastrophe annoncée du cashflow positif ! » pour vous.
Merci ! C’est un sujet dont on a pas fini d’entendre parler je pense…
Tout investissement comporte deux paramètres :
-la valeur de l’actif
-le rendement
Ceux qui empruntent beaucoup voient dans le rendement la possibilité de rembourser leur prêts,
Cela peu marcher si le contexte est porteur, mais qui dit rendement élevé cit aussi risque élevé.
Risque de ne pas louer ou de mal louer, risque de dépréciation de la valeur de l’actif.
Si la banque se met à vouloir son dû parce qu’on ne pays pas les traites,cela risque de très mal se passer.
Il vaut mieux très bien connaitre le marché local !!
Bonjour,
Le problème de l’argent « facile » et de l’indépendance financière mais également hiérarchique semble à la mode. N’est-elle pas le résultat d’une éducation ou d’un enseignement quelques peu décorrélé de la réalité, économique en particulier, en prenant la vie au jour le jour ?
Même si le métier de banquier a évolué de conseil vers une situation de commerçant, d’argent voire plus (téléphonie, assurance, …), ces derniers ne semblent pas tenir compte des limitations d’endettement pour atteindre les situations décrites, sauf caution(s) extérieure(s).
Cela peut également conduire à s’interroger sur la formation d’analyste comptable des décideurs au sein des organismes de prêt compte tenu de la présentation de business plan bancales.
Construire un patrimoine est avant tout une question d’état d’esprit.
Il faut avoir un rêve>une vision>un but>des objectifs>un plan d’action et agir.
Le reste ? C’est surtout du blabla