Cela fait maintenant plusieurs années que nous faisons le constat du déclin inexorable du fonds euros des contrats d’assurance vie. Bien au delà du risque systémique en cas de remontée forte des taux d’intérêt, qui n’arrivera probablement pas tellement les conséquences seraient désastreuses (et je pèse mes mots), nous vous alertons sur la baisse inévitable et durable des rendements.
Le rendement moyen des fonds euros en 2015 est de 2.30%, il devrait passer sous la barre des 2% dès 2016 … et la baisse devrait se poursuivre inévitablement dans les prochaines années. Il faut s’y habituer, le fonds euros des contrats d’assurance vie n’est plus un produit de long terme, ce n’est plus le support parfait pour préparer sa retraite, ou épargner à long terme. Il vous faudra trouver une alternative au fonds euros ou vous vous appauvrirez de manière inévitable. (cf »L’épargne est une erreur, débarrassez vous en avant qu’il ne soit trop tard !« ).
Pourtant, malgré les efforts commerciaux des compagnies d’assurance vie pour se débarrasser du fonds euros et faire porter le risque sur les épargnants, la résistance est forte (à raison) et les épargnants n’acceptent pas d’abandonner la sérénité de leur fonds euros pour l’espoir d’un rendement meilleur sur les marchés financiers et la bourse via les unités de compte.
Et entre nous, cette résistance à l’abandon du fonds euros pour les unités de compte est normale et vous devez même l’accenteur pour obliger les assureurs à exercer leur métier de base, c’est à dire la gestion des risques (cf article « Baisse des rendements : Faut il diversifier votre assurance vie vers les unités de compte et la bourse ?« ).
Il y a pourtant urgence. Il faut profiter maintenant de la situation exceptionnelle des taux bas (et donc d’une situation ou les portefeuilles des compagnies d’assurance vie sont en forte plus-value) pour engager la mutation de l’assurance vie vers un support nettement plus adapté à une épargne de long terme, et notamment l’Euro-croissance (ou un cousin dont la philosophie serait proche).
En effet, les taux bas profitent aux compagnies d’assurance vie mais pour combien de temps encore. Ce n’est pas demain, lorsque les taux auront retrouvé des niveaux plus élevés (mais en accord avec la conjoncture) qu’il faudra le regretter. La mutation de l’assurance vie doit être engagée dès maintenant (et je dirais même dès hier).
Le fonds euros des contrats d’assurance vie bénéficie de la fiscalité de l’épargne de long terme capable de financer l’économie alors qu’il s’agit dorénavant d’un produit de court terme dont l’apport au financement de l’économie doit être relativisé.
Utiliser la fiscalité pour accélérer la mutation de l’assurance vie et précipiter la fin du fonds euros ?
C’est alors que se pose la légitime question de la fiscalité : La fiscalité dérogatoire de l’assurance vie est elle encore justifiée ? (vous connaissez tous ma réponse si vous me lisez régulièrement : « Les avantages fiscaux de l’assurance vie sont ils toujours justifiés ?« ).
Quelques chiffres pour comprendre les enjeux : L’assurance vie c’est 1 600 000 000€ (1600 milliards d’euros) dont 83% en fonds euros et 17% en unité de compte (A noter que -+ 40% des unités de compte sont investis dans des produits financier spéculatif sans rapport avec l’économie réelle et l’investissement dans le capital productif via des produits structurés – « Assurance vie : Les produits structurés et autres fonds à formules interdits ?« ).
A fin 2015, les fonds euros sont composés à hauteur de 82.43% en obligation dont 34% d’obligation d’état et 66% d’obligation d’entreprises principalement financière (banque et compagnie d’assurance) pour de nombreux fonds euros (cf »Saviez vous que votre assurance-vie finançait de plus en plus les banques et assurances ?« ).
Dans cet article, nous vous révélons par exemple la composition du fonds euros de Fortunéo n’était composé que de +- 11% d’obligations d’entreprises autre que financières.

Composition moyenne des fonds euros des contrats d’assurance vie au 31/12/2015 par goodmoneyforvalue

Ma question légitime est alors la suivante : Pourquoi continuer à subventionner fiscalement un produit financier qui ne profite pas au financement du capital productif et à la croissance économique ?
Ne serait il pas légitime de supprimer les avantages fiscaux accordés aux fonds euros des contrats d’assurance vie ? Pourquoi apporter un avantage fiscal à un produit :
- De court terme qui n’est donc pas adapté à une épargne de long terme indispensable pour la préparation de projet long tels que la retraite ou la dépendance ;
- Ne participe pas suffisamment au financement de l’économie. Comment expliquer que les entreprises Française manque de financement alors que les Français sont les champions de l’épargne ? Ne faudrait il pas améliorer l’affectation de l’épargne au financement de l’économie ?
C’est alors que dans la mouvance actuelle qui vise à faire la distinction entre capital productif et épargne de court terme (cf programme de François FILLON par exemple), il pourrait être pertinent d’envisager une fiscalité de l’assurance vie variable selon les supports :
- Taxation des gains annuels acquis sur les fonds euros, au fil de l’eau, c’est à dire annuellement à l’occasion de leur inscription en compte (et non en cas de rachat). Pourquoi pas envisager l’utilisation d’un taux forfaitaire proche de 15% ; L’antériorité du contrat d’assurance vie n’apporterait alors plus aucun avantage fiscal en terme d’impôt sur le revenu.
- Taxation uniquement en cas de rachat des plus-values générées par l’investissement en unité de compte ou sur le support Euro-croissance uniquement en cas de rachat ou au plus tard au jour du décès du souscripteur assuré. Cette taxation pourrait bénéficier d’un régime fiscal de faveur afin de tenir compte de la durée de détention dudit contrat d’assurance vie et du caractère long terme de l’épargne. On peut imaginer le maintient du taux dérogatoire de 7.50%.
Pour faire simple, il s’agit de copier la taxation actuelle des prélèvement sociaux. Ce qui est possible pour les prélèvements sociaux doit l’être également pour l’impôt sur le revenu.
Une telle dichotomie fiscale entre fonds euros et Euro-croissance et unité de compte permettrait de redonner ses lettres de noblesse à l’assurance vie en tant que produit d’épargne de long terme et devrait permettre une accélération de la mutation de l’assurance vie au profit d’une épargne de long terme, garantie par l’assureur mais plus adapté aux besoins de financement de l’économie grâce à des produit financiers tels que l’Euro-croissance.
et bien entendu rétroactivement n’est ce pas?
Oui, bien entendu 🙂
Le sujet est redondant et il a déjà été beaucoup discuté. Mais c’est vrai qu’il est très important.
Mon avis n’a pas changé : le rendement bas des assurances vie en euros va se poursuivre. ¨Pour faire bouger les capitaux investis, il suffit de proposer une alternative comme les fonds euros-croissance mais avec une garantie de capital ET une garantie de rendement pour contrer au minimum l’inflation et les frais de dossier.
Même si les fonds sont bloqués sur 10 ans, si cette garantie existe, ca marchera. Il faut juste une volonté politique et ne pas chercher à prendre les français pour des poires.
Le problème, c’est que dans les conditions de marché actuelles, il paraîtrait difficile aux assureurs de proposer dans le cadre d’un fonds euro-croissance un taux garanti autre que symbolique; sur 10 ans, rien que la simple garantie du capital (souvent hors frais de gestion d’ailleurs !) impose de réduire la poche « actions » à une part très minoritaire, ce qui explique que les rares assureurs à s’être lancés sur le marché de l’euro-croissances évoquent – du bout des lèvres et sous la torture 🙂 – un espoir de gain supplémentaire par rapport aux fonds euros « traditionnels » de.. 0.5 à 1 point. La belle affaire ! Ou alors il faudrait que les assureurs engagent plus de capitaux propres pour couvrir les risques, mais cela bien entendu ils ne veulent pas en entendre parler, les fonds euros traditionnels leur coûtent déjà cher… En fait, le fond euro-croissance est à la base une bonne idée… mais il aurait fallu le lancer il y a 6-7 ans !
Peut être redondant mais il y ‘a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas .Vu le nombre de français qui possède une assurances vie qui dépasse largement les frontières Gauche/Droite ou riches/pauvres ,si d’une manière ou d’une autre , une fois de plus les règles de la belote devient celles du poker en cours de jeu…. on peut prédire à tout gouvernement des jours sombres ( nationalement on peut tout prendre aux citoyens par la force c’est classique ) mais internationalement ;il n’ y en ira pas de même et là on verra les cours des taux flamber et la dette française se « rouler » dans le mauvais sens ….et avec une dette qui flirte avec les 100% …. bonjour les dégâts.
ce qu’apparemment les thinks tanks anti capitaliste ne comprennent pas ou ne veulent pa comprendre ;on peut faucher l’épargne des français par la force législative ou physique mais ils feraient mieux se demander comment on en est arrivé là? et pourquoi ça ne recommencerait pas?ou alors c’est juste pour gagner du temps et laisser aux générations futures le soin de régler indéfiniment le mal français du SP à la française et du tout gratuit comme but optimal
je vais le répéter à l’infini cessez de vouloir tripoter les règles du jeu et laissez les gens prendre leurs décisions eux mêmes sans les conduire à travers des couloirs qui sont sensés définir pour nous un monde meilleur alors que les apprentis sorciers sont comme nous ;ils ne connaissent pas la fin de l’histoire et à chaque fois qu’un fort en gueule fait croire le contraire ça se termine invariablement par une hécatombe humaine
LA LIBERTE ….est ce que ce mot a encore un sens dans notre pays
Bien Freddo ! surtout le dernier paragraphe !
@ GF
1) Vous êtes vraiment fâché avec les chiffres, 1600 Mds s’écrit 1 600 000 000 000 et non 1 600 000 000 !
2) Si l’AV est subventionnée, ce n’est pas pour faire plaisir au contribuable mais pour des raisons plus calculées:
– sans l’épargne AV (et donc ses avantages fiscaux), l’état est obligé d’emprunter sur les marchés internationaux pour continuer sa gabegie et vu la situation du pays, il n’est pas sûr que ça se bouscule au portillon, donc sans cette manne que représente l’AV, les taux d’emprunt de l’état vont grimper et les déficits déjà exponentiels, vont s’emballer et la faillite sera inévitable … sauf à la repousser encore avec des assouplissements monétaires type QE ou Helicopter Money,
– n’oublions que la bonne note (relative) de la France est principalement dû au fait que détenteurs d’obligations pensent « être remboursés » un jour . Ils savent qu’en France, il y a quelques 1600 Mds d’épargne en AV + 3 à 400 Mds de livrets et autres supports d’épargne. Ces épargnes servent quelque part de « garantie » aux prêteurs!
Alors modifier les règles, c’est prendre un grand risque …. qui sera prêt à le prendre ?? Fillon, peut-être, s’il est élu, mais à mon humble avis pas avant d’avoir assainie les finances de la France.
« sans l’épargne AV (et donc ses avantages fiscaux), l’état est obligé d’emprunter sur les marchés internationaux pour continuer sa gabegie et vu la situation du pays, » ==> Faux la dette de la France est détenue à hauteur de 70% par des non résidents et seulement -+ 20% par les compagnies d’assurance vie.
Je remets mon message !!!!
Ce qui est faux c’est ce que vous écrivez, extrait de chiffres de l’Agence France Trésor
[Selon les chiffres de l’AFT, fin mars 2015, 64,4% des détenteurs de la dette publique française sont des «non-résidents». La définition de «non-résident» est floue: un investisseur français qui a investi dans un fonds britannique par exemple sera comptabilisé comme un investisseur britannique…]
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2015/09/30/29006-20150930ARTFIG00203-qui-detient-la-dette-de-la-france.php
Ce qui veut dire que la dette de la France est détenu par au moins 40% des Français.
Tant même ce serait 30%, que se passerait-il si un tel pourcentage d’acheteurs d’obligations venait à ne plus acheter, même 10%, qui pensez-vous irait combler ce manque? Personne bien sûr ! et tout comme un marché d’actions s’effondrerait si il y avait un manque d’acheteurs, la France ferait faillite s’il manquait ce pourcentage d’acheteurs!
D’ailleurs ça commence à bouger, probablement les effets « délétères » de la loi Sapin 2:
http://www.agefi.fr/banque-assurance/actualites/quotidien/20161124/l-assurance-vie-decollecte-premiere-fois-en-trois-204870?utm_source=newsletter&utm_medium=banque_assurance&utm_campaign=25112016
Bien d’accord avec Freddy Gosse, la liberté se réduit chaque jour en France.
Le flicage lui a un bel avenir…
Bon réquisitoire de FREDDY G.
Ceci étant, les causes sont entendues depuis bien longtemps, c’est l’action qui fait défaut.
La France n’est plus depuis au moins 5 ans la terre de libertés (en tout cas cela a accéléré)
Nous sommes effectivement en pointe pour le flicage
Plus grave, le citoyen doit se faire son propre rating : je considère ce magnifique pays comme à risques :
– personnel
– fiscal
– entrepreneurial
– géopolitique
Il y a bien sûr des lueurs d’espoir mais la pente sera rude.
Aux bons entendeurs d’en prendre la juste mesure, et par conséquent, d’agir……
C’est bien d’énoncer les risques, au demeurant vrais, mais les solutions d’après toi pour les contrer ??
– Fuir le pays,
– Vivre reclus au fond du Larzac,
– Activer une révolution,
– Porter plainte contre les politiques, les destituer ?
– …..
– …..
Cordialement
4 solutions qui se valent 🙂
Perso j’aime bien la troisième, mais la première me semble plus simple à mettre en oeuvre.
Je vais aller à contre courant des commentaires ci-dessus.
Effectivement, je souscris à la proposition de Guillaume, qui grosso modo correspond à mon idée de la chose.
Je ne présenterais peut-être pas de la même façon.
Pour reprendre ma terminologie, qui a du bon, je pense que les Placements sont trop protégés et les Investissements pas assez valorisés.
L’AV en fonds € est un placement, son « rendement » ne devrait pas dépasser la richesse produite, ce qui est encore loin d’être le cas.
Il y a 2 solutions pour y arriver:
– soit les assureurs et autres organismes financiers se forcent à baisser la distribution. Je ne suis pas d’accord avec cette proposition, comme exprimé par Fredy je suis pour la Liberté, ils font ce qu’ils veulent, mais qu’ils ne comptent pas sur les Peuples pour les renflouer, comme fait par le sieur Sarkozy. Ils assument. Les clients jugent.
– soit l’État fait en sorte d’arriver à cet objectif, et il taxe ce qui dépasse la Richesse.
Je trouve aujourd’hui inacceptable que, selon qu’on a l’héritage ou les moyens d’accumuler de l’Épargne, on s’enrichisse sur le dos des autres.
Et pendant ce temps là, cette épargne est détournée de l’Investissement qui effectivement est grevé d’un risque de perte plus ou moins grande de son capital. Ce que Guillaume appelle le Capital productif.
Attention, avec ce même raisonnement, et c’est là que je m’éloigne peut-être de Guillaume, une action ou son support ne peut être considérée comme une épargne si elle sert, comme le disait Allais, à jouer au casino via des programmes informatiques sophistiqués qui achètent et vendent dans la microseconde. (80% des transactions en France)
Il proposait de ne faire qu’une seule cotation par jour.
C’est encore insuffisant.
D’où mon idée, que je n’ai pas encore vu apparaitre, d’une taxe Tobin améliorée, avec une taxation des bénéfices des Placements en fonction de la durée de détention de l’action et de l’Actif placé en général.
Ces mouvements ne sont que de la spéculation financière qui ne profite pas à l’Économie Réelle, donc au Bien-être des Hommes.
En effet, je m’étais fait la même remarque en constatant certaines variations quotidiennes de cours totalement aberrantes (voir la mésaventure de Vinci il y a 2 jours). Une cotation quotidienne serait largement suffisante et enlèverait tout intérêt au day-trading et au trading algorithmique (qui est devenu de la microseconde-trading). Forcer les investisseurs à prendre le temps de réfléchir plutôt que de laisser des algorithmes décider en une fraction de seconde et avantager outrancièrement le plus rapide. Ralentir volontairement le système de cotation, introduire des frottements – autres que fiscaux, pour une fois -, bref de l’amortissement (au sens automatique du terme). Introduire un bon vieux filtre passe-bas qui enlèverait tout intérêt au « bruit de fond » (les micro-variations de cours qui sont scrutés par les algorithmes).
Au passage (hors sujet): c’est fou comme la théorie du traitement du signal s’applique admirablement à l’analyse des comportements d’investissements. J’aurai dû devenir quant plutôt qu’ingé :-).
si la solution c’est une taxe Tobin ……et pas dans diminution drastique de la dépense publique ….. mais comme le réclame des « spécialistes » la relance de la dépense publique là on est mal ,très mal….Nous allons finir avec la marine à voile ou à la vapeur….
j’ai un seul principe
l’Etat par ses avantages m’ a fait acheter certains produits (tout comme Ankou se sert des lois actuelles pour investir à coup d’huile de coude et de déficits comptables) j’entends bien à ce qu’il ne change pas les règles en cours de route…s’il veut créer des nouvelles assurances vie ou d’autre produits à lui de voir et surtout aux épargnants de voir ( c’est vrai je suis bête on a plus besoin d’épargne faut juste créer ex nihilo des lignes de crédit )
suis je idiot ? ou pas assez conditionné pour avoir vécu longtemps hors de France?
« si la solution c’est une taxe Tobin ……et pas dans diminution drastique de la dépense publique ….. »
Ce sont 2 choses différentes, je répondais à Guillaume sur sa proposition au niveau de l’AV, et non d’un programme électoral complet.
Pour ça, vous avez la TV ce soir.
Très peu pour moi d’écouter des promesses qui ne seront par définition pas tenues!
La proposition ne manque pas d’intérêt. Elle a l’énorme mérite de faire la distinction entre fond en euros et unités de compte. Il est certain qu’une modification de la fiscalité du premier entraînerai une réorientation des capitaux vers les secondes.
polaris vu ce qui se passe en bourse (mafia quotidienne); les Français se contenteront de l’AV comme un « coffre fort »
Oui et non. La Bourse est certes déconcertante, mais à un niveau global, les marchés suivent plus ou moins le rythme des économies. Avec parfois des « surprises ». Il faut se tenir au courant, doser et accepter la prise de risque (inhérente à tout investissement). On aime ou on aime pas. Si on n’aime pas, on peut confier la gestion à des sociétés spécialisées (OPCVM), certaines sont assez compétentes (mais là aussi il faut faire son marché avec attention car le choix est vaste et les pépites peu nombreuses). ça demande vraiment du travail. Personnellement, je préfère ça que poser du BA13 :-). Quant à considérer l’AV comme un « coffre-fort »… il faut tout de même être conscient que l’on a donné la clef à l’assureur !
un coffre-fort?
Vous êtes au courant de ce qui se passe quand même?
sven claquons tout alors ! à savoir les uc,scpi en Av appartiennent à l’assureur donc
je reviens sur ce blog.
il ne faut pas oublier la psychologie du français. il y a moins d’actionnaire en France qu’il y a 10 ans. pourquoi?. vous ne ferais pas prendre aux français des assurances vie avec 100% d’UC. la majorité sont souvent conseillés par leur banque. ont elles les meilleurs UC j’en doute.
les 3/4 n’y comprennent rien et ont peur ( voir crac de 1987, 2007, 2011 etc..)
le français est fondamentalement contre l’argent et la nécessaire prise de risque qui va avec.
.
en France, nos amis de Bercy, passe leur temps à modifier les règles. comment voulez vous que les gens est confiance. l’épargne long terme nécessite de la confiance et de la lisibilité. si vous ne l’avez pas c’est perdu d’avance.
aux US il y a un prélèvement sur les revenus d’actions de 30% . cela existe depuis des décennies. c’est cher mais les investisseurs savent ou ils vont et investissent en conséquence
je trouve l’argument de guillaume un peu spécieux:
On ne crée pas un impôt supplémentaire, on fait simplement passer l’impôt de 23 à 30%!!!!. si c’est avec un argument comme cela qu’il va faire augmenter le nombre d’épargnant!!!
s’il y a pas de différence de traitement entre les contrats long et les court, je ne vois pas pourquoi je garderai mes contrats aussi longtemps pour bénéficier d’une réduction. de plus je rappelle que les prélèvements sociaux ont commencé à 0.5% maintenant on est à 17.2%. quid de la CRDS.
sur la fiscalité de l’immobilier. J’avoue ne pas savoir si c’est bien ou mal. je me demande quel pourrait etre l’impact sur un secteur gros pourvoyeur en MO.
C’est marrant quand on y réfléchit. D’un coté tu payes des impôts en parti pour rembourser la dette de l’état et de l’autre, tu pretes contre intérêt à l’état. Boucle de rétroaction, avec prélèvements obligatoire au passage pour frais de gestion par divers intermédiaires…