Dernière ligne droite pour alimenter ou ouvrir votre PER; Un PER, enveloppe fiscale devenue incontournable pour la majorité d’entre nous qui souhaitons capitaliser et épargner pour le retraite.
Aujourd’hui, comme nous vous l’avons déjà détaillé dans cet article « PER Vs Immobilier locatif : L’effet de levier fiscal du PER plus puissant que l’effet de levier du crédit immobilier ?« , préparer sa retraite avec un bon PER est probablement plus efficace que l’immobilier locatif.
Mais pour comprendre la véritable puissance patrimoniale du PER, il faut aller au-delà des apparences et l’envisager dans le cadre d’une stratégie patrimoniale globale.
Le PER doit être utilisé dans le cadre d’une véritable stratégie patrimoniale globale qui emporte : Préparation de la retraite, défiscalisation, réduction des droits de succession, protection du conjoint survivant, valorisation du capital.
Nous avons là un placement qui devient incontournable lorsqu’il est bien utilisé.
Le PER n’est surtout pas qu’un placement pour préparer sa retraite. Le PER c’est aussi et surtout :
- Un outil de capitalisation de long terme dans lequel il est possible d’investir dans toutes les classes d’actifs (immobilier, action, obligation, monétaire)
- Un outil de défiscalisation redoutable ;
- L’outil de transmission parfait pour protéger le conjoint survivant ;
- Un outil de réduction des droits de succession souvent plus efficace que l’assurance-vie ;
- Et, enfin, un outil de préparation de la retraite très efficace ;
Bref, un placement incontournable dont la principale contrainte reste le blocage quasi-totale des capitaux jusqu’à votre départ à la retraite.
Le sujet n’est pas tant de savoir si vous devez ou non ouvrir un PER, mais quel PER choisir et combien verser au regard de cette contrainte de blocage des fonds 😉
PS : Dans le cadre de notre nouveau service de vente privée du patrimoine, nous avons négocié pour vous une offre de bienvenue de 200€ offerts pour la souscription d’un PER qui apparaît comme très compétitif.
Un outil de capitalisation de long terme dans lequel il est possible d’investir dans toutes les classes d’actifs (immobilier, action, obligation, monétaire).
Un PER, c’est surtout une enveloppe dans laquelle vous pouvez investir à long terme dans tous les actifs financiers disponibles :
- SCPI (cf. « Objectif défiscalisation : Investir en SCPI dans un PER pour réduire votre impôt sur le revenu et préparer votre retraite !« )
- Actions en direct via un PER compte titre (cf. « Le PER Compte-titres est un excellent placement, mais où le souscrire ?« ) ;
- ETF, OPCVM, …. L’épargnant qui ne voudrait pas prendre le risque de sélectionner le mauvais OPCVM pourra confortablement épargner dans un support indiciel type ETF (Cf. « Choisir les ETF pour investir en actions est la meilleure stratégie pour ne pas se tromper. »)
- Mais aussi, pour ceux qui n’y connaissent rien et qui ne sont donc pas capables de sélectionner les sous-jacents dans une gestion profilée gratuite appelés « Gestion à horizon » que nous vous présentons dans cet article « PER, Assurance-vie : Quelles stratégies pour gérer votre épargne ? Quels supports choisir ?« )
Les intérêts, plus-values, revenu foncier et/ou dividendes versés seront capitalisés en franchise d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. C’est là un avantage non négligeable.
L’enjeu du PER sera donc la maitrise des frais afin de maximiser le potentiel de valorisation de l’épargne. Comme nous vous le détaillons dans cet article « Comment choisir son PER ? Notre sélection de 6 PER compétitifs« , un bon PER, c’est surtout un PER avec les frais les plus faibles.
Un outil de défiscalisation redoutable.
Alimenter votre PER, c’est réduire votre revenu imposable à l’impôt sur le revenu l’année du versement.
Simple et efficace, l’alimentation de votre PER vous permettra de réduire votre impôt sur le revenu en fonction de votre Tranche Marginale d’Imposition (TMI).
Si vous êtes imposable dans une TMI à 30%, vous économiserez 3000€ d’impôt sur le revenu en y versant 10 000€.
Pas mal du tout !
Une défiscalisation qui est autorisée dans la limite de 10% de votre revenu professionnel imposable, cumulable sur 4 ans (année en cours + 3 dernières années). Un plafond déductible calculé par l’administration fiscale et indiqué en page 3 de votre avis d’impôt sur le revenu.
Un plafond de cotisation qui est individuelle, mais qui peut être mutualisée et utilisée par un seul membre du couple sur option ;
L’outil de transmission parfait pour protéger le conjoint survivant
Le PER, c’est un placement pour préparer votre retraite, mais c’est aussi (et surtout) un magnifique outil de transmission.
Comme nous vous l’avons déjà expliqué dans cet article « Succession : Le PER est-il le placement parfait pour protéger le conjoint ?« . Le PER est beaucoup plus efficace que l’assurance-vie pour transmettre un capital au conjoint survivant.
Au décès du souscripteur du PER, son conjoint, désigné bénéficiaire dudit PER, pourra recevoir le capital épargné en franchise totale de droits de succession. Simple et efficace.
Pendant la vie active, l’épargne versée permet de réduire l’impôt sur le revenu en fonction de la TMI du contribuable : En cas de décès du souscripteur du contrat, son conjoint pourra récupérer les sommes accumulées dans le PER (avant ou après le départ à la retraite) en franchise totale d’impôt.
Quant au PER souscrit par le conjoint survivant, ce dernier pourra récupérer son capital en franchise d’impôt s’il n’a pas passé l’âge légal de départ à la retraite au moment du décès de son conjoint (cf. « PER et cas exceptionnels de déblocage anticipé« )
Un outil de réduction des droits de succession souvent plus efficace que l’assurance-vie
Au delà de la question de la protection du conjoint, le PER sera un formidable outils de réduction de droits de succession. Un outil qui pourrait même être plus efficace que la souscription d’un contrat d’assurance-vie comme nous vous l’avons longuement démontré dans cet article « Optimisation fiscale : Le PER plus efficace que l’assurance-vie, y compris pour la succession« .
Le raisonnement est simple :
- Le PER autorise une réduction d’impôt sur le revenu à l’occasion du versement annuel dans les limites précités ;
- Au moment du départ à la retraite, le souscripteur du PER est libre de disposer de tout ou partie du capital accumulé pour se verser un revenu complémentaire. On peut par exemple ne retirer que les intérêts annuels généré par l’épargne / En investissant l’épargne du PER en SCPI, on pourrait, par exemple, se limiter aux revenus distribués.
- Le capital qui n’est pas consommé et/ou distribué sera donc transmis au bénéficiaire désigné dans la clause bénéficiaire. Dans l’hypothèse d’un décès après l’âge de 70 ans, la fiscalité apparente ne sera pas exceptionnelle, mais ce serait oublier le bénéfice initial de la réduction d’impôt acquise lors du versement (cf. « La fiscalité du PER en cas de décès et droits de succession).
Un outil de préparation de la retraite très efficace.
Enfin, le PER est un excellent outil de préparation de la retraite. La capital accumulé dans le PER sera disponible à la retraite.
Le jeune retraité pourra alors, selon ses besoins, disposer de son épargne en tout ou partie. C’est là un point essentiel. Le souscripteur du PER est libre de disposer de son PER en fonction de ses besoins ; Il est aussi libre de laisser l’épargne capitaliser s’il n’en a pas besoin.
S’il a besoin d’un revenu complémentaire, le rachat sera taxable selon les modalités suivantes :
Origine | Sortie en capital | Sortie en rente |
Versement (déductible) ou Transfert de PERP / Madelin | Sur le capital : → Impôt sur le revenu → Exonération de prélèvements sociaux Sur la plus-value → Prélèvement forfaitaire de 12,8% ou sur option à l’impôt sur le revenu → Prélèvements sociaux de 17,2% | → Impôt sur le revenu après abattement de 10% → Prélèvements sociaux de 17,2% sur une fraction de la rente selon l’âge du titulaire au jour de l’entrée en jouissance de la rente* |
Les capitaux qui ne seraient pas rachetés pourront être transmis aux bénéficiaires désignés dans la clause bénéficiaire sans imposition sur le revenu (mais droits de succession classique applicable selon le lien de parenté dans l’hypothèse d’un décès après l’âge de 70 ans).
Comme nous vous l’expliquions plus haut dans l’article, une taxation aux droits de succession au taux moyen de 20% n’est pas catastrophique lorsque l’on sait que les capitaux ont autorisé une réduction d’impôt de 30% à l’occasion du versement (c’est là un raccourci dont vous me pardonnerez, mais c’est l’idée maitresse du raisonnement)