Quelle tristesse. Il y a 15 ans, lorsque je finalisais mes études de master 2 gestion de patrimoine à l’université de Clermont-Ferrand, le métier de conseiller en gestion de patrimoine était une belle ambition, celle de devenir un métier de conseil global au service des projets de vie des épargnants.
En 2005, on parlait encore de créer la profession réglementée de conseil en gestion de patrimoine à l’instar des avocats, expert-comptable ou autre notaire.
A l’époque, l‘ambition ultime était le conseil rémunéré par les honoraires et l’abandon d’un modèle économique vicieux dans lequel le conseil était rémunéré par la vente d’un placement ou d’un bien immobilier.
Le métier était majoritairement exercé par des professionnels libéraux, des anciens « banquiers privés », des agents immobilier, des professionnels passionnés qui avaient décidé de quitter l’industrie de la vente de produits financiers et/ou immobiliers pour mieux servir l’intérêt de leurs clients et proposer un conseil indépendant loin des objectifs commerciaux imposés par l’industrie.
Ces professionnels voulaient porter le conseil au plus haut afin de se libérer de la contrainte commerciale imposée par l’industrie dans laquelle ils étaient employés.
L’ambition était noble ; Mais aujourd’hui, on doit se rendre à l’évidence ; La belle ambition est devenue une belle utopie. Le métier de conseiller en gestion de patrimoine n’existe plus ; Il existe quelques résistants dont j’ambitionne faire partie, mais nous sommes tellement peu nombreux qu’il devient difficile de croire que le modèle puisse s’imposer un jour.
Aujourd’hui, l’industrie de la gestion de patrimoine est une industrie de vente de produits financiers ou immobiliers. Les réseaux commerciaux grossissent ; Les petits cabinets sont rachetés par des réseaux toujours plus gros, financés par des fonds d’investissement ; Les conseillers libéraux sont remplacés par des commerciaux motivés par les primes commerciales .
Enfin, la gamme de produits vendus par les réseaux a même tendance à se réduire au gré des intérêts des actionnaires des réseaux commerciaux. Les réseaux de distribution rachètent les producteurs de produits financiers ou immobiliers pour augmenter encore leurs marges.
Bref, l’horizon se réduit et ne parlons même plus du conseil, qui est, lorsqu’il existe encore, qu’un argument marketing au service de l’intérêt commercial.
Le conseil en gestion de patrimoine n’existe plus.
Bien évidemment, il reste encore quelques libéraux qui placent le conseil au cœur de l’exercice de leur métier, mais pour combien de temps encore ?
Le discours sur les SCPI est frappant et illustre parfaitement l’ambition commerciale de l’industrie au détriment des épargnants. La SCPI est au cœur du modèle économique des commerciaux en gestion de patrimoine en tant que placement immobilier, facile à vendre sur lequel les marges sont énormes (Les commissions versées au vendeur sont d’environ 5% du montant de l’investissement).
Aujourd’hui, malgré les nuages noirs qui planent au dessus de ce placement, personne n’accepte de renoncer à en vendre ! On cherche et trouve toujours les arguments pour expliquer pourquoi c’est toujours le bon moment pour y investir.
Seul un conseiller en gestion de patrimoine vraiment indépendant peut se permettre d’être objectif. Un conseiller commercial ne peut accepter de perdre sa source principale de rémunération surtout quand l’employeur du commercial est également propriétaire d’un société de gestion de SCPI ou d’un portail de vente de SCPI.
Voici par exemple, la copie écran d’un post Linkedin dans lequel le directeur commercial d’une société qui affirme être « conseil en gestion de patrimoine » explique que l’investissement immobilier est un placement qui allie « Sécurité, rendement et liquidité ». sic!
Comment peut on être aussi déconnecté pour oser écrire publiquement que l’investissement immobilier est liquide, sécurisé et à rendement supérieur ! C’est là un discours de VRP qui utilise un discours mensonger pour vendre à tout prix.
(Cet argument venant d’un chef de vente d’une société propriétaire d’un portail de vente de SCPI, il semble effectivement difficile d’exiger un véritable conseil).
Il suffit également de lire les commentaires sous cet article « SCPI : Le tsunami se confirme. L’immobilier de bureaux face au télétravail.« , c’est effrayant tant les arguments utilisés pour défendre ce placement à tout prix ne sont pas raisonnables ;
Les commerciaux défendent leur intérêt personnel plutôt que l’intérêt de leurs clients. C’est comme ça. Ce n’est pas un scoop mais quel dommage d’avoir abandonné l’ambition du conseil vraiment indépendant.
Pourtant, le conseil en gestion de patrimoine VRAIMENT indépendant ça marche !
Depuis bientôt deux ans que nous avons modifié notre manière de vous apporter un conseil en gestion de patrimoine, nous apportons la preuve que le besoin de conseil est immense.
Le conseil en gestion de patrimoine répond à un véritable besoin de conseil. N’abandonnons pas cette ambition d’un conseil vraiment indépendant !
Cela nécessite beaucoup plus de travail, mais c’est tellement plus gratifiant.
Le montant des commissions versées par les SCPI n’a pas bougé en 20 ans, alors que le produit se vend dorénavant de façon industrielle. Dans le paysage actuel, le montant de la commission est délirant et n’est que très rarement justifié (rares dossiers compliqués avec montages en SCI par ex). On pourrait penser que cela ferait fuir les épargnants, pas du tout ! Cet argent permet d’alimenter une force commerciale exceptionnelle, il ne se passe pas un jour sans qu’un article vante les mérites des SCPI. Tous les courtiers en AV se sont mis à vendre des SCPI. Le marketing est roi et vous êtes bien placé pour le savoir sur ce blog.
Les CGP tenant de reverser une partie de leur commission sont vite rappelés à l’ordre. Par contre ceux qui disent n’importe quoi (« la commission de souscription est payée à la vente » ; « les frais correspondent aux frais de notaire ») ne sont jamais inquiétés et ne se cachent pas. Les rares SCPI qui réduisent leur frais ne rencontrent pas un franc succès, pourquoi un CGP la conseillerait alors qu’elle lui rapporte moins ?
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Concernant les CGPI je suis un peu moins pessimiste que vous, l’interdiction des rétrocom fera évoluer le métier. Cela viendra en France mais il va falloir être patient, nous sommes dans un pays où les infâmes commissions de mouvements font encore le beurre de nombreuses sociétés de gestion.
Oui, c’est vrai. Aujourd’hui, un vendeur de SCPI qui voudrait vendre des SCPI à bas frais en reversant une partie de ses commissions à son client, se voit tout simplement retirer le mandat de distribution et ne peux donc plus vendre des parts de SCPI.
L’industrie protège ces marges !
Tout cela n’a rien à voir avec du conseil, ce sont des VRP multicartes !
Bonjour à tous,
Je confirme les propos de M. Fonteneau, pour avoir personnellement reçu un coup de fil du représentant de la société de gestion de plusieurs SCPI très connue, et assez récente (une des premières à avoir investi en Europe, si ma mémoire est bonne), alors que j’avais écrit sur FB que les soucripteurs désireux d’acquérir des parts de SCPI pouvaient ne pas s’acquitter des 5 ou 6% de DE tout simplement en passant par un CGP Indépendant, faisant suite à une de leurs publications promotionnelle.
J’en étais resté coi, ou baba, c’est selon…
Sur cette question de l’interdiction des rétro-commissions, elle ne touchera pas les CGP car ces derniers ont déjà préféré abandonner leur statut d’indépendant pour pouvoir continuer à percevoir leur commission sur vente.
Les CGP vont entériner leur statut de VRP multicartes et abandonner le conseil pour continuer à être payé à la commission.
Monsieur,
Ex-président d’une société de gestion, je pense que les commissions de mouvement sont tout sauf infâmes…Bien au contraire.
Qu’est-ce qui fait qu’un cours de Bourse peut constituer une base de référence financière pour les mêmes titres non négociés, si ce n’est l’ampleur des volumes échangés ? Aujourd’hui, 99 % des fonds communs de placement (qui ne sont pas des produits financiers, mais des copropriétés) ne sont que des supports de pyramides de Ponzi comptable vendues à tort comme des produits financiers. Combien de CGP ont-ils pris conscience de cette réalité ? Il faut tout faire pour que les volumes échangés augmentent. Seuls, eux apportent une base de crédibilité au cours de Bourse des actions comme « référence » pour les mêmes actions non vendues. Ci-dessous, si Monsieur Fonteneau laisse en ligne mon écrit, une information mise en ligne il y a quelques jours sur l’un de mes sites. Sites connus et suivis par l’AMF. Deux courriers de deux des derniers présidents de l’AMF valident l’intérêt de cette démarche.
Monsieur FONTENEAU,
Ci-dessous un écrit qui j’ai publié il y a quelques jours :
Bonjour,
La publication financière quotidienne des cours IHR© (Information Humainement Responsable©) ou INFIHR© (Information FInancière Humainement Responsable©) et autres actions reprendront début septembre… Hormis le cas de crise qui verrait une réaction immédiate.
Ces informations, qui ont été dédiées en vain pendant plusieurs années aux commerciaux financiers (conseils en gestion de patrimoine, courtiers d’assurance et autres) vont faire l’objet d’une information systématique des représentants des professions juridiques (Présidents(es) des Tribunaux, Ordre des avocats, Ordre des notaires …), de l’Ordre des experts-comptables, du service juridique des compagnies d’assurances, de la Brigade Financière, de l’Autorité des Marchés Financiers et de certains médias.
Seule cette information pourra, le moment venu, permettre aux épargnants non avertis de faire valoir leurs droits juridiques et financiers.
Pour rappel, sans mensonge financier ou fausses informations présentées abusivement comme financières (à l’image des valorisations comptables des fonds communs de placement qui, malgré les crises répétitives et les mea-culpa post crise sur les pertes massives des clients non avertis, restent présentées comme de réalités financières), il ne peut y avoir de crise.
Sans mensonge ou extrapolations fallacieuses, il ne peut y avoir de krach boursier. La Bourse est un lieu de négociation de volumes de titres à un cours déterminé pour ces SEULS volumes de titres.
Les différents partis politiques (élections présidentielles) seront dans la chaîne informationnelle. Monsieur Le Maire qui a choisi la technique de l’autruche à mes propos et avertissements (notamment sur H2O et ses pertes abyssales) et l’élection présidentielle arrivant, cette information et ses potentiels d’améliorations considérables de l’environnement sociologique, économique, politique et financier seront communiqués à tous les partis politiques.
Comment faire autrement, lorsque la seule réponse des représentants des vendeurs de produits financiers et du parti politique au pouvoir est le silence. Silence sur des us et coutumes commerciaux menant tous aux faits juridiques de pertes de chance, abus de confiance et escroquerie des épargnants non avertis. Et pourtant, sans ces silences pas de crise. Dès lors, la question n’est-elle pas : Pourquoi, comment, ou combien et à qui ?
Pendant la période estivale, le travail quotidien de mise à jour des bases de données sera assuré (mais non mis en ligne) jusqu’à la reprise de septembre … Hormis le cas de crise durant cette période qui verrait une reprise immédiate des publications et actions sur l’ensemble de mes sites.
Je vous souhaite d’excellentes vacances.
Christian PIRE
Ce qui serait formidable c’est que les VRAIS conseillers en gestion de patrimoine répondent aux demandes de RDV pour Audit (Bien le bonjour du Vercors, cher Guillaume…. 😉 )
C’est vrai, l’activité est intense. Le plus simple et le plus efficace est de réserver la prestation d’accompagnement via cette page : https://www.leblogpatrimoine.com/conseil-strategie-optimisation-patrimoniale
Afin de proposer des tarifs compétitifs, et pour me concentrer sur la valeur ajoutée, j’ai automatisé la prise de rendez-vous. 😉
Bien à vous,
Guillaume
Ne faites pas semblant : Vous êtes pareil.
Vous êtes attiré par les clicks, la pub, et la vente de vos services.
Sans être d’accord tout le temps avec Mr Fonteneau, votre argument n’est pas valable. Il a bien le droit de gagner sa vie , et pour cela il faut des clicks, de la pub et des services payants. Il n’en demeure pas moins qu’il envoit des coups de pieds interessants dans des situations scandaleusement trop bien établies. Les gourous qui ne font payer personne ne sont bien souvent que des charlatans.
Une petite précision tout de même… Lorsque je perçois la commission d’acquisition sur la souscription de parts de SCPI, je suis effectivement relativement « grassement payé »…. MAIS… Je ne perçois plus rien derrière malgré le travail que je vais fournir… Ors, qu’est-ce qui fait la valeur et la rentabilité de mon cabinet ?… Les encours, principalement sur les UC !… Donc, lorsque je conseille une SCPI, je travaille en fait contre moi et mon avenir… A bon entendeur…
😉 Vous êtes vraiment drôle.
Quel est votre « travail » sur la gestion des SCPI ?
Puisque vous abordez la question des unités de compte de l’assurance-vie, effectivement c’est une autre vache à lait. Toucher tous les ans, 1% du montant des encours pour le travail effectué par un autre est assez extra-ordinaire comme métier.
Décidément, vous vivez sur une autre planète… Je suis drôle ?… Je vous trouve risible 😂… Nous ne devons pas avoir les mêmes clients… Les miens attendent une prise en charge globale et un suivi permanent, que je gagne ma vie leur semble normal à partir du moment où cela reste transparent … Pas la critique systématique de tous, ils veulent avancer et me jugent là dessus… Bon, je quitte le débat et vous laisse faire croire au chalan que vous êtes le « chevalier blanc » de la finance et qu’il faut acheter vos livres pour atteindre le « Nirvana patrimonial »… Tiens, au fait, ça me rappelle quelque chose… 🤭
Bonjour
– En préambule,
Je me rappelle, vers 2010, d’un projet porté par le député Louis Giscard d’Estaing dans le cadre du projet de réglementation, voire de création d’un ordre de la gestion de patrimoine:
Le projet tel qu’il était articulé mettait directement hors-jeu votre choix de business model et vous aurait empêché de vous présenter en tant que professionnel de la gestion de patrimoine.
Il était en effet prévu qu’un professionnel qui n’aurait pas été régulièrement immatriculé dans au moins trois activités (parmi lesquelles le courtage en assurance, le conseil en investissement financier, l’activité de transactions immobilières, l’intermédiation en produits bancaires et financiers …) n’aurait pu porter le titre de conseiller en gestion de patrimoine qui aurait été ainsi protégé.
Il n’était pas non plus prévu dans le projet d’interdire les rétrocessions.
– Sur votre auto-qualification de « vrai » indépendant :
L’indépendance dans la profession sous-entend normalement être totalement désintéressé en dehors de la perception des honoraires de conseil.
Votre vitrine commerciale (à savoir ce blog) a souvent, sous différentes formes selon vos changements de caps visant à percevoir des compléments de revenus en plus de vos honoraires de conseil, orienté vos lecteurs vers différents acteurs de l’industrie. Bien entendu donc avec à la clef pour vous une rémunération en tant qu’apporteur.
D’ailleurs ce blog est aussi vecteur de souscription de SCPI même si cela n’est plus mis en avant dernièrement :
https://www.leblogpatrimoine.com/scpi-demande-de-renseignement
« Leblogpatrimoine.com, en partenariat avec Primaliance, vous accompagne dans votre investissement en SCPI. »
Des SCPI en partenariat avec Primaliance (au passage, Primaliance est partenaire de CGP non indépendants…)
Le plus amusant étant que Primaliance a été racheté par… Bienprévoir qui est votre cible aujourd’hui… ( et votre lien semble toujours actif).
Ne croyez pas que je défends ces structures, absolument pas, mais la lecture des articles de votre blog traitant de la profession m’amène régulièrement à penser que vous vous donnez une image de blanche colombe qui n’est pas conforme à la réalité compte tenu de l’organisation de votre business.
Vous seriez véritablement ‘indépendant » comme vous le prétendez si votre CA n’était qu’exclusivement constitué d’honoraires de conseil et ce n’est pas le cas car vous percevez des commissions en tant qu’apporteur.
Commissions, rétrocessions, ou autres avantages peu importe, au sens des textes en vigueur pour l’activité de CIF (dont relève le conseil sur les SCPI par ex), cela n’a pas d’importance : vous ne pouvez pas vous prétendre indépendant si vous percevez quoi que ce soit en dehors de vos honoraires de conseil.
Vous pourriez répondre que les lecteurs de votre blog ne sont pas des clients, certes mais:
Pour les simples lecteurs, en tout état de cause, vous vous servez de votre blog pour les orienter vers des acteurs que vous critiquez comme le montre ce lien et en percevez une rémunération…
Pour ceux de vos clients qui intermédient auprès de ces partenaires suite à vos conseils : leur écrivez-vous une note leur indiquant précisément ce que vous avez perçu en rémunération (comme l’aurait fait, de façon préalable un CIF non- indépendant) ou bien leur rétrocédez-vous ce que vous avez perçu (comme a l’obligation de le faire un CIF qui opte pour le statut d’indépendant)? J’ai un doute…
– Je vous ai déjà écrit le fond de ma pensée: votre communication est selon moi trompeuse vis à vis des lecteurs qui constituent la source de votre présente et future clientèle en conseil.
« Je suis totalement indépendant » « Je ne perçois aucune autre rémunération que mes honoraires de conseil »… mais c’est faux…. vous avez des partenaires, vous percevez d’autres formes de rémunération. Alors que vous avez des avis très tranchés sur nombre de sujets là il semble que les limites sont plus fluctuantes.
Les professionnels régulièrement immatriculés que vous critiquez tant ont, eux, l’obligation d’une totale transparence sur cette question de la rémunération et sont tenus de le formaliser auprès des prospects (pour vous les lecteurs) dès le début de la relation. Une Information Préalable, Claire, Non-trompeuse.
Cela me semble bien plus sain que de passer par l’intermédiaire, sous une forme ou une autre, du blog qui en définitive n’est pas désintéressé comme prétendu et qui dans les faits « mange aux mêmes râteliers » (certes sous une forme détournée) que ceux qui y sont critiqués et dénoncés à répétition pour avoir choisi un autre modèle qui a au moins le mérite d’être plus clair sur la question de l’intérêt de celui qui conseille.
Vous faites ce que vous voulez, et tant pis si l’on vous croit lorsque vous prétendez que de ne pas vous immatriculer est un gage d’indépendance alors même qu’aucune immatriculation ne vous oblige à nouer des partenariats mais seulement à respecter un cadre, des obligations et à rendre compte si besoin auprès d’une autorité…. vos lecteurs y croient s’ils en ont envie, peu m’importe mais pour la transparence et l’éthique à ce stade je n’en constate que le discours car vous concluez des partenariats et vous êtes rétribués en dehors des missions de conseil comme ceux que vous dénoncez en définitive : des honoraires mais aussi des rétributions émanant de partenaires.
L’indépendance, la vraie que vous prétendez défendre, ce serait de n’avoir aucune autre source de rémunération que les honoraires de conseil… du conseil, juste du conseil.
La transparence ce serait de préciser, au lieu d’indiquer faussement à tout bout de champ que vous ne percevez aucune autre forme de rémunération, sur vos liens et articles une information sur les commissions d’apporteur que vous percevez :
– pour les souscriptions de SCPI » en cas de souscription, leblogpatrimoine percevra une rémunération de x% du montant de votre souscription » ou autre selon les termes du partenariat
– pour vos articles et diverses communications visant à orienter vos lecteurs et clients vers vos différents partenaires, courtiers immobiliers comme la centrale de financement dernièrement ou autres types de partenaires : la commission d’apporteur sera de X euros, X% ….
En effet, rien ne vous empêche d’indiquer clairement au bout de vos articles ce que cela génère pour vous potentiellement en terme de CA. Cela ne sera plus seulement le discours « d’une parfaite éthique » mais enfin du concret en la matière. Charge au lecteur ensuite de se faire sa propre opinion pour savoir si vous rédigez un article sur tel ou tel sujet de façon totalement désintéressée ou bien si le choix du thème de l’article est selon lui trop orienté en fonction d’un intérêt financier pour le rédacteur du blog.
Un professionnel régulièrement immatriculé a pour obligation de mettre à disposition sur son site sa grille tarifaire, une liste de partenaires avec lesquels il a conclu une convention, le type et le niveau de rémunération etc… vous les critiquez alors même que vous êtes bien loin de ce niveau de transparence.
Sur le plan du jugement de l’éthique de la profession, comme vous le voyez, en changeant d’angle de vue on peut également trouver à redire à votre façon d’exploiter l’activité de conseil en gestion de patrimoine via votre blog.
Pour ma part, je considère que dans les faits, vous êtes bien loin de la vision idéale que vous prétendez défendre et qu’en l’état actuel des choses vous ne pouvez être considéré comme un indépendant en dépit de ce que prétendez.
Ho ben en voilà un CGP bien vexé !!! hi hi hi !! je savais qu’il fallait sortir les pop corn….
Ha pour info, le lien n’est plus actif concernatn les SCPI, le formulaire de demande de renseignement a disparu… Ha ben ptêt qu’il est vraiment indépendant alors…..
Ho, je précise, je ne suis pas affilié à Guillaume Fonteneau, je n’ai jamais touché de commissions de Mr Fontenau, je n’ai jamais vu Mr Guillaume Fonteneau, je ne connais pas non plus sa famille…. Mais j’avoue que je m’amuse comme un fou quand il dézingue ces fameux CGP qui se prennent au sérieux (il suffit d’aller les voir à leur « cirque » annuel, le salon Patrimonia)…. ils ont tellement un GROS EGO (et beaucoup de temps libre pour répondre sur 30 lignes…) qu’à chaque fois ça fait mouche!!! Allez, m’en va chercher un Coca aussi, parce que ça risque d’être drôle encore un bout de temps !!!! Merci Mr Fonteneau, ça fait ma soirée !!!!
Merci pour la « qualité » de votre réponse. Belle argumentation !
Je mets en exergue un angle de vue que vous ne partagez pas et vous avez le droit de penser différemment, mais au moins pour ma part j’argumente et autant que faire se peut suis factuel.
Chacun peut ainsi se faire son idée objectivement et les informations sont vérifiables.
Concernant le lien de Primaliance, qu’importe que ce soit ce lien ou un autre, que ce partenariat soit encore en vigueur ou pas puisque le business model demeure à ce jour avec un et-ou d’autres partenaires.
CQFD… Merci, je n’avais pas creusé aussi loin, pas creusé du tout en fait, j’etais juste irrité par la suffisance du personnage… Mais je comprends mieux maintenant… En plus, Primalliance… Quelle indépendance !… Un ancien réseau de démarchage pur et dur… 😅
Bonjour,
Pardonnez ma naïveté mais … cela a vraiment existé un CGPI ?
Je suis de temps en temps sollicité par des plateformes pour prise de rdv, et il y a bien longtemps j’ai déjà eu un rdv avec un CGP. D’ailleurs j’en ai moi même connu personnellement un.
Ma conclusion : des vendeurs d’immobilier en defisc, d’AV avec frais d’entrée qui n’ont plus aucun sens ajd et de SCPI.
Et quand on creuse un peu, on se rend compte que soit ils « omettent » volontairement de parler de certains aspects (par exemple la fiscalité sur le bien loué en Pinel), soit simplement s’y connaissent pas bcp.
Alors oui, il y a probablement bons professionnels, mais la majorité ne sont que des vendeurs qui vivent en touchant leurs commissions de particuliers qui investissent sans se donner la peine de réfléchir. Vous avez raison. C’est dommage mais tant pis pour eux. C’est comme ça.
Je ne suis pas d’accord avec plusieurs points de vue du rédacteur de ce blog mais sur le fond de la question qui est de la qualité de nombre d’intervenants qui se prétendent CGP alors qu’ils sont vendeurs parfois même d’un seul produit, j’abonde dans son sens: cela fait du tort aux clients en premier lieu mais également à la profession en général.
Alors oui, il y a eu et il y a toujours de vrais CGP mais un des problèmes soulevé sur ce blog à savoir que l’appellation n’est pas protégée et qu’en gros presque n’importe qui pourrait porter ce titre en faisant passer de la vente pour du conseil est bien réel.
Pour éviter cet écueil, vous pouvez par exemple lui demander quels sont ses diplômes et en la matière il est vrai qu’un M2 en Gestion de Patrimoine constituera déjà pour vous une première garantie de vous adresser à un professionnel ayant un bon bagage théorique et qui pourra examiner votre situation patrimoniale sous un angle global (et sur la durée en fonction des évolutions que vous prévoyez dans votre situation). Je suis tout à fait sur la même ligne que le rédacteur sur ce point.
Bonsoir, sachez que depuis de nombreuses années, le statut est soumis à l’adhésion à une association professionnelle agréé par l’AMF, laquelle verifie la capacité professionnelle et assure la formation réglementaire et le contrôle de ses adhérents… Il est loin le temps où n’importe qui pouvait apposer une plaque devant sa porte… Mais ça ne fait pas tout, on est d’accord… La preuve…
Monsieur, Monsieur,
Votre remarque est tout à fait exacte… sauf que les contrôles que vous mentionnez sont des contrôles ADMINISTRATIFS et que la formation réglementaire est une formation stéréotypée plus que faillible. Il suffit de comparer les déclarations des Présidents de l’AMF (excusez du peu.) sur le manque de pertinence financière des valorisations comptables vendues par quantité de vos confrères (sans aucun retraitement professionnel) comme de crédibilité financière, au contenu des formations professionnelles ne mentionnant aucune des réalités de l’importance des volumes échangés etc… Aux silences des associations de CGP et autres silences joints à ceux des revendeurs de FCP, pour constater que, si ce n’est peut-être plus n’importe qui, c’est encore très majoritairement du n’importe quoi. Quant aux contrôles des adhérents, oui vous avez raison…Mais si vous parlez des chambres syndicales (sans nommer les trois principales), comment croire que ces contrôles sont de qualité professionnelle alors qu’elles/qu’ils se taisent sur le scandale des valorisations comptables des FCP vendues comme de réalité financière voire présentées comme ayant des performances financières, etc… Alors que les valorisations comptables issues de la règle comptable mark-to-market (dite valeur de marché) ont pour effets de créer un effet de levier quotidien de plus de 98%. Aucune contestation possible, fait connu et reconnu par TOUS les Présidents de l’AMF, hormis les responsables des associations dites « professionnelles » de CGP et autres. Le jour où les médias vont comprendre cela ……
Merci pour cette publication qui mérite une réelle réflexion professionnelle objective
Bonjour
C’est la première fois que j’écris mais là !!!!
J’exerce le métier de conseil en gestion de patrimoine indépendant depuis 30 ans et je trouve que cet article est réellement sans intérêt ; à part dénigrer une profession qui majoritairement fait le job .Vous vous classez d’office dans les gentils et bien entendu vous faites partie des irréductibles gaulois ou peut être le chevalier blanc .
La problèmatique de la scpi n’est pas nouvelle . De mémoire en 1994 on a connu ce qui en effet risque, peut être ,un jour d’arriver .
A l’époque la valeur des scpi avait à louche été divisée par deux du jour au lendemain avec des listes d’attente pour vendre . En revanche Je ne pense pas que les acheteurs de l’époque regrettent leur investissement . Il est clair que depuis déjà un certain temps la scpi est un produit qui s’achète ; pas besoin de le vendre
Ne faut il pas faire preuve de bon sens quand on réalise un investissement quel qu’il soit . Nos clients ne sont pas sous tutelle . Ils ont aussi le droit de réfléchir . Quand vous allez chez le médecin et qu’il vous prescrit des médicaments est ce que vous les prenez parce que c’est un homme de science ou est ce que vous ne regardez pas les effets secondaires au cas où ?
La même question peut se poser pour l’ensemble des produits commercialisables , bourse , fond en euro etc
Alors merci d’arrêter de faire du sensationnel et de critiquer une profession qui vous nourrit . Ce n’est pas en critiquant par voie de presse qu’on fait bouger les lignes . Diviser , dénigrer n’est jamais la bonne solution . Laissez les cgpi bosser et arrêter d’écorner ces professionels .
Désolé de vous contredire , le travail de qualité réalisé par les cgpi existe toujours majoritairement . Je n’ose imaginer l’image déplorable de notre profession que vous véhiculez vu que des particuliers ont accès à vos mails
Prenez des vacances , vous me paraissez stressé
Alors là ! : »Quand vous allez chez le médecin et qu’il vous prescrit des médicaments est ce que vous les prenez parce que c’est un homme de science ou est ce que vous ne regardez pas les effets secondaires au cas où ? » Précisément non, c’est le médecin l’homme de l’art et il engage sa RESPONSABILITE. Donc l’argument est nul tant en santé qu’en finance, en industrie ou toute autres chose. Bon sang , vous résumez ce que l’on voit trop souvent en tant que client : vous apportez l’argent , vous prenez les risques et le « pro » est rémunéré ( souvent grassement) que cela tourne bien ou mal. Si le pro n’est là que pour vendre/ diffuser un produit financier , Internet le fait parfaitement bien et pour très nettement moins cher, c’est cela la désintermédiation.
Bonjour,
Une remarque : un support financier qui « s’achète et n’a pas besoin de se vendre » est en un produit sur-régime de demandes, donc en survalorisation, et non en sur-valeur. La valeur est économique, la valorisation est comptable (parts de FCP, de SCPI etc.) et le prix est financier (car issu d’un volume échangé à ce prix). Lorsque nous sommes en sur-régime de demandes, ce n’est plus les qualités et réalités financières du produit qui sont recherchées, mais l’image commerciale (peut-être les commissions) qui, dans le cas des SCPI et des FCP est très majoritairement faussée. Combien de vendeurs de SCPI analysent-ils les réalités et possibilités de réalisations financières des estimations et valorisations comptables des SCPI, cela dans un univers de prêt avoisinant le taux zéro qui participe grandement à la croissance de l’offre/demande par les promoteurs qui, eux, se seront retirés avant le retournement en cas de hausses des taux ou de crise…. Les réalités des SCPI comme des FCP (qui ne sont pas des produits financiers) doivent être analysés objectivement de façon professionnelle. Sans cette analyse objective et professionnelle, votre profession prend le risque, ou est suivant les prestations des acteurs, une profession de simples revendeurs payés à la commission sous des prestations vendues abusivement comme professionnelles.
Cela me rappelle la remarque d’un CGP qui m’avait critiqué lorsque j’avais conseillé et écrit de vendre avant et pendant la dernière crise en me disant « qu’il suffirait d’attendre pour cela remonte… En clair, il vendait les valorisations comptables des FCP choisis (ceux à la mode du moment, du taux de rétros, des bouffes ou autres) en se « foutant » complètement de vérifier les réalités et faisabilités financières selon les volumes gérés par lignes d’investissement.
Cela me rappelle la remarque d’un CGP qui m’avait critiqué lorsque j’avais conseillé et écrit de vendre avant et pendant la dernière crise en me disant « qu’il suffirait d’attendre pour cela remonte… En clair il vendait les valorisations comptables des FCP choisis (ceux à la mode du moment, du taux de rétros, des bouffes ou autres) en se « foutant » complètement de vérifier les réalités et faisabilités financière selon les volumes gérés par lignes d’investissement.
Je suis un particulier ayant payé le conseil de Guillaume 2 fois.
Il ne m a.rien vendu.Il m a aider à prendre du recul sur ma situation financière et mes projets.
Utile et efficace, j ai acheté son bouquin sur l immobilier.
Comparativement à 3 CGp qui m avaient vendu leur soupe, c est amusant d.ailleurs, une.soupe differente à chaque fois….Guillaume est cash mais faut du bon boulot quand on réfléchit un peu aussi de.son côté.
Je suis tout à fait d’accord avec vous ! Je suis un particulier aussi, qui n’a aucun lien spécifique avec Monsieur FONTENEAU, son activité ne s’arrête pas à rédiger des « articles sensationnels » comme peuvent l’insinuer certains qui soit dit en passant, malgré l’urticaire que cela semble leur provoquer, continuent de les lire et de les commenter !
Monsieur FONTENEAU a une écoute active extraordinaire, il a pour notre part su détecter en un temps record une subtilité de notre problématique, sans lui nous serions encore perdu dans nos questionnements, et le plus fort c’est qu’il n’a pas donné de solution, ni de réponse, il n’a proposé aucun produit, aucun argumentaire ! C’est peut-être là toute la subtilité d’un vrai CGPI qui sait nous faire prendre nos décisions, puisque quoi qu’il en soit et auprès de n’importe quel CGP, nous clients, restons les principaux acteurs et seuls responsables de nos choix et souscriptions… n’est ce pas poliment rédigé en miniature dans les contrats ?
Les « CGP » de toutes sortes prolifèrent, et cela dessert la profession.
Il subsiste surement quelque part des CGP + « I » sérieux, qui seront de bons conseils, mais faudrait il qu’ils aient la chance d’avoir dans leur portefeuille des produits valables pour être totalement objectifs.
Cela fait des années que nous cherchions ce genre de profil, et je suis navrée pour ceux que nous n’avons pas su détecter, avant de trouver Mr Fonteneau, cela restait du domaine de l’impossible.
Cet article est tout sauf sensationnel, il reflète une vérité subie par les principaux intéressés, nous les particuliers !
Les banquiers doivent sourire… Eux qui peuvent pratiquer la vente sans conseil (ou presque, pardon pour les conseillers de banque qui liront), eux qui ont mené le lobbying de la soi-disant règlementation Européènne, eux qui se sont mis à vendre tout autant des livrets A que des Pinel, des assurances, des SCPI et smartphones… Pas un mot sur ce blog, c’est tabou! Par contre, les CGPi ayant tenté de vivre réèllement correctement d’honoraires, sans site publicitaire, sans vente de produits… ont changé de cap car le poids ahurissant de la règlementation sape la rentabilité des indépendants. Je viens d’être « controlé » par l’association de CGP à laquelle j’adhère: rien qui ne m’aide à être plus vertueux, plus efficace: que du temps à remplir des dossiers administratifs. Impossible de continuer à éclairer objectivement mes clients sans être en dehors des clous, ou sans y passer mes nuits. Heureusement, les ventes immo me permettaient de vivre, avec des clients très satisfaits, réalisant parfois jusqu’à 5 opérations au fil du temps, et maintenant c’est la caisse de retraite qui prend le relais. Trop de règlementation participe à appauvrir le vrai conseiller.