La fin de l’année approche à grands pas. La période est parfaite pour réaliser notre exercice de prospective annuelle que nous développons dans la nouvelle édition 2021 de notre livre « Investir dans l’immobilier«
Travaillons aujourd’hui sur l’analyse du marché immobilier et sur les tendances qui pourraient animer le marché immobilier en 2021 après une année 2020 incroyable. En 2021, le marché immobilier pourrait être dominé par les changements structurels lourds engendrés par la crise du coronavirus :
En 2021, après une année entière en télétravail, nous ne retournerons plus au bureau de la même manière. Le télétravail devient une nouvelle organisation du travail qui aura des conséquences fortes sur le marché immobilier. Nous irons toujours au bureau car l’entreprise à besoin d’un lieu de regroupement et d’échange physique entre collaborateurs, mais nous irons moins souvent.
En 2021, lorsque l’épidémie de coronavirus aura été définitivement vaincue, nous partagerons notre semaine de travail entre 2/3 jours au bureau et 2/3 jours à la maison en télétravail. Cette nouvelle organisation de la semaine de travail aura des répercussions fortes sur le marché immobilier ;
Nous devrions en sentir les conséquences dès 2021 avec une accélération dans les années suivantes :
- Les entreprises vont devoir modifier leur stratégie immobilière ; Les besoins de m² de bureaux devraient être moindres. Le marché de l’immobilier de bureaux devrait souffrir ; Les loyers et les prix de vente devront mécaniquement s’ajuster à la baisse. En 2021, il ne sera pas bon d’être propriétaire d’immeuble de bureaux ou de SCPI.
- Les travailleurs pourront utiliser cette nouvelle organisation de leur temps de travail pour revoir leurs conditions de vie. Grâce au télétravail, il sera moins indispensable d’habiter à côté de son lieu de travail.À partir de 2021, nous assistons à l’accélération de la déconnexion entre lieu de travail et lieu de résidence. Le très grand pari et globalement les très grandes périphéries des métropoles devraient en profiter. Habiter à 1 heure de route de son bureau devient acceptable lorsque votre présence n’est nécessaire que 2 jours par semaine. Les villes moyennes pourraient voir l’émergence de travailleurs nomades qui télétravaillent en ville moyenne 3 jours/ semaine… et qui vont 2 jours par semaine travailler dans la métropole régionale.
- L’accélération du télétravail et donc l’augmentation du temps passé dans son domicile accélère le besoin de qualité de vie. L’amélioration de son habitat et parfois le besoin de déménager devient une priorité pour beaucoup d’entre nous qui nous rendons compte de l’importance d’être bien chez soi. Sur le marché locatif, comme pour le marché de l’accession à la propriété, les occupants donnent une importance grandissante aux jardins, balcons, et le confort du logement et à son environnement immédiat car ils y passent beaucoup plus de temps. Nombreux sont ceux d’entre nous qui avons envie de réaliser des travaux dans notre domicile afin d’améliorer votre confort.
- Cette priorité forte pour la qualité de vie pourrait avoir des conséquences sur la stratégie de développement géographique des entreprises. Nous pourrions assister à un début de décentralisation au profit d’une délocalisation en province de nombreuses entreprises qui cherchent à attirer les meilleurs salariés. Les meilleurs salariés ne veulent pas nécessairement plus d’argent, ils veulent une meilleure qualité de vie. Si cette qualité de vie n’est plus accessible dans les hyper-métropoles, les entreprises vont envisager la création de succursales dans les métropoles régionales ou encore en villes moyennes pour attirer les salariés.
- Le marché de la résidence secondaire retrouve un second souffle grâce au télétravail. Il devient possible de télétravailler depuis sa résidence secondaire pour améliorer encore sa qualité de vie. Le télétravail augmente le temps de jouissance possible de votre résidence secondaire et tend à rationaliser cet investissement immobilier dont le rendement n’est clairement pas financier.
En 2021, les prix de l’immobilier augmentent partout sauf dans les hyper-métropoles où ils baissent
Ce grand chamboulement du marché immobilier pourrait se traduire par une évolution contrastée des prix de l’immobilier. Les hyper-métropoles telles que Paris et Lyon principalement pourraient vivre un marché immobilier déprimé après des années d’une euphorie spéculative non raisonnable.
À l’opposé, les métropoles régionales et autres villes moyennes pourraient être les gagnantes de ce grand chamboulement. Nous pourrions assister à un mouvement démographique puissant dont ces villes pourraient pleinement tirer profit.
Les villes du Sud et de l’Ouest reconnues pour leur qualité de vie pourraient être les grandes gagnantes de ces mouvements démographiques ; La pression haussière sur les prix pourraient être une conséquence naturelle de ces mouvements démographiques. Les prix de l’immobilier sont parfois très faibles dans ces villes. Nous pourrions être à la veille d’une puissante hausse des prix dans ces villes.
En revanche, les hyper-métropoles peinent à attirer les habitants à la recherche d’une meilleure qualité de vie. Les prix doivent s’adapter à la baisse face à ce mouvement démographique puissant. La forte hausse des prix observée depuis 10 ans n’est plus tenable au regard de la réalité de la demande. Les prix de l’immobilier commencent à baisser en 2021.
A suivre.
à mon avis cette tendance pourra s’avérer, mais sur de temps beaucoup plus longue que une année. Il faut pas oublier des points importants:
1) Pas tous les métiers sont adaptées au télétravail
2) Souvent, même dans les secteurs d’activité où le télétravail est possible, les employeurs n’aiment pas (surtout les petites structures, avec des patrons à l’ancienne…)
3) Le télétravail ne convient pas pour tous les salariés. C’est optimal pour les couples sans enfant (ou avec des enfants en age scolaire), c’est un désastre pour qui à un bébé à la maison. Et à mon avis c’est pas forcement bien pour les personnes isolés; qui est un jeune célibataire, venu d’autre villes/étranger, donc qui n’as pas encore un réseau d’amitiés et il risque de s’isoler encore plus.
Donc si on considère tout ça je pense que l’impact sera au debut pour une vraie minorité. Est-qu’elle souffira pour bouleverser le marché immobilier?
« C’est optimal pour les couples sans enfant (ou avec des enfants en age scolaire), c’est un désastre pour qui à un bébé à la maison. »
Mais que viennent faire les enfants dans cette affaire. Les enfants sont à l’école ou à la crèche lorsque les parents travaillent,y compris lorsqu’ils travaillent à la maison.
Sinon, oui, nous sommes bien d’accord. L’immobilier, ce sont des tendances de très long terme. Cette prospective doit être lue dans une certaine dynamique. Nous initions un mouvement qui devra s’ajuster avec le temps.
Moi je travaille à la maison, ma femme a arreté le travail à la naissance de ma fille et elle va recommencer quand elle sera à l’école à 3 ans. Trois ans ça fait beacoup avec un bébé. Et pas seulement moi je galere, mais aussi ma femme (pour calmer ma fille quand je suis en meeting, si elle était seule avec le bébé elle aurait moins de problemes…). Je pense de n’être pas un cas isolé, pour beaucoup de voisins c’est le même, et beaucoup de filles prennent la meme decision, surtout si elles allaitents, d’interrompre le travail pendant un certain moment plus ou moins longue (ma femme peut etre plus long que d’habitude, mais aussi car au milieu c’est passé le COVID, mais au moins 6 mois c’est usuel…).
Exactement. Et dans le modèle de Guillaume par hypothèse de nouveaux utilisateurs des transports/trajets vont s ajouter à la saturation pré covid puisqu ils vont déménager. Alors sauf à rêver que d un seul homme tout le monde pratique militairement le 1j/2 cela serait le pire enfer de l’humanité moderne. Les gens (en tous ça la masse, c’est a dire le Peuple) aura le bon sens de ne pas céder à ce fantasme. Ces arguments n auront pas d incidence sur le marché immo
Bonjour Enrico! Vous avez raison… moi je suis livreur et je ne connais pas ça le télétravail. La crise du coronavirus a réduit mon budget de moitié et j’ai été obligé de consulter les sites de coloc comme leboncoin , seloger , bailti comme si je redevenais un jeune diplomé. J’ai 45 ans et je suis obligé de colouer pour me moger.pfff
J’ai lu récemment que la durée de vie est moindre de deux ans à la campagne qu’en ville. Attention aux effets de mode.
n’importe quoi !
Je suis curieux de lire votre source.
Le journal de 13 H France 2 ce midi
Et les méthodes de calcul !
Je suppose que l’argument est l’éloignement des hôpitaux et des médecins ?
Guillaume,
Une analyse qui se défend!
Quand vous ne parlez pas rendement, c’est plus clair.
Mais ce n’est pas incompatible avec mon 3L localisation, localisation, localisation.
Donc pour moi, ce ne sera pas une révolution, seulement un juste retour des choses
je le disais depuis le début du premier confinement, et maintenant on le voit se profiler!!!
NOUS DEVONS NOUS ADAPTER AU PLUS VITE A CE NOUVEAU MODE DE VIE
moi je loue mes chambres meublées en coloc à des étudiants ou en apprentissage, et j’envisage d’élargir mes offres à des adultes venant travailler sur la région parisienne quelques jours par mois.
je pense que pour cette nouvelle « clientèle » airbnb ou autre vont revenir trop cher pour eux, et donc être en coloc c’est avoir le soir des gens avec qui parler, manger un repas et donc retrouver de la chaleur humaine et de la convivialité.
je vais devoir m’adapter pour trouver des candidats autres que mes étudiants et une plateforme liée uniquement à cette demande serait la bienvenue… je ne l’ai pas trouvée, sur internet peut être que quelqu’un pourrait la créer???
« je pense que pour cette nouvelle « clientèle » airbnb ou autre vont revenir trop cher pour eux, et donc être en coloc »
Si ça devient un phénomène de masse, ce sont les entreprises qui paieront.
Un de mes fils était en mission de Toulouse sur Paris puis sur Tarbes.
L’entreprise compense pour partie par des indemnités de « délocalisation », mais cela ne couvre pas la totalité du loyer.
Toutefois, ne pas oublier pour les couples que les frais de double résidence et ceux de déplacement intègrent les déductions pour frais professionnel.
Cette tendance est de plus en plus courante avec des cadres en mission longue sur des contrat de mission.
Méfiez vous le proxénétisme vous guette ça va mal finir votre histoire
Je partage en partie l’analyse : quelles vont-être les conséquences de la crise économique qui s’annonce sur le marché immobilier ? Actuellement de nombreuses entreprises sont sous perfusion mais on sait que dès que les aides de l’Etat vont se stopper : nous allons avoir de nombreuses faillite, plan sociaux, etc … Globalement les ménages français vont connaître une baisse de leur revenu et de leurs disponibilités financières (tout comme de leur capacité à emprunter). On ne sait pas non plus quel va être l’impact à court et moyen terme de l’augmentation de la dette publique et de la dette des entreprises qu’il faudra à un moment ou à un autre rembourser.
Le marché des acheteurs va donc se raréfier faute de disponibilités financières et celui de la location va connaître des hausses d’impayés et de de retards de paiement …
C’est un scénario un peu noir mais pour ma part j’anticipe plutôt une baisse globale du marché immobilier partout…
Bonjour,
Vous avez peut être raison, mais je n’y crois pas.
Tous les gens que je connais sont mécontents du télétravail. A Paris et en province. Il leur tarde que tout reprenne comme avant.
Nous verrons…
Réduction des M2 de bureaux….sauf qu il va falloir réduire les open spaces, en prévision des nouvelles pandémies à venir …
Pour le moment le secteur culturel n’existe plus et les gens privilégient la province pour échapper au confinement et faire un peu plus de sport, mais dés la reprise du secteur culturel une partie des gens reviendront dans les métropoles où ils peuvent le trouver. De plus imaginer faire une heure de transportX2, 3 fois par semaine c’est peut être envisageable dans les métropoles régionales (et encore : essayez de rentrer dans Lyon le matin c’est bien plus une heure qu’il vous faut). Donc vous n’irez pas habiter très loin de cette métropole (le coût en transport risque de vite faire cher) et je ne parle pas de Paris.
Néanmoins je suis d’accord qu’il y aura une tendance mais je doute de sa force.
Habiter à une heure devient acceptable. Oui pourquoi mais je rappelle que les transports et le trafic routier étaient surchargés avant le COVID. Et que désormais il devient en outre presque impossible de circuler en voiture dans Paris compte tenu que les pistes cyclables remplacent celles des auto. Je ne pense pas que les gens souhaitent s’inscrire dans cette nouvelle galère. Les entreprises: comment faire le choix d’une région plutôt qu’une autre, comment justifier que le choix de cette région est stratégique sur le long terme? Bref oui le télétravail va s’inscrire dans la durée mais je ne crois pas à cet exode urbain de masse.
Sauf que si tous les télétravailleurs ne vont sur leur lieu de travail que 2/3 jours par semaines, les routes devraient se vider tout comme les transport en commun.
Les entreprises qui peuvent TT le font en ce moment. Mais depuis la fin du confinemenent (le 15), les routes sont saturées malgré le TT lorsqu’il est possible.
Exactement. Et dans le modèle de Guillaume par hypothèse de nouveaux utilisateurs des transports/trajets vont s ajouter à la saturation pré covid puisqu ils vont déménager. Alors sauf à rêver que d un seul homme tout le monde pratique militairement le 1j/2 cela serait le pire enfer de l’humanité moderne. Les gens (en tous ça la masse, c’est a dire le Peuple) aura le bon sens de ne pas céder à ce fantasme. Ces arguments n auront pas d incidence sur le marché immo
Les routes sont saturées parce que les gens évitent les transports en commun. Post Covid, la hausse des trajets moyenne et longue distance devrait être plus que compensée par le TT.
Vos articles sur le TT montrent que vous êtes éloignes de la réalité du monde du travail en entreprise depuis longtemps, Guillaume. Je ne vous jette pas la pierre car vous êtes indépendant, donc raisonnez comme tel.
Dans une entreprise, avec de « vrais salariés », la majorité d’entre eux ont signé car justement, ils ne sont pas indépendants. Entre ceux qui aiment le travail en équipe qui les enrichis grâce à des contacts physiques réguliers,
ceux qui se sentent stressés car seuls chez eux face à leurs travaux pro,
ceux qui ont des surfaces limitées car jeunes et avec des faibles revenus ou en famille avec des enfants en bas âge,
Alors vous réduisez fortement le pourcentage de salariés pro télétravail. A la louche, je dirai que 30% environ souhaite faire du TT. Et encore…
A cela, vous rajouter l’employeur qui constate que le collectif se délite et que le travail transverse par la même occasion.
Par ailleurs, les situations de tensions se multiplient dans les entreprises depuis le mois de Juin. Le tout TT n’est pas forcément étranger.
Bref, de nombreux arguments qui militent pour un retour à une situation présentielle. Bien entendu, le nombre de TT augmentera par rapport à ce qui était en vigueur avant le mois de Mars, mais cela ne sera pas la déferlante telle que vous l’annoncez.
Enfin, la fuite des métropoles, je n’y crois pas. Je suis originaire d’un village de 1500 âmes qui a vu le nombre d’habitants augmenter en quelques années. Ce qui me frappe, c’est de constater que les nouveaux habitants venants de grandes villes attendent les mêmes services que dans leur lieu de vie précédent. Et certains ne supportent pas ce mode de vie où la crèche est à 10 Km, le supermarché à 5, et le médecin à 15….
Quant au mythe de la résidence secondaire, cela est applicable si vous n’avez pas d’enfants < 18 ans qui doivent se rendre à l'école chaque jour et que votre conjoint peut avoir le même rythme de TT que vous. Ca réduit la cible …..
Donc l'exode "rural" massif, ce n'est pas pour demain.
NB : il me semble avoir lu que les prix de l'immobilier avait augmenté de 7% dans certains métropoles régionales en 2020 …. 🙂
Huit cadres du privé sur dix veulent continuer le télétravail après la crise
extrait :
« Les cadres du privé se sont laissés séduire par le télétravail et souhaitent continuer à en faire quelques jours par semaine après la crise. Le télétravail est même devenu un critère important dans la recherche d’emploi. »
Parmi les cadres désireux d’un télétravail régulier, près de la moitié (47%) veulent télétravailler « deux à trois jours par semaine », tandis qu’un sur dix aimerait télétravailler « un jour par semaine » (13%) et la même proportion « quatre à cinq jours par semaine » (12%), d’après cette enquête.
La possibilité de télétravailler est cependant devenue « un critère important dans la recherche d’emploi » pour sept cadres sur dix (69%). Elle l’est encore davantage pour les moins de 30 ans (76%). Car l’envie de télétravail est plus forte chez les plus jeunes: 87% des cadres de moins de 30 ans veulent télétravailler, contre 77% des plus de 50 ans.
« Le télétravail représente désormais un facteur d’attractivité, au même titre que le package salarial ou les mesures d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle », indique Gilles Gateau, directeur général de l’Apec. Il devient « un élément différenciant » entre les employeurs, « un moyen de fidéliser » les salariés.
https://www.bfmtv.com/economie/huit-cadres-du-prive-sur-dix-veulent-continuer-le-teletravail-apres-la-crise_AD-202012170014.html
Quelques remarques :
1 – Ce reportage parle des souhaits des salariés, pas des employeurs. Sauf preuve du contraire, ce sont ces derniers qui décident. Eu égard aux réactions du Medef sur le TT massif, pas certain que ce soit totalement la tendance du TT généralisé.
2 – Un reportage c’est bien. La vraie vie, c’est mieux. Un petit exemple personnel. Je suis membre d’un Codir où un des directeurs est en TT permanent pour cause de « personne fragile ». Après quelques semaines, son emprise sur les décisions de l’entreprise, sont comment dire ….. proches de 0. Encore quelques semaines sur ce rythme, et elle fera partie des dégâts collatéraux de la crise.
3 – La dé métropolisation ne peut être brutale car une métropole est un écosystème. Au delà des sièges sociaux, il y a des administrations, des infrastructures etc … Bref des investissements lourds qui ne peuvent être remis en cause du jour au lendemain mais sur plusieurs décennies.
La connexion internet qui va avec ( fibre ) qui n’est pas encore posé partout. Difficulté de travailler en réseau.
Et personnellement, j’investis massivement dans les foncières. Ce n’est pas demain qu’elles mettront clef sous la porte, et même les foncières centres commerciaux.
Il faut juste s’y rendre à l’issu des déconfinements pour « renifler » le besoin d’achat matériel.
Et cela est beaucoup plus puissant que le TT …..
https://www.lsa-conso.fr/mauvaise-semaine-pour-les-grands-hypermarches,367078
Attention. Attention. Si le télétravail augmente. Les recrutements hors grosses agglo augmenteront sous cette forme, et à moindre salaire. Puis ils se feront hors pays.
Déjà certains GAFA proposent des baisses de 20% de salaire à leurs salariés qui, télétravailleurs, quittent Paris, Londres, San Francisco. Ils pensaient augmenter leurs niveaux de vie en s’installant en province. S’ils ont pris des crédits immobiliers en fonction du niveau de salaire avant réduction, ils peuvent rencontrer de réelles difficultés. Certains diront que c’est encadré par la loi. Certes, mais le cas se présentera quand même sous forme de nouveaux contrats etc.
Si le télétravail est aussi performant que le travail en présentiel, les entreprises vont trés vite s’adapter, en effet. Du coup, pourquoi payer un ingénieur en france, ou un comptable, ou n’importe qui d’autre, puisque son homologue chinois, indien, marocain… fera aussi bien depuis chez lui que le français, en bcp moins cher ? Si j’étais dirigeant d’entreprise, oui, je crois que j’aurais vite fait de m’adapter, le calcul est vite fait , et du coup, il va y avoir du souci à se faire pour le marché immobilier Français, dans son ensemble, et pour le chomage français par la même occasion. Les cadres (dont bcp ne sont cadres que par l’appellation, mais qui en fait » n’encadrent personne ») vont trinquer…
Cette conversation a déjà eu lieu lors du fil précédent sur le télétravail. Télétravail ne signifie pas délocalisation. Ce qui devait être délocalisé l’est déjà.
Penchez vous sur la répartition mondiale des emplois d’un CAP Gemini ou d’un Accenture, ou bien d’un Deloitte. S’ils emploient des gens en France, il doit bien avoir une raison.
Pour eux c’était la première vague! attendez l’IA combinée avec le télétravail et vous allez voir l’ampleur de la deuxième car cela touchera la strate supérieure.
Il va falloir créer beaucoup de postes nouveaux pour programmer correctement les IA, trier correctement les données, les présenter sous formes de tableaux compréhensibles par les décideurs. Et je n’ai décrit là que trois des nombreux nouveaux métiers pour lesquels les entreprises se battant car elles ne trouvent pas de recrues.
Depuis plus de trente ans que je travaille dans l’informatique, j’en ai vu des transformations, des révolutions, …
Il y a un très gros employeur qui pratique très peu le télétravail. A la fois pour des raisons de culture et des raisons techniques : l’État.
Même s’il s’y est mis, contraint et forcé, il y a encore de nombreux obstacles à lever avant que les cadres de la fonction publique passent massivement au télétravail.
+1 – COVID = aucun changement.
Depuis le premier confinement, les autorisation pour aller travailler ont toujours existés. Certes un peu moins de monde sur les routes.
Bonjour,
De 1999 à 2006 j’ai travaillé en région parisienne. Je résidais, comme de nombreux collègues à 1 heure, 1 h30 du lieu de travail, soit Chartres, Tours, Reims, voire Lille.
Avantage de la « campagne » tranquillité certes, mais nécessité de deux voitures entre les courses, les loisirs et les études des enfants d’autres trajets sont multipliés et nécessitent l’accompagnement des enfants.
Le problème de la garde des enfants petits peut également s’avérer un problème, en particulier si des horaires sont décalés.
Pour les cadres, il conviendra de définir les notions d’encadrement de subordonnées et télé travail
Certes il y aura certainement davantage de télétravail, mais sans exploser pour autant et remettre profondément en question les errements actuels. En effet, le télétravail nécessite une adaptation de l’espace de travail au domicile souvent au travers d’un espace dédié. Si les indépendants ont souvent prévu cette orientation, ce n’est pas le cas de la majorité des télétravailleurs.
Autre élément à prendre en compte l’évolution de la législation du travail dont en particulier la prise en compte par l’employeur de tout ou partie des coûts supplémentaires induits par le télétravail (énergie, …..).
D’un autre coté, les entreprises repenseront, peut être, les espaces de travail pour les adapter à une autres pandémie.
Vu un reportage sur Pernod-Ricard, qui inaugure son nouveau siège parisien. Bien sûr, il faut trier entre ce qui avait été prévu sur plan ante Covid, et le discours post Covid.
En résumé, moins de monde, moins de bureaux dédiés, plus d’espace par personne. Bureaux flexibles, espaces lounge pour les réunions, ou vrai salles de visio, mais avec une jauge moins élevée.
On va sans doute voir apparaître de nouvelles normes pour la surface minimale par employé, et à moins de pousser les murs ou de louer plus d’espace, il faudra bien diminuer le nb de personnes présentes à un instant t.
Oui en présentiel, mais augmentation de capacité des salles en visio-conférence
Depuis la crise de 2007/2008, je n’ai que trop lu des prévisions qui ne réalisaient pas, en effet, qui peut prévoir l’imprévisible, qui sait gérer l’ingérable (COVID).
Toutes ces envolées lyriques sur le yoyo immobilier semblent déconnectées du comportement…des banques centrales, donc des banques de détail, qui, depuis janvier 2020, n’ont jamais autant refuser de financements…, qu, sauf erreur ! interviennent sur la demande
Ça tombe bien, il semble que le collet se détende : « Parmi les ajustements décidés jeudi, le taux maximum d’endettement devrait être porté début janvier à 35 % au lieu de 33 %. Et la durée maximale du crédit sera allongée, passant de 25 à 27 ans pour un achat dans le neuf et en cas de gros travaux.
[…]
Il est essentiel que les Français puissent accéder facilement et dans les meilleures conditions au crédit lorsqu’ils sont primo-accédants… C’est le point clé de notre politique , a justifié le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, également président du HCSF.
[…]
Portée par un afflux massif de liquidités avec la crise liée au Covid-19, la production de crédits atteint des records (23,4 milliards d’euros en octobre). Et rien ne semble venir la freiner, pas même la hausse continue des prix de l’immobilier. »
(Le Parisien, 17 décembre 2020).
Reste le passage à l’acte,
Sur PARIS, si les transactions ont chuté à cause des comportements bancaire, des confinementsCOVID, les acheteurs étrangers ne sont plus là, et quand les locomotives sont restées au triage, le train n’avance plus.
attendons de voir la réalité de la décision car j’ai comme l’intuition d’un plan de communication pour calmer les lobbys
Ça y ressemble en effet.
PERTINENT ! et si on revenait aux fondamentaux : l’offre et la demande, plutôt que la boule de cristal !
« A l’économiste inconnu,qui toute sa vie, expliqua magnifiquement le lendemain pourquoi il s’était trompé la veille. »
Oncle BERNARD
Le télétravail : une aubaine pour l’immobilier en régions ???
Technicolor à Cesson Sévigné, une des dernières entreprises françaises de son domaine, a bien gouté aux joies du télé-travail
Elle va supprimer plus de 100 poste, car elle va délocaliser son télé-travail…en INDE
100 poste…s
Quel rapport avec le télétravail ?
On parle bien de l’entreprise héritière de Thomson qui perd de l’argent depuis des années, et dont l’activité principale était de fabriquer les box internet de Bouygues Telecom ?
Ça existait encore ?
Je ne trouve pas votre commentaire très respectueux ni de l’entreprise, ni de ses dirigeants, ni de ses salariés…
Si vous sourcez cette décision…de suppression d’emplois, ils ont donc mesurer l’efficacité du télé-travail, et le délocalise donc en Inde
Quel rapport avec le télé-travail ?…
Ce genre de société, mal gérée sur le long terme et à la structure financière fragile a toujours appâté des investisseurs qui croyaient au retournement miracle.
Certes, cela arrive parfois, mais dans la majorité des cas c’est une descente continue à laquelle il faut s’attendre. Et c’est le cas de Technicolor.
Ce n’est qu’un épisode de plus dans la descente aux enfers de cette entité bâtie sur les ruines de la partie grand-public de Thomson CSF (quasi faillite en 2009, qui a raté toutes ses reconversions et ses rachats depuis (décodeurs numériques, maison connectée, top boxes…), et qui a déjà fermé de nombreux sites en France (Angers, 351 emplois, fabrication de décodeurs numériques, en 2012 par exemple. A cause du télétravail ?).
Technicolor était une boîte qui générait encore des revenus avec l’exploitation des brevets il y a quelques années, mais depuis, le MPEG-4 est tombé dans le domaine public, et l’activité brevets revendue.
Sur tous les domaines où elle est présente, elle est trop petite pour peser, subit la moindre augmentation des composants (par exemple quand les prix de la Dram flambent, elle encaisse le coup tandis que ses gros concurrents peuvent négocier), ou subit encore le départ d’un client (que restera-t-il du CA quand Bouygues ne commandera plus de Box ?).
Technicolor, c’est encore un cours en baisse de 98% en 10 ans, une énième recapitalisation en septembre dernier, des fonds spéculatifs qui s’amusent à entrer et sortir.
Bref, je ne vois pas trop la faute du télétravail dans une descente aux enfers qui dure depuis des années.
Certes, mais pas que technicolor,il y a plein d’autres d’entreprises qui vont rater leur « reconversion » suite aux nouvelles technologies.
Vous etes informaticien, vous défendez votre secteur, je comprends. l’informatique crée de l’emploi, je suis d’accord.
Pour ma part, je dis que l’informatique et les nouvelles technologies qui en découlent, détruisent plus d’emploi en france dans tous les secteurs qu’ils n’en crée.
Un exemple simple visible par tous : Dans le métro, je ne vois plus personne qui lit un journal ou un livre, mais je vois TOUT le monde sur son smartphone.
Alors, soit, on a créé des emplois dans l’informatique, mais combien de perdus ailleurs ? ( sur ce petit exemple, imprimeurs, brocheurs, papetiers, kiosquiers, ect…) . C’est le solde d’emplois qu’il faut connaitre….
C’est pourquoi je suis persuadé que le chomage va augmenter, d’autant plus que les besoins basiques de la population ( les besoins non virtuels c’est à dire manger, s’habiller, se loger…) sont comblés depuis longtemps ( les commerçants n’arrivent pas à vendre la production pléthorique).
Je vous rappelle aussi que ce n’est pas le nombre de logements qui manque en france, mais des personnes SOLVABLES pour habiter les logements laissés vacants.
Qu’allez-vous faire des millions de jeunes actuellement au chomage ? des informaticiens ? là, je dis qu’il faut etre sérieux, tout le monde n’a pas les capacités pour faire informaticien ou ingénieur.
et travailler dans un abattoir ou dans un élevage industriel( secteurs où il y a des emplois vacants) ne va pas aider ces jeunes à atteindre un bon équilibre psychique.
le chomage augmentera à l’avenir ( d’ailleurs le gouvernement le sait, puisqu’il a énormément d’idées pour faire des emplois » aidés » déguisés).
après, effectivement, comme c’est inéluctable, mieux vaut faire comme si c’est un bien..
D’accord, je m’éloigne du sujet, ce n’est pas la faute du travail, et même si le télétravail délocalise à l’avenir 10% des emplois dans un bureau ( disons à terme un maximum de 500 000 emplois sur les 5 millions de personnes qui bossent dans un bureau, ce que vous contestez et vous avez peut-etre raison) ), finalement ce n’est qu’une ( grossse) goutte d’eau… dans l’océan du marasme qui attend la société Française. Pour moi, ça ne changera pas grand-chose, vous savez que j’ai déjà pris mes dispositions, quoiqu’il arrive… 😉
Cad?
+1
Tout cela pour dire que grâce à de magnifiques technologies de l’IA le télé-travail pourra être massivement délocalisé hors de France
Après l’Industrie, les Services ?
Que restera-t-il ?
Vous le savez sans doute
Moi pas
Les loisirs, le tourisme, les plaisirs de table, …. les administrations et le commerce de proximité.
Espérons que la recherche ou l’industrie de pointe puisse se conserver.
Je suis d’accord sur l’analyse à long terme : redynamisation des campagnes et villes moyennes au détriment très grandes métropoles. Mais pas à court terme. L’année 2021 va être très difficile pour beaucoup de monde, avec une forte crise économique en gestation. Certes, ce ne sont pas les lecteurs de ce blog qui vont être impactés (vous et moi faisons partie de ceux qui ont eu tendance à épargner pendant les confinements), mais le monde ne se réduit pas à quelques happy fews.
« Certes, ce ne sont pas les lecteurs de ce blog qui vont être impactés… » . C’est même le contraire, les lecteurs de ce blog vont y gagner, les faillites à venir en 2021 vont etre très bénéfiques pour ceux qui ont un peu d’argent, reprendre une entreprise existante » liquidée », qui n’aura donc plus de dettes, pour un prix proche de zéro, c’est une opportunité à ne pas rater… je comprends très bien l’optimisme de certains pour 2021 😉
Quoi qu’il en soit, l’immobilier a rapporté 80 milliards d’euros à l’état en 2019, un record, contre 38.5 milliards d’aides diverses et variées (En caisse depuis 2017, et ça ne va pas s’arrêter de baisser, malgré l’élargissement du plan rénovation en 2021).
Heureusement, grâce au Covid, cette situation idyllique ne devrait pas perdurer. Qui dit crise dit plus de bénéficiaires d’aides au logement et moins de recettes fiscales – et qui dit crise dit moins de ventes et donc moins de droits de mutation.
Ainsi, la réalité sera conforme aux positions du président de la République, lui qui avait déploré que le logement coûte trop aux finances publiques.
vous oubliez que « covid » = beaucoup de travail pour les notaires , débordés par les successions….donc 2021= beaucoup de biens en vente… et comme les personnes agées sont souvent en grande banlieue ou en province, que bcp de parisiens ou habitants de grandes villes (grâce au télétravail) veulent s’expatrier à la campagne, il y aura sans doute une baisse dans les agglomérations et hausse en campagne…. mais peut être que je simplifie trop..
Observatoire drimki : https://www.drimki.fr/actualites/drimki-bva-des-envies-accrues-de-renouvellement-de-son-logement
La proportion de Français ayant un projet immobilier dans les 12 prochains mois reste identique à celle observée cet été.
Cette intention concerne toujours près d’un Français sur six (16% = Août 2020 / -1 pt vs. Février 2020, avant le 1er
confinement) : ceci vient confirmer que l’incertitude liée au contexte actuel ne semble pas avoir d’impacts
manifestes, qu’ils soient positifs ou négatifs, sur les désirs en matière d’immobilier.
Les plus jeunes sont, une nouvelle fois, les plus nombreux à avoir un projet immobilier, malgré une baisse depuis août (30%; – 6 pts. vs. Août 2020).
Un désir également plus élevé est constaté chez les personnes ayant une situation professionnelle plus stable
(Cadres : 24%; Revenu mensuel ≥ 3000€ : 20%; Salariés : 20%).
Enfin, sur le plan géographique, la part de personnes ayant un projet immobilier est plus important dans
l’agglomération parisienne (23%).
Baromètre immobiliers LPI/SeLoger : https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites-amp/immobilier-bilan-de-l-annee-2020-et-top-10-des-grandes-villes-ou-les-prix-ont-le-plus-progresse-f035b83958620f06db29087eb06bf139
Selon le baromètre immobilier LPI-SeLoger, l’année 2020 s’achève sur une hausse des prix immobiliers de 6.5%, après une hausse de + 4.8% en 2019 et de + 3.4% en 2018.
Pourtant, l’année 2020 a été particulière, marquée notamment par deux confinements et le resserrement des conditions d’accès au crédit.
[…]
la reprise de l’activité s’est traduite par un rebond exceptionnel des ventes qui ont progressé de 460% entre avril et juillet. Pour autant, ce rebond n’a pas été suffisant pour rattraper la perte d’activité subie pendant le confinement. Ainsi, à fin septembre, l’activité a accusé un recul de 14% par rapport à 2019.
Si le confinement a impacté l’activité du marché immobilier, les prix n’ont pour autant pas baissé. Pendant le premier confinement, la hausse des prix immobiliers a ralenti, mais les prix n’ont pas baissé et dès la fin du confinement, la hausse a repris. À tel point que, contre toute attente, les prix immobiliers ont même continué d’augmenter dans les villes françaises de plus de 100.000 habitants.
Avec le resserrement de l’accès au crédit, les acheteurs les plus modestes, qu’il s’agisse de leur résidence principale ou d’investissement locatif, se sont retirés du marché. « En revanche, ceux qui sont restés sur le marché et se sont adaptés, ce sont les ménages les plus aisés. Le marché s’est transformé. Et la part des ménages aux revenus supérieurs s’est accrue. Le mouvement d’auto-alimentation de la hausse des prix s’est donc poursuivi. D’autant que dans les métropoles, les marchés sont des marchés de pénurie. Bien sûr, on construit. Mais pas suffisamment. Cela ne fait qu’aggraver le déséquilibre entre l’offre et la demande. Et il n’y a, à ce jour, aucune raison pour que cette tendance s’inverse. » explique Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.
Le top 10 des grandes villes où les prix ont le plus progressé en 2020 :
Mulhouse (+ 16,5 % – 1.939 euros du m²), Angers (+ 16,4 % – 2.889 euros du m²), Limoges (+ 16,4 % – 1.844 euros du m²) et Orléans (+ 16,1 % – 2.667 euros du m²),
Puis suivent Montreuil, Metz et Nantes. À Montreuil le prix du m² atteint 6.876 euros, soit une hausse de 12,2 % sur 1 an. À Metz le prix progresse de 12,1 % pour se porter à 2.391 euros. Enfin, à Nantes le prix grimpe de 11,9 % à 4.151 euros.
Aux trois dernières positions de ce classement, figurent Lyon (+ 11,8 % sur 1 an – 5.652 euros du m²), Le Mans (+ 11,7 % – 2.132 euros du m²) et Strasbourg (+ 10,5 % – 3.838 euros du m²).
Le top 5 des grandes villes où les prix ont le moins progressé en 2020 :
Selon le baromètre LPI-SeLoger, les 5 villes de plus de 100.000 habitants pour lesquelles les prix de l’immobilier ont le moins progressé sont Brest (+ 4,6 % – 2.026 euros du m²), Argenteuil (+ 4,5 % – 3.294 euros du m²), Bordeaux (+ 4,4 % – 5.023 euros du m²), Perpignan (+ 4,4 % – 1.560 euros du m²), Boulogne-Billancourt (+ 4,3 % – 9.063 euros du m²).
Pour expliquer également la poursuite de la hausse des prix, les retards conséquents des chantiers en cours, mais également des autorisations de mises en construction, ont réduit les possibilités sur les secteurs tendus.
Quand aux tendances aux transits vers les campagnes, les enquêtes montrent des tendances diverse.
2937735-20201224-coronavirus-apres-confinements-veulent-demenager-vert-risque-dechanter
Si à la suite du premier confinement, une tendance se dégageait, une remise en question pourrait apparaitre.
bonjour a tous,
en résumé, le virus continue de progresser , muter , et faire des dégâts.
la vaccination n’est pas « encore » obligatoire, mais quand tous les pays l’exigeront pour rentrer sur leur territoire, il faudra donc se faire vacciner même si on veut pas!!!!!!!!
pour son efficacité c’est un autre débat, l’avenir le dira…
pour parler maintenant immobilier et travail, télétravail, et changement de mentalité.
oui les entreprises vont devoir s’adapter à ce nouveau nomadisme de ses salariés. oui les chefs de la vieille école sont réticents mais devront aussi s’adapter, car justement comment éviter les contaminations et surtout « que faire des non vaccinés »…..
oui il faudra « repenser » l’immobilier mais alors se pose la question des déplacements pour « revenir de temps en temps » à l’entreprise???? ce qui a mon avis va poser le problème des « horaires »…………….
oui de ce côté aussi les choses vont changer, pour éviter les bouchons de ces télétravailleurs implantés en province ou grande banlieues il va falloir aussi adapter les amplitudes horaires des entreprises. fini le 9h/17h!!! il va falloir ressortir les pointeuses du placard!!!
l’amplitude sera maintenant de 7h du matin (voire plus tot) à20h le soir, là dedans chacun y trouvera son compte pour venir à l’entreprise hors bouchon.
oui le code du travail devra être « repenser » et moins rigide car sinon l’humain ne pourra s’adapter, et tout le monde sera malheureux « de travailler ». c’est pas le but, on le sait tous, un salarié heureux de travailler et progresser c’est l’entreprise qui y gagne.
c’est justement pendant des crises comme celles que nous traversons (je met ça au pluriel) que tout évolue, se transforme, s’adapte. on ne peut pas chaque fois dire « tout reviendra à la normale »..c’est quoi la normale??? ce qui était « avant » n’est pas spécialement ce qui était BON…. il y a tjs des mécontents dans toute nouvelle configuration.
les bouleversements sociétaux nous « déboussolent » au début puis on s’adapte, et finalement on y trouve notre compte…. bien sur si l’Etat ne fait pas de lois qui contraignent ces efforts!!!
l’immobilier donc, va connaitre des turbulences c’est sur mais à chacun de nous de s’adapter à la demande du marché.
« la vaccination n’est pas « encore » obligatoire, mais quand tous les pays l’exigeront pour rentrer sur leur territoire, il faudra donc se faire vacciner même si on veut pas!!!!!!!!
Si vous avez la liberté de ne pas vous faire vacciner, les pays (je pense à l’AFRIQUE où le patient 0 au Sénégal était un français !!!!) ont une autre liberté : celle de ne pas accueillir les touristes susceptibles de les contaminer
A chacun sa liberté….
« celle de ne pas accueillir les touristes susceptibles de les contaminer »
C’est un question de rapports de forces.
Le Sénégal peut-il se passer de tourisme ?
En tout cas, que tous ces parcs à touristes soient interdits sera une bonne chose pour le tourisme en France.
Sans compter que Sainte Greta, qui ne nous fait plus trop bénéficier de ses apparitions ces derniers temps, va bientôt vous interdire de prendre l’avion pour aller en vacances.
Donc, tout est pour le mieux.
Quand à rendre la vaccination obligatoire, il faudrait déjà que le système bureaucratique français et sa logistique aux performances erratiques soient au rendez-vous.
Au 29 décembre : France, 2 000 doses injectées, Allemagne 18 000, Royaume-Uni, 800 000.
Je ne parle pas du 1.94 million de doses déjà distribuées aux USA en 10 jours. Au pays d’Eisenhower et d’Amazon, on sait ce que la logistique veut dire.
Mais, ça va, on est devant le Mexique et Costa Rica.
Et si, pour une fois, cela était de la prudence ?
Car au pays d’Eisenhower d’Amazon et d’absence de mutuelle pour les personnes sans travail, on sait ce que pauvreté veut dire…
Prudence ?
J’ai du mal à comprendre la communication gouvernementale, alors. N’est-ce pas lui qui nous enjoint à nous faire rapidement vacciner ? Déjà que c’était difficile de trouver un vaccin de la grippe cette année…
« Car au pays d’Eisenhower d’Amazon et d’absence de mutuelle pour les personnes sans travail, on sait ce que pauvreté veut dire… » Je n’ai pas bien compris le raisonnement. En tout cas, il me semble que la vaccination soit prise en charge intégralement par l’état et les assurances privées, aux USA, au moins pour la première vague (personnes à risques et travailleurs essentiels).
En France, comme rapporté par l’Usine Nouvelle, les professionnels de la logistique ne savaient toujours pas mi-décembre quel rôle ils auraient à jouer pour permettre à 14 millions de Français de se faire vacciner dans les prochains mois, ni même si on ferait appel à leurs services.
Bref, bis repetita.
« Déjà que c’était difficile de trouver un vaccin de la grippe cette année… » justement, cette année, ce n’était pas la peine de se faire vacciner de la grippe, ( je crois que je l’avais déjà dit sur ce blog il y a quelque temps) car avec les gestes barrières en vigueur, elle ne risque vraiment pas de se développer. les médeçins généralistes voient bcp moins de clients, pas de grippes, pas de gastro, ect… ce n’est pas le covid qui va leur rendre leur clientèle, car avec 10 000 cas/jour pour 100 000 généralistes, ils ne devraient voir en moyenne au grand maximum un cas covid tous les 10 jours. c’est pour ça que VERAN voulait que ce soit les généralistes qui vaccinent, pour relancer un peu leurs cabinets désertés. Grace au covid, on n’aura pas les 10 000 morts estimés de la grippe par an.. ( dont une centaine à l’hopital, la grippe n’engorgeait pas l’hopital… 😉 )
Bonjour, dans mon cas, c’était un peu différent : « dites, vous ne voulez pas le vaccin contre la grippe, il m’en reste dans le frigo ? ». Comme j’étais déjà chez le médecin, autant en profiter.
Recensement : de plus en plus de départements voient leur population baisser.
Sur 2013-2018, le solde naissances-décès est devenu négatif en Nouvelle Aquitaine et en Corse, et nul en Bretagne et en Bourgogne-Franche-Comté.
Au final, le taux de croissance de la population n’a augmenté que dans deux régions : la Guyane et Provence-Alpes Côte d’Azur. Mais parce que ces régions ont accueilli plus de monde qu’il n’en est parti, et non parce que le solde naturel y a fait un bond.
Paris : -0,5% par an de 2013 à 2018.
Toutes les autres grandes aires urbaines en augmentation (Marseille, Lyon, Toulouse, Rennes, Nantes, Bordeaux, Montpellier…)
L’arc Bretagne-PACA et l’aire Franco-Suisse se renforcent. Le reste de la France se dépeuple
https://www.lesechos.fr/amp/1276990
Dans 5 ans, on pourra mesurer les bouleversements éventuels dus à l’épidémie.
J’aimerais que vos prémonitions se réalisent car personnellement le télétravail me va très bien.
Sauf que mon employeur, ce que je connais, ceux dont on me parle, … ne veulent absolument pas du télétravail. Et sauf erreur de ma part c’est encore eux qui décident 😉
Pour l’instant ils rongent leur freins tant qu’il y a ce virus, mais dans quelques mois la vie reprendra son cours comme avant.
Alors oui quelques grosses boîtes, pour faire parler d’elles, et surtout pour économiser de l’argent, ont compris que le télétravail pouvait être intéressant. Mais les plus petites ne peuvent pas se le permettre car c’est particulièrement complexe de manager une équipe à distance.
Quand à l’immobilier oui il y a un peu d’euphorie, mais attendons de voir un peu 😉
Tant que les entreprises restent implantées dans les mégalopoles les gens ne peuvent pas partir bien loin. Et les endroits possibles sont facilement identifiables, les prix vont rapidement s’ajuster.
En revanche je crois que dans quelques mois il y aura de belles affaires à faire, entres ceux qui vont perdre leur emploi et devront se résigner à revendre le bien, et ceux qui déchanteront de leur aventure à la campagne quand leur patron leur demandera de revenir un petit peu plus dans l’entreprise parce que les vacances c’est fini.
bonjour a tous,
il y aura surement des statistiques qui vont tomber d’ici 6 mois pour perdurer ou arrêter le télétravail, et donc oui en effet le secteur immobilier va s’organiser, mais les chantiers en cours vont continuer, ce sera pour dans 5 ans pas pour l’immédiat (sauf pour le milieu locatif qui devra s’adapter au mieux et au possible)
ce n’est donc pas demain qu’on va voir si les prix vont monter ou descendre dans certaines zones.
pour ceux qui ont choisi de partir à la campagne ne vont pas vendre tout de suite , ils vont comme tous « attendre l’orientation du vent »!!
j’ai en ce moment bcp de mal a trouver mes étudiants en coloc, et ça c’est un premier signe, que les étudiants restent chez leurs parents (campagne ou pas) et donc reviennent pas proche de leur université ou grde école, eux sont en « télécours » et l’autre moitié du temsp sur leurs séries!! donc ils ne louent pas de chambre et font faire des économies à leurs parents (autre sujet)
mais , pour moi, ça n’arrange pas mes affaires et je commence à me tourner vers les plateformes pour « nomades de courtes durées » de une semaine à trois mois, ça me donne bcp de travail, et j’ai hate que les étudiants reviennent… 2022 à mon avis… à suivre
Si on part du principe que le télétravail perdure, ce qui est fort probable vu que les employeurs ont eu la preuve que c’est efficace et que les employés bossent, les familles chercherons un habitat plus spacieux avec 1 ou 2 pièces faisant office de bureau. Par conséquent ils vont s’éloigner du lieu de travail pour trouver moins cher et plus d’espace.
Donc partir plus loin en banlieue pour ce qui est des grandes villes, ou partir en province pour ceux qui franchissent le pas.
On voit déjà cette envie d’espace avec la demande des maisons qui a déjà augmentée.
C’est surtout un choix de vie à définir.
Le télétravail est possible partout avec une bonne liaison internet. Certes un espace approprié sera un plus, mais il peut rester modeste.
En revanche, l’éloignement des lieux de loisirs, d’achats, d’intérêts extra professionnel est également à prendre en compte, ainsi que l’environnement local.
N’oublions que les coqs ont le droit de chanter tôt, que la campagne à une odeur, ……
Bonjour! Article captivant . Moi je pense mettre mon appartement sur Paris en location et déménager dans de plus petites ville ou il y a plus d’espace. J’ai déja consulter le marché des maisons avec jardin sur leboncoin ou bailti et j’ai constaté une augmentation des prix surtout pour les maisons avec de grand espace. Merci la crise.
bonjour a tous,
les prix de la proche banlieue, « petite ceinture » , après avoir baisser, puis stagner, pendant des années, commencent à remonter, il y a de moins en moins de bien à vendre et bcp d’acheteur.
en effet, les appartements construits dans les années 60 sont vastes, et dans des espaces vert , c’était la demande de ces années pour quitter paris « devenant déjà inabordable »
nous voilà donc dans une évidence soit les gens vont déménager dans la très proche banlieue maxi grand paris, et donc acheter, soit partir dans la maison de campagne qui est elle, est à plus d’une heure de Paris, et là il va y avoir bcp de biens à vendre et les prix vont baisser…
pour ce qui est de « tout le monde peut pas être ou accepter le télétravail », je répond que dans l’adversité ou on s’adapte ou on change, dépérir pour « obliger » son patron à revenir en arrière en période d’adversité ou dans le flou c’est impossible, ça sera tjs aux entreprises de décider pour avancer et pas crever!! et donc ou le salarié suit ou alors la porte est gde ouverte. L’Etat pour l’instant fait ce qu’il peut pour tenir la tête hors de l’eau les entreprises qui auront une chance de repartir ‘APRES » mais cela ne va pas durer sur des années….
cette saloperie de virus va continuer d’évoluer et d’affaiblir le monde entier, cette vague de vaccination va servir à rien, et il faudra se faire vacciner avec un vaccin « universelde coronavirue » et non pas ciblé, cela veut dire être patient pour son élaboration et ensuite pour vacciner 70% de la population MONDIALE, alors compter les turbulences sur 5 à 10 ans!!! pour retrouver une vitesse normale de flux commerciaux internationnaux, voyages, plaisirs etc…
et je je suis optimiste!!!!!!!!!!!!!!!
« les prix de la proche banlieue, « petite ceinture » , après avoir baisser, puis stagner, pendant des années, »
En petite couronne, les prix ont baissé de 5-6% entre 2008 et 2011, ont stagné entre 2011 et 2014, et depuis sont remonté sans discontinuer jusqu’en 2019. En 2019, les prix ont stagné, voire très légèrement augmenté, puis il semblerait qu’ils soient répartis à la hausse en 2020, mais avec le retard pris par les notaires, tous les actes de vente 2020 ne sont pas encore publiés, et ne le seront pas avant quelques mois.
Bonjour,
Si les logements construits dans les années 60 n’ont pas subit de rénovations conséquentes, il est fort probable qu’ils présentent des critères environnementaux guère brillants.
L’invasion migratoire parisienne ne va pas sans causer quelques problèmes sur la côte basque :
« Parisiens barrez-vous » : les acheteurs venus d’Île-de-France sont-ils trop nombreux au Pays basque ?
Alors que les confinements se succèdent, le rejet des Parisiens monte. Plus que la peur qu’ils véhiculent le Covid-19, c’est la flambée des prix de l’immobilier engendrée par leur arrivée en masse qui pose problème.
Article rédigé par Maureen Suignard – Radio France
Publié le 18/04/2021 09:15
À l’annonce du troisième confinement, Hugo, Parisien depuis 10 ans mais Normand d’origine, quitte la région Île-de-France, direction la côte basque. Il a l’intention de s’installer à Biarritz et de télétravailler. Mais à l’arrivée, il a la surprise de découvrir quelques inscriptions sur les murs : « Nous avons vu ‘Parisiens barrez-vous !’ marqué sur une maison ».
Des messages similaires ont aussi été retrouvés ces derniers jours dans le village d’Urrugne.
Si Hugo ne décrit pas un mauvais accueil, il rapporte tout de même la mise en garde lancée par la propriétaire de la maison qu’il a louée à Biarritz : « Elle nous a dit de faire très attention aux voisins et c’est vrai que, dès le premier soir, avec une petite baffle qui ne portait pas du tout, on faisait un jeu de cartes et les voisins sont venus, nous ont engueulés, nous ont dit qu’ils allaient appeler les flics et qu’on allait prendre cher vu qu’on était confinés. »
Ce n’est pas forcément la peur du Covid-19 qui pose problème mais les tensions sur le marché immobilier. Depuis plusieurs années déjà, les prix ne font qu’augmenter, notamment sur la côte, et le phénomène s’est accentué depuis le début de la pandémie. À tel point que Paul, du village d’Arcangues, ne parvient pas à acheter sa première maison.
« On laisse la place aux gens d’ailleurs qui ont des pouvoirs d’achat qui sont bien plus élevés, des gens plus âgés, proteste Paul. Donc en fait toute la jeunesse locale est obligée de partir ou d’acheter dans le social mais ce sont des procédures qui sont très longues. Ce n’est plus vivant comme avant ! Ça devient des villes touristiques. Ce n’est plus possible, se fâche-t-il. On est en train de détruire la richesse du Pays basque, sa richesse humaine. »
L’hebdomadaire basque Enbata a récemment publié une tribune appelant à « mener des actes de résistance ou de désobéissance civile ».
Trois maisons sur dix sont des résidences secondaires à Bidart
Le prix de l’immobilier est bien hors de contrôle, confirme le maire de Bidart, Emmanuel Alzuri, Mais il appelle à ne pas souffler sur les braises : « Aujourd’hui il y a beaucoup de tensions, beaucoup de crispations. La seule chose que je demande c’est que chacun garde son calme et réfléchisse avec nous aux meilleures solutions à cette problématique du logement dans notre commune. »
La commune applique déjà une surtaxe de 60% sur la taxe d’habitation pour les résidences secondaire et, selon le maire, il faut construire des logements. Mais là aussi, un mur financier se dresse face au commune. « C’est aussi très onéreux parce que la commune n’a pas de réserves foncières. Il faut donc que le foncier dont elle a besoin, elle l’achète. Et malheureusement les prix du foncier aujourd’hui sont fous ! ». Dans cette commune trois logements sur dix sont des résidences secondaires.
Franchement il y a de quoi se marrer !!
On retrouve encore chez certains basques, comme certains corses ( minoritaires évidemment) un atavisme mental certainement en rapport avec la géographie excentrée de ces régions au demeurant éblouissantes de charme et de beauté.
Si ils se plaignent d’être envahis par des ‘trop riches », on pourrait leur suggérer de faire un stage dans quelques périphéries urbaines situées plus au nord.
Cela leur permettrait se relativiser l’inconvénient des hausses de prix de l’immobilier, les mettant à l’abri, pour quelques temps encore, d’un meltingpot futur, qui prendra les tableaux de Ramiro Arrue et les poteries de Ciboure, pour les vestige d’une civilisation passée.
Certes Julien, vous avez la vue « parisienne » du problème.
En revanche, localement cela se traduit par l’impossibilité aux locaux d’accéder à la propriété sur des zones à forte valeur touristique.
D’un autre côté les vendeurs, souvent locaux, sont bien content de bénéficier de la plus value, voire du travail local procuré par les « envahisseurs touristiques » qui ne sont pas « parisien », mais aussi parfois étranger.
Détrompez-vous, Julien. Une bonne part des logements sociaux étant attribués par les préfets, aux ordres de Paris, les maires ont bien du mal à faire jouer la préférence locale, et ces beaux villages se retrouvent, en périphérie, avec la même faune festive que les grandes villes. Une seule solution : passer toutes les zones constructibles en Natura 2000 ou équivalent. Payer 300-400 000€ par an de taxe ELAN, et compter sur la solidarité familiale pour le reste. En synthèse : pour les périphéries, la Lex Lutecia est centrifuge. La Corse a arraché un début d’autonomie, le Pays-Basque pourrait suivre.